Le fil des dialoguistes
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Frédéric Prunier
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Le fil des dialoguistes
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Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil des dialoguistes
— Tu fais quoi ?
— Je suis à quatre pattes, ça se voit pas ?
— Si, mais ça répond pas à ma question.
— Je suis à quatre pattes et je ramasse les jouets, conséquence directe de t’être mise à quatre pattes au moins une fois.
— Au moins deux, précise-t-elle.
Et son ventre s’arrondit d’une deuxième fille que j’imagine bien des années plus loin, à quatre pattes et…
— Quelle horreur, je dis.
— Les jouets ?
— Non, les hommes !
— Quel rapport avec les jouets ?
— Tous les rapports, c’est bien ce qui m’inquiète.
— Moi, c’est toi qui m'inquiète.
— T’as pas vu Cochenouille l’Andouille ?
— Sur le canapé, pourquoi celle-là de peluche et pas une autre.
Je relève la tête et lui avoue franchement que mon désir de la journée c’est, grosso modo, d’émasculer toutes les peluches de la planète, poil ou plastique, m’en fous du matériaux, mais des eunuques, toutes, tous des eunuques.
— Tous ! je répète.
— T’as dormi un peu ?
— Pas eu le temps à cause des jouets, des peluches des… Tu sais que je t’aime ?
— Oui. Et tu sais que t’es con quand tu t'y mets.
— Possible.
— Va dormir.
— Je suis à quatre pattes, ça se voit pas ?
— Si, mais ça répond pas à ma question.
— Je suis à quatre pattes et je ramasse les jouets, conséquence directe de t’être mise à quatre pattes au moins une fois.
— Au moins deux, précise-t-elle.
Et son ventre s’arrondit d’une deuxième fille que j’imagine bien des années plus loin, à quatre pattes et…
— Quelle horreur, je dis.
— Les jouets ?
— Non, les hommes !
— Quel rapport avec les jouets ?
— Tous les rapports, c’est bien ce qui m’inquiète.
— Moi, c’est toi qui m'inquiète.
— T’as pas vu Cochenouille l’Andouille ?
— Sur le canapé, pourquoi celle-là de peluche et pas une autre.
Je relève la tête et lui avoue franchement que mon désir de la journée c’est, grosso modo, d’émasculer toutes les peluches de la planète, poil ou plastique, m’en fous du matériaux, mais des eunuques, toutes, tous des eunuques.
— Tous ! je répète.
— T’as dormi un peu ?
— Pas eu le temps à cause des jouets, des peluches des… Tu sais que je t’aime ?
— Oui. Et tu sais que t’es con quand tu t'y mets.
— Possible.
— Va dormir.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil des dialoguistes
- Oui ben pour toi c'est facile, Monsieur Tout, tu n'as pas grand chose à faire!
- Ah pardon, pardon! Ce n'est pas si facile que tu le crois, d'être la somme de ce qui existe!
- Parceque sans doute, c'est moi qui ai le beau rôle, moi, le Rien?
- Je n'ai pas vraiment dit ça
- Mais tu l'as bien laissé entendre! Moi ,figure-toi, je suis l'image du Vide, du Creux, je représente l'Absence
- Euh
- ?
- Tu es l'absence. Tu es: Rien. Mais ce n'est pas rien, je te le concède.
- C'est tout? Je ne suis ni pas grand chose, ni trois fois rien, je suis le Néant, le non-être, la non-présence, la non-absence, la non-pensée, le non-toi en fait. La négation personnifiée quoi. Et c'est pas du repos, mon coco
- C'est sûr, son Altesse-des-Abîmes-Insondables est lasse de ne rien faire. Tandis que moi, qui dois endosser Tout ce qui est, Tout ce qui fut et Tout ce qui sera, je suis à mi-temps peut-être? Toi on te cherche, on se perd en toi quand on te trouve, et c'est marre! Mais moi, je suis le Réel, on se coltine ma dureté, mon aspect et mon contenu, mon immensité, en un mot: mon mystère
- Oh douuuucement les basses là! Tu figures le réel, de ton côté, mais tu n'en as pas l'exclusivité ok? Môssieur Sigma
- Quoi, quoi, Môssieur Oualou?
- T'es au courant qu'on est les deux côtés du même "Réel", là? T'as lu le contrat quand t'as pris le job?
- Le contrat, le contrat...c'était flou comme tout...
- ça fait rien, maintenant, on est là, alors...
Quelqu'un va me les faire taire, ces deux? Dieu! Dieu, t'es là?
Bon, personne...
N'ont qu'à aller faire un stage chez les humains, on va rigoler quelques millénaires!
Allez hop! zou.
- Ah pardon, pardon! Ce n'est pas si facile que tu le crois, d'être la somme de ce qui existe!
- Parceque sans doute, c'est moi qui ai le beau rôle, moi, le Rien?
- Je n'ai pas vraiment dit ça
- Mais tu l'as bien laissé entendre! Moi ,figure-toi, je suis l'image du Vide, du Creux, je représente l'Absence
- Euh
- ?
- Tu es l'absence. Tu es: Rien. Mais ce n'est pas rien, je te le concède.
- C'est tout? Je ne suis ni pas grand chose, ni trois fois rien, je suis le Néant, le non-être, la non-présence, la non-absence, la non-pensée, le non-toi en fait. La négation personnifiée quoi. Et c'est pas du repos, mon coco
- C'est sûr, son Altesse-des-Abîmes-Insondables est lasse de ne rien faire. Tandis que moi, qui dois endosser Tout ce qui est, Tout ce qui fut et Tout ce qui sera, je suis à mi-temps peut-être? Toi on te cherche, on se perd en toi quand on te trouve, et c'est marre! Mais moi, je suis le Réel, on se coltine ma dureté, mon aspect et mon contenu, mon immensité, en un mot: mon mystère
- Oh douuuucement les basses là! Tu figures le réel, de ton côté, mais tu n'en as pas l'exclusivité ok? Môssieur Sigma
- Quoi, quoi, Môssieur Oualou?
- T'es au courant qu'on est les deux côtés du même "Réel", là? T'as lu le contrat quand t'as pris le job?
- Le contrat, le contrat...c'était flou comme tout...
- ça fait rien, maintenant, on est là, alors...
Quelqu'un va me les faire taire, ces deux? Dieu! Dieu, t'es là?
Bon, personne...
N'ont qu'à aller faire un stage chez les humains, on va rigoler quelques millénaires!
Allez hop! zou.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Le fil des dialoguistes
Quel intérêt puisque les paroles sont un souffle qui ne s’arrête jamais, que l’imposture seule saurait garder sur du papier …
- Chez le boucher de la rue Leduc il y a une promotion sur le steak tartare ; et je te garantis la fraîcheur ; ce type est le Léonard de Vinci du bœuf dans tous ses états mortifères.
- Le bœuf n’est pas « mortifère », tu confonds ; il est éventuellement mort, mais sa consommation n’entraîne aucun état létal chez le consommateur moyen.
- Il n’empêche que son tartare est une tuerie.
- Alors s’il est une tuerie, il est vraiment mortifère.
- Ne fais pas semblant de « ne pas » confondre.
- Je ne fais que noter les traits subtils de ton langage, et la satisfaction première que ce bœuf haché te fait un effet qui efface les nuances coutumières d’un langage que tu maîtrises pourtant.
- Au lieu d’enculer les mouches, passe-moi les câpres et le ketchup …
- Bien sûr ma chérie.
- Et avec ça on boit quoi.
- Je dirais du vin.
- Oui mais quel vin ? Tu nous as fait acheter cette cave électrique chez Ikéa ; elle est pleine à ras-bord de différentes promotions merveilleuses que tu m’as vantées lorsque tu avais un coup dans l’aile.
- Je n’ai pas d’ailes mon amour ; je ne suis pas un ange.
- C’est bien ce que je disais.
- On va prendre un Montalembert.
- Mais ça n’a rien avoir avec une appellation !!!
- C’est simplement pour accompagner un steak tartare mortifère qui ne tue pas vraiment.
- Tu m’emmerdes.
- Les œufs sont frais ?
- Merde, j’ai oublié les œufs !
- Ça ne fait rien ma poulette …
- Chez le boucher de la rue Leduc il y a une promotion sur le steak tartare ; et je te garantis la fraîcheur ; ce type est le Léonard de Vinci du bœuf dans tous ses états mortifères.
- Le bœuf n’est pas « mortifère », tu confonds ; il est éventuellement mort, mais sa consommation n’entraîne aucun état létal chez le consommateur moyen.
- Il n’empêche que son tartare est une tuerie.
- Alors s’il est une tuerie, il est vraiment mortifère.
- Ne fais pas semblant de « ne pas » confondre.
- Je ne fais que noter les traits subtils de ton langage, et la satisfaction première que ce bœuf haché te fait un effet qui efface les nuances coutumières d’un langage que tu maîtrises pourtant.
- Au lieu d’enculer les mouches, passe-moi les câpres et le ketchup …
- Bien sûr ma chérie.
- Et avec ça on boit quoi.
- Je dirais du vin.
- Oui mais quel vin ? Tu nous as fait acheter cette cave électrique chez Ikéa ; elle est pleine à ras-bord de différentes promotions merveilleuses que tu m’as vantées lorsque tu avais un coup dans l’aile.
- Je n’ai pas d’ailes mon amour ; je ne suis pas un ange.
- C’est bien ce que je disais.
- On va prendre un Montalembert.
- Mais ça n’a rien avoir avec une appellation !!!
- C’est simplement pour accompagner un steak tartare mortifère qui ne tue pas vraiment.
- Tu m’emmerdes.
- Les œufs sont frais ?
- Merde, j’ai oublié les œufs !
- Ça ne fait rien ma poulette …
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Zut je suis hachement en retard pour payer mes impôts ! J’y vais.
Le centre est riquiqui, et l’unique préposé semble dépassé. Une pancarte affiche : « Pas de règlement par carte bancaire pour l’impôt sur le revenu ».
Bon, je vais voir ça, faisons la queue… Heureusement j’ai un sudoku à finir (et pas de mauvais jeux de mots SVP) de force expert (eh oui les mecs, j’en suis arrivé là : expert en sudoku).
Le temps passe… Une heure d’attente, m’en fous, suis pas pressé.
Ah, c’est à moi.
« Bonjour Monsieur, je viens payer mes impôts mais je vois que vous n’acceptez pas la carte bancaire, comment peut-on faire ? Je n’ai pas de chéquier.
— Bah c’est possib’ en liquide
— Ah oui ? Mais je n’ai pas d’espèces sur moi, que peut-on donc bien régler ici avec une CB ?
— Ben des timbres
— Ok, donnez-moi pour six-cents euros de timbre afin que je puisse payer mes impôts.
— Ah ben non, c’est pas possib’ ça M’sieur.
— Comment puis-je faire alors ?
— Un virement
— Bien, donnez-moi donc les coordonnées bancaires en question
— Voici M’sieur
— Merci. Savez-vous que vous êtes moins moderne que mon charcutier qui prend la carte bleue ? Cela dit, je ne vais jamais chez mon charcutier, pas plus que chez mon boucher d’ailleurs puisque je suis végétarien.
— Ah bon ?
— Oui »
Et voilà une heure de perdue.
Le centre est riquiqui, et l’unique préposé semble dépassé. Une pancarte affiche : « Pas de règlement par carte bancaire pour l’impôt sur le revenu ».
Bon, je vais voir ça, faisons la queue… Heureusement j’ai un sudoku à finir (et pas de mauvais jeux de mots SVP) de force expert (eh oui les mecs, j’en suis arrivé là : expert en sudoku).
Le temps passe… Une heure d’attente, m’en fous, suis pas pressé.
Ah, c’est à moi.
« Bonjour Monsieur, je viens payer mes impôts mais je vois que vous n’acceptez pas la carte bancaire, comment peut-on faire ? Je n’ai pas de chéquier.
— Bah c’est possib’ en liquide
— Ah oui ? Mais je n’ai pas d’espèces sur moi, que peut-on donc bien régler ici avec une CB ?
— Ben des timbres
— Ok, donnez-moi pour six-cents euros de timbre afin que je puisse payer mes impôts.
— Ah ben non, c’est pas possib’ ça M’sieur.
— Comment puis-je faire alors ?
— Un virement
— Bien, donnez-moi donc les coordonnées bancaires en question
— Voici M’sieur
— Merci. Savez-vous que vous êtes moins moderne que mon charcutier qui prend la carte bleue ? Cela dit, je ne vais jamais chez mon charcutier, pas plus que chez mon boucher d’ailleurs puisque je suis végétarien.
— Ah bon ?
— Oui »
Et voilà une heure de perdue.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Le fil des dialoguistes
- J'en ai marre de cette putain de flotte !
- C'est bon pour le maïs.
- Rien à foutre des paysans, je veux du soleil, de la chaleur, je veux me balader en short toute la journée.
- Part en Australie, il parait que c'est la canicule.
- Oui, j'aimerais bien, mais je suis coincé.
- ...
- ...
- Tiens, prend ton parapluie.
- Merci.
- C'est bon pour le maïs.
- Rien à foutre des paysans, je veux du soleil, de la chaleur, je veux me balader en short toute la journée.
- Part en Australie, il parait que c'est la canicule.
- Oui, j'aimerais bien, mais je suis coincé.
- ...
- ...
- Tiens, prend ton parapluie.
- Merci.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Le fil des dialoguistes
- Si tu veux que nous fassions un bout de route ensemble
- Tu me parles ?
- Faudra vivre à ma façon
- C'est-à dire ?
- Même si tu en trembles
- Même si je tremble ? Même si j'en tremble ?
- Nous aurons des matins bleus et de si jolies plages
- Au fait, il faudra penser à rentrer le parasol. Il s'abîme, dehors.
- Tant pis si tu pleures un peu
- Tu veux dire pour si peu ? Je te vois venir !
- Par les jours de gros tangage
- Hé ! Tu vas bien ce matin ?Je te trouve tout bizarre !
- Il faudra bien t'habituer à ma vie de vagabond
- Tu n'as pas sorti la poubelle, hier.
- J'habite le monde entier, dit-on
- On va dire que tu ne sais plus où tu habites
-Je n'ai pas un sou vaillant
- Déjà ? Mais on n'est que le treize !
- Mais tu auras ton content en amour et en chansons
- Ben voyons ! C'est pas ça qui va faire bouillir la marmite !
- Mais tu vas la fermer, oui ? Tu es insensible à la poésie, ou quoi ?
- Tu me parles ?
- Faudra vivre à ma façon
- C'est-à dire ?
- Même si tu en trembles
- Même si je tremble ? Même si j'en tremble ?
- Nous aurons des matins bleus et de si jolies plages
- Au fait, il faudra penser à rentrer le parasol. Il s'abîme, dehors.
- Tant pis si tu pleures un peu
- Tu veux dire pour si peu ? Je te vois venir !
- Par les jours de gros tangage
- Hé ! Tu vas bien ce matin ?Je te trouve tout bizarre !
- Il faudra bien t'habituer à ma vie de vagabond
- Tu n'as pas sorti la poubelle, hier.
- J'habite le monde entier, dit-on
- On va dire que tu ne sais plus où tu habites
-Je n'ai pas un sou vaillant
- Déjà ? Mais on n'est que le treize !
- Mais tu auras ton content en amour et en chansons
- Ben voyons ! C'est pas ça qui va faire bouillir la marmite !
- Mais tu vas la fermer, oui ? Tu es insensible à la poésie, ou quoi ?
- Spoiler:
- En italique : Les matins bleus. Alain Barrière
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Pour qu'il n'y ait pas erreur sur l'intention, je précise que cette saynète s'est déroulée hier et presque tous les soirs précédents :
-Dégage !
-Non.
-Dégage, je te dis.
-Non.
-C’est l’heure d’aller au lit.
-Bientôt.
-Non maintenant, j’ai sommeil moi.
-Pas moi.
-Alleeeez ... !
-Tu insistes...
-Oui, j’insiste, va te coucher, j’ai sommeil et je veux dormir sur le canapé !
-Installe-toi de l’autre côté, t’es pas obligé de te mettre là où je suis assise.
-Non, je veux ce côté, là où tu es. Allez, arrête de faire l’emmerdante, dégage ou je griffe.
-Ok ok, ça va, calme-toi, t’as gagné, j’y vais, le voilà ton canapé, saleté de chat !
-Dégage !
-Non.
-Dégage, je te dis.
-Non.
-C’est l’heure d’aller au lit.
-Bientôt.
-Non maintenant, j’ai sommeil moi.
-Pas moi.
-Alleeeez ... !
-Tu insistes...
-Oui, j’insiste, va te coucher, j’ai sommeil et je veux dormir sur le canapé !
-Installe-toi de l’autre côté, t’es pas obligé de te mettre là où je suis assise.
-Non, je veux ce côté, là où tu es. Allez, arrête de faire l’emmerdante, dégage ou je griffe.
-Ok ok, ça va, calme-toi, t’as gagné, j’y vais, le voilà ton canapé, saleté de chat !
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Easter... tu vois que tu écris !!!!
Acte I scène I
Easter est assise, un ordi en face d'elle,
de temps en temps elle soupire....
- Mais qu'est-ce qu'ils sont nuls en grammaire, ce n'est vraiment pas possible....
Un matou passe devant elle
marche sur le clavier de l'ordinateur
Easter:
- Mais c'est pas vrai... Tu as encore appuyé sur la touche "Envoi"
...
Acte I scène I
Easter est assise, un ordi en face d'elle,
de temps en temps elle soupire....
- Mais qu'est-ce qu'ils sont nuls en grammaire, ce n'est vraiment pas possible....
Un matou passe devant elle
marche sur le clavier de l'ordinateur
Easter:
- Mais c'est pas vrai... Tu as encore appuyé sur la touche "Envoi"
...
Re: Le fil des dialoguistes
Un soir, sur une plage doucement caressée par les vagues.
- Est-ce que tu m'aimes ?
- Oui.
- Embrasse moi.
- Non.
- Est-ce que tu m'aimes ?
- Oui.
- Embrasse moi.
- Non.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Le fil des dialoguistes
- Je suis très sensible au bruit.
- Je ne vous entends pas, vous pouvez parler plus fort ?
- Un de mes tympans est percé.
- Pardon ?
- Eteignez ça s'il vous plait
- Hein ?
- Y a bien un moyen d'au moins baisser le volume, non ?
- ...
- METTEZ CE BEBE SUR VIBREUR
- Je ne vous entends pas, vous pouvez parler plus fort ?
- Un de mes tympans est percé.
- Pardon ?
- Eteignez ça s'il vous plait
- Hein ?
- Y a bien un moyen d'au moins baisser le volume, non ?
- ...
- METTEZ CE BEBE SUR VIBREUR
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Le fil des dialoguistes
J'aime le dernier mais, BÉBÉ, elea !!!!
On peut commenter ici. c'est pas le fil une phrase un jour, ou inversement, on peut même imaginer se faire un dialogue en continu.
Je débute et ça file si ça vous dit, suffit de poursuivre tout en gardant l’antécédent.
On peut commenter ici. c'est pas le fil une phrase un jour, ou inversement, on peut même imaginer se faire un dialogue en continu.
Je débute et ça file si ça vous dit, suffit de poursuivre tout en gardant l’antécédent.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Mille dialoguistes
— T'en as envie ?
— J'hésite, et toi ?
— Je sais pas trop, je me sens, comment dire, pas vraiment expérimenté.
— Oui, mais on s'aime, pas vrai.
— …
— Pas vrai ?
— J'hésite, et toi ?
— Je sais pas trop, je me sens, comment dire, pas vraiment expérimenté.
— Oui, mais on s'aime, pas vrai.
— …
— Pas vrai ?
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil des dialoguistes
— T'en as envie ?
— J'hésite, et toi ?
— Je sais pas trop, je me sens, comment dire, pas vraiment expérimenté.
— Oui, mais on s'aime, pas vrai.
— …
— Pas vrai ?
— Tu crois que ça suffit de s'aimer ?
— Arrête de répondre à une question par une autre, déjà.
— Te fâche pas.
— Alors n'hésite plus !
— J'hésite, et toi ?
— Je sais pas trop, je me sens, comment dire, pas vraiment expérimenté.
— Oui, mais on s'aime, pas vrai.
— …
— Pas vrai ?
— Tu crois que ça suffit de s'aimer ?
— Arrête de répondre à une question par une autre, déjà.
— Te fâche pas.
— Alors n'hésite plus !
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Le fil des dialoguistes
je vais pas suivre longtemps... mais l'idée me plait
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Le fil des dialoguistes
— T'en as envie ?
— J'hésite, et toi ?
— Je sais pas trop, je me sens, comment dire, pas vraiment expérimenté.
— Oui, mais on s'aime, pas vrai.
— …
— Pas vrai ?
— Tu crois que ça suffit de s'aimer ?
— Arrête de répondre à une question par une autre, déjà.
— Te fâche pas.
— Alors n'hésite plus !
—Ben c’est toi qui m’a répondu que tu hésitais je te signale. Alors c’est ça, seule Madame a le droit d’hésiter ? C’est un truc qui demande réflexion quand même…
—Oui mais quand je vois que même me répondre qu’on s’aime ça demande réflexion, ça me vexe, et d’une, et de deux ça m’inquiète
—Ben c’est peut être ça le problème de l’amour, il se place entre nous comme un miroir et on le charge de réfléchir à notre place, résultat il ne reflète que nos défaillances.
—Eh non, l’amour normalement c’est ce qui doit nous rendre plus fort
—Ah oui c’est ce qu’il disait l’autre, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort !
—Exactement
—Oui et comment on sait qu’on n’est pas morts ?
— J'hésite, et toi ?
— Je sais pas trop, je me sens, comment dire, pas vraiment expérimenté.
— Oui, mais on s'aime, pas vrai.
— …
— Pas vrai ?
— Tu crois que ça suffit de s'aimer ?
— Arrête de répondre à une question par une autre, déjà.
— Te fâche pas.
— Alors n'hésite plus !
—Ben c’est toi qui m’a répondu que tu hésitais je te signale. Alors c’est ça, seule Madame a le droit d’hésiter ? C’est un truc qui demande réflexion quand même…
—Oui mais quand je vois que même me répondre qu’on s’aime ça demande réflexion, ça me vexe, et d’une, et de deux ça m’inquiète
—Ben c’est peut être ça le problème de l’amour, il se place entre nous comme un miroir et on le charge de réfléchir à notre place, résultat il ne reflète que nos défaillances.
—Eh non, l’amour normalement c’est ce qui doit nous rendre plus fort
—Ah oui c’est ce qu’il disait l’autre, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort !
—Exactement
—Oui et comment on sait qu’on n’est pas morts ?
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le fil des dialoguistes
— T'en as envie ?
— J'hésite, et toi ?
— Je sais pas trop, je me sens, comment dire, pas vraiment expérimenté.
— Oui, mais on s'aime, pas vrai.
— …
— Pas vrai ?
— Tu crois que ça suffit de s'aimer ?
— Arrête de répondre à une question par une autre, déjà.
— Te fâche pas.
— Alors n'hésite plus !
—Ben c’est toi qui m’a répondu que tu hésitais je te signale. Alors c’est ça, seule Madame a le droit d’hésiter ? C’est un truc qui demande réflexion quand même…
—Oui mais quand je vois que même me répondre qu’on s’aime ça demande réflexion, ça me vexe, et d’une, et de deux ça m’inquiète
—Ben c’est peut être ça le problème de l’amour, il se place entre nous comme un miroir et on le charge de réfléchir à notre place, résultat il ne reflète que nos défaillances.
—Eh non, l’amour normalement c’est ce qui doit nous rendre plus fort
—Ah oui c’est ce qu’il disait l’autre, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort !
—Exactement
—Oui et comment on sait qu’on n’est pas morts ?
— Ben j’imagine que si j’étais morte, j’aurais pas ce genre de discussion, comment dire…
— Foireuse ?
— Je l’ai pas dis !
— Non mais tu l’as pensé.
— Non !
— Si !
— Peut-être un peu.
— Un gros petit peu.
— Admettons. Bon, on le fait ou pas ?
— Ça dépend.
— Ça dépend de quoi ?
— De toi, de ta façon de t’y prendre de… de…
— De ?
— J'hésite, et toi ?
— Je sais pas trop, je me sens, comment dire, pas vraiment expérimenté.
— Oui, mais on s'aime, pas vrai.
— …
— Pas vrai ?
— Tu crois que ça suffit de s'aimer ?
— Arrête de répondre à une question par une autre, déjà.
— Te fâche pas.
— Alors n'hésite plus !
—Ben c’est toi qui m’a répondu que tu hésitais je te signale. Alors c’est ça, seule Madame a le droit d’hésiter ? C’est un truc qui demande réflexion quand même…
—Oui mais quand je vois que même me répondre qu’on s’aime ça demande réflexion, ça me vexe, et d’une, et de deux ça m’inquiète
—Ben c’est peut être ça le problème de l’amour, il se place entre nous comme un miroir et on le charge de réfléchir à notre place, résultat il ne reflète que nos défaillances.
—Eh non, l’amour normalement c’est ce qui doit nous rendre plus fort
—Ah oui c’est ce qu’il disait l’autre, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort !
—Exactement
—Oui et comment on sait qu’on n’est pas morts ?
— Ben j’imagine que si j’étais morte, j’aurais pas ce genre de discussion, comment dire…
— Foireuse ?
— Je l’ai pas dis !
— Non mais tu l’as pensé.
— Non !
— Si !
— Peut-être un peu.
— Un gros petit peu.
— Admettons. Bon, on le fait ou pas ?
— Ça dépend.
— Ça dépend de quoi ?
— De toi, de ta façon de t’y prendre de… de…
— De ?
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil des dialoguistes
euh "ben j'imagine que si j'étais morte" non ? Vu que j'ai introduit, si je puis dire, le sexe d'un des deux interlocuteurs avec le "Madame" et que s'ils sont deux celui qui dit ça est une nana
à moinsse qu'ils sont trois
Réparé
à moinsse qu'ils sont trois
Réparé
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le fil des dialoguistes
—Oui et comment on sait qu’on n’est pas morts ?
- Si je te pince tu cries, alors tu sais que t’es pas morte.
- Et si je ne crie pas ?
- C’est que t’es con, où que c’est moi qui le suis, car je n’ai pas pincé au bon endroit.
- Arrête … Tu me fais mal !
- Tu finis par comprendre.
- Je comprends que tu as voulu me faire mal.
- On a mal depuis qu’on s’aime ; c’est naturel.
- C’est tout ce que je suis pour toi ?
- Pour moi tu es une douce indifférence.
- L’amour c’est plus simple.
- C’est toi qui complique tout ; restons deux animaux sensibles, léchons-nous, reniflons-nous, laissons nos sens faire le reste en silence.
- Et ça pour toute la vie ? Je n’ai jamais rien entendu d’aussi stupide.
- On te parle effectivement de la vie et tu réponds « toute la vie » ; « toute la vie » ça ne veut plus rien dire passé un certain âge, même avant d’ailleurs, mais avant on peut recommencer …
- Là tu n’es plus un reflet ; le miroir est brisé ; il nous décompose en images multiples qui grimacent, s’éparpillent, me font peur.
- C’est là où est l’amour ma chérie, multiple et inquiètant.
- … Où tu devrais être l’amour unique, le seul …
- Quand je serais mort sans doute.
- Oui et comment on sait qu’on n’est pas morts ?
- Pince-moi !
- Si je te pince tu cries, alors tu sais que t’es pas morte.
- Et si je ne crie pas ?
- C’est que t’es con, où que c’est moi qui le suis, car je n’ai pas pincé au bon endroit.
- Arrête … Tu me fais mal !
- Tu finis par comprendre.
- Je comprends que tu as voulu me faire mal.
- On a mal depuis qu’on s’aime ; c’est naturel.
- C’est tout ce que je suis pour toi ?
- Pour moi tu es une douce indifférence.
- L’amour c’est plus simple.
- C’est toi qui complique tout ; restons deux animaux sensibles, léchons-nous, reniflons-nous, laissons nos sens faire le reste en silence.
- Et ça pour toute la vie ? Je n’ai jamais rien entendu d’aussi stupide.
- On te parle effectivement de la vie et tu réponds « toute la vie » ; « toute la vie » ça ne veut plus rien dire passé un certain âge, même avant d’ailleurs, mais avant on peut recommencer …
- Là tu n’es plus un reflet ; le miroir est brisé ; il nous décompose en images multiples qui grimacent, s’éparpillent, me font peur.
- C’est là où est l’amour ma chérie, multiple et inquiètant.
- … Où tu devrais être l’amour unique, le seul …
- Quand je serais mort sans doute.
- Oui et comment on sait qu’on n’est pas morts ?
- Pince-moi !
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
La catastrophe nucléaire de Tchernobyl, également désignée comme l'accident nucléaire de Tchernobyl, est un accident nucléaire classé au niveau 7, le plus élevé, sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES) qui a eu lieu le 26 avril 1986 dans la centrale Lénine, située à l'époque en RSS d'Ukraine en URSS. (source Wikipédia)
Confrontation du « nuage » radioactif avec les frontières françaises :
« Vous avez quelque chose à déclarer ?
— Boah… Quelques Becquerels, rien de grave.
— Ah mais c’est po possib’ ça hein, rebroussez chemin, on est en pleine période de cueillette des cèpes, venez po fout’ le bordel !
— OK, j’me casse, mais j’reviendrai… »
Confrontation du « nuage » radioactif avec les frontières françaises :
« Vous avez quelque chose à déclarer ?
— Boah… Quelques Becquerels, rien de grave.
— Ah mais c’est po possib’ ça hein, rebroussez chemin, on est en pleine période de cueillette des cèpes, venez po fout’ le bordel !
— OK, j’me casse, mais j’reviendrai… »
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Drame en Afrique du Sud.
Drame en Afrique du Sud (pièce en un acte ; deux personnages).
- Vous affirmez qu’elle est morte après avoir pris un raccourci ?
- Nous en avons maintenant la certitude.
- Vous affirmez qu’elle est morte après avoir pris un raccourci ?
- Nous en avons maintenant la certitude.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
— Passe-moi le beurre
— Et la politesse ?
— Non pas besoin tu peux la garder.
— Ahah je me marre ! Gary, ne joue pas à ça !
— Je te parle pas de margarine je te parle de beurre, ça vient oui ?
— Ben je vais te parler comme tu me causes, je vais te rendre la politesse, moi, tu vas voir comme c’est agréable.
— Puisque je te dis de la garder ! Comment que tu veux que je me tartine un jambon beurre avec de la politesse que t’as rendue, c’est dégueulasse. Alors ce beurre ?
— Espèce de cornichon, tu connais pas le mot magique ?
— Grouille.
— Nan c’est pas grouille le mot magique.
— Purée !
— Eh ben purée sans beurre ! eh patate.
— Toi tu vas te manger une tartiflette, ça va pas trainer !
— Espèce de porc ! Tu peux pas me dire ce qu’il faut après passe moi le beurre ?
— Passe moi le beurre, "ce qu’il faut" ! ... T’as raison pas la peine de m’en passer plus qu’il n’en faut ! Ni moins !
— Grrrrr….On dit: s’il te plait, passe moi le beurre !
— Oh ben même s’il te plait pas, le beurre, j’veux que tu me le passes.
— S’il te plait, putain, c’est quand même pas dur à dire
— Bon s’il te plait, putain, passe moi le beurre
— Eh ben voilà !
— Et grouille toi le cul !
— Voilà voilà !
— Et la politesse ?
— Non pas besoin tu peux la garder.
— Ahah je me marre ! Gary, ne joue pas à ça !
— Je te parle pas de margarine je te parle de beurre, ça vient oui ?
— Ben je vais te parler comme tu me causes, je vais te rendre la politesse, moi, tu vas voir comme c’est agréable.
— Puisque je te dis de la garder ! Comment que tu veux que je me tartine un jambon beurre avec de la politesse que t’as rendue, c’est dégueulasse. Alors ce beurre ?
— Espèce de cornichon, tu connais pas le mot magique ?
— Grouille.
— Nan c’est pas grouille le mot magique.
— Purée !
— Eh ben purée sans beurre ! eh patate.
— Toi tu vas te manger une tartiflette, ça va pas trainer !
— Espèce de porc ! Tu peux pas me dire ce qu’il faut après passe moi le beurre ?
— Passe moi le beurre, "ce qu’il faut" ! ... T’as raison pas la peine de m’en passer plus qu’il n’en faut ! Ni moins !
— Grrrrr….On dit: s’il te plait, passe moi le beurre !
— Oh ben même s’il te plait pas, le beurre, j’veux que tu me le passes.
— S’il te plait, putain, c’est quand même pas dur à dire
— Bon s’il te plait, putain, passe moi le beurre
— Eh ben voilà !
— Et grouille toi le cul !
— Voilà voilà !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le fil des dialoguistes
— T'as pas honte d'écrire des dialogues aussi nuls ?
— Si
— Ah bon ! Et tu postes quand même ?
— Passe-moi le beurre
— Si
— Ah bon ! Et tu postes quand même ?
— Passe-moi le beurre
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le fil des dialoguistes
- Passe-moi le beurre, salope !
- Tu te crois dans "le dernier tango à Paris" ? T'es gonflé !
- Justement, c'est pour ça qu'y m'faut du beurre.
- Tu te crois dans "le dernier tango à Paris" ? T'es gonflé !
- Justement, c'est pour ça qu'y m'faut du beurre.
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 69
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Le fil des dialoguistes
— J'aimerais que ce soit beau. J'aimerais trouver quelque chose qui lui corresponde bien. Tu vois ?
— Qu'est-ce qu'elle aimait ?
— Mais... Tu as vécu vingt temps avec elle, et tu n'es pas fichu de dire ce qu'elle aimait ?
— Bof... Tu sais, elle parlait peu
— Ah ? Elle te parlait peu, à toi ?
— Et à toi, qu'est-ce qu'elle disait ?
— Elle me disait... la mer, le vent. Elle me disait comment c'était avant.
— Avant ? Avant toi ? Avec moi ?
— Elle me disait... Même quand elle ne parlait pas, elle disait
— Tu sais, j'avais un peu renoncé à savoir ce qu'elle avait dans la tête
— Oui... je sais.
— Je verrais bien du Debussy. Et toi ?
— Mais pourquoi veux-tu absolument faire écouter de la musique aux gens ? C'est fou,ça ! Maintenant on orchestre les enterrements comme des spectacles.
— Elle aurait aimé. Partir sur quelque chose de beau. Tu ne crois pas ?
— Eh ben va pour Debussy.
— Qu'est-ce qu'elle aimait ?
— Mais... Tu as vécu vingt temps avec elle, et tu n'es pas fichu de dire ce qu'elle aimait ?
— Bof... Tu sais, elle parlait peu
— Ah ? Elle te parlait peu, à toi ?
— Et à toi, qu'est-ce qu'elle disait ?
— Elle me disait... la mer, le vent. Elle me disait comment c'était avant.
— Avant ? Avant toi ? Avec moi ?
— Elle me disait... Même quand elle ne parlait pas, elle disait
— Tu sais, j'avais un peu renoncé à savoir ce qu'elle avait dans la tête
— Oui... je sais.
— Je verrais bien du Debussy. Et toi ?
— Mais pourquoi veux-tu absolument faire écouter de la musique aux gens ? C'est fou,ça ! Maintenant on orchestre les enterrements comme des spectacles.
— Elle aurait aimé. Partir sur quelque chose de beau. Tu ne crois pas ?
— Eh ben va pour Debussy.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Lundi 4 mars 2013, à l'orée d'un bois. Guillaume, Jano et un petit garçon. Il fait beau, l'air est étonnamment doux pour la saison :
- Alors, ça te convient ?
- Pas mal. Tu crois qu'on peut sortir combien de stères ?
- Bah, à vue d'oeil une dizaine.
- OK, ça marche. Par contre il me faut du temps, je suis pas mal pris par le taf en ce moment.
- Jusqu'à fin août ?
- Impeccable.
Le petit garçon ramasse des chatons de noisetiers qui parsèment le sol. Il les secoue en riant, du pollen s'en envole.
- Cinquante euros le tout Jano, parce que c'est toi.
- Merci Guillaume, c'est vraiment pas cher.
- Non, mais c'est de l'effort et de la sueur.
Ils éclatent de rire.
Pendant que Guillaume se roule une cigarette, assis sur une souche, le petit garçon continue à essaimer de la poussière dorée au vent.
- Alors, ça te convient ?
- Pas mal. Tu crois qu'on peut sortir combien de stères ?
- Bah, à vue d'oeil une dizaine.
- OK, ça marche. Par contre il me faut du temps, je suis pas mal pris par le taf en ce moment.
- Jusqu'à fin août ?
- Impeccable.
Le petit garçon ramasse des chatons de noisetiers qui parsèment le sol. Il les secoue en riant, du pollen s'en envole.
- Cinquante euros le tout Jano, parce que c'est toi.
- Merci Guillaume, c'est vraiment pas cher.
- Non, mais c'est de l'effort et de la sueur.
Ils éclatent de rire.
Pendant que Guillaume se roule une cigarette, assis sur une souche, le petit garçon continue à essaimer de la poussière dorée au vent.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Le fil des dialoguistes
ha ha je viens surfouiller dans ce fil et ça démarre bien, je me régale avec ton petit texte Yali parce que je visualise clairement la scène ! :-)Yali a écrit:— Tu fais quoi ?
(et t'as pas fini d'en baver avec tes quatre pattes...:-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil des dialoguistes
Un square. Un banc. Deux branleurs :
- Quand je vois une belle fille ça me fait mal.
- Pourquoi ?
- Je sais que je ne pourrais jamais la toucher.
- Faut essayer mon pote.
- Pffffft ... trop dur. Les filles n'aiment pas qu'on les accoste dans la rue.
- Exact.
- Fait chier tiens.
- Quand je vois une belle fille ça me fait mal.
- Pourquoi ?
- Je sais que je ne pourrais jamais la toucher.
- Faut essayer mon pote.
- Pffffft ... trop dur. Les filles n'aiment pas qu'on les accoste dans la rue.
- Exact.
- Fait chier tiens.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Le fil des dialoguistes
- Hé, mademoiselle ?
- Oui ?
- Vous trouvez pas que ça fait trop longtemps ?
- Trop longtemps que quoi ?
- Trop longtemps qu'on se connait pas ?
- Oui ?
- Vous trouvez pas que ça fait trop longtemps ?
- Trop longtemps que quoi ?
- Trop longtemps qu'on se connait pas ?
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
rhooo :-))))Gobu a écrit:- Passe-moi le beurre, salope !
- Tu te crois dans "le dernier tango à Paris" ? T'es gonflé !
- Justement, c'est pour ça qu'y m'faut du beurre.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil des dialoguistes
- Et au quotidien, comment trouvez-vous le monde ?
- Très simplement : entre le Figaro et l'Express.
- Très simplement : entre le Figaro et l'Express.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
— Mets tes mains sur la table !
— ...
— Qu'est-ce que tu as dans ta main ? Ouvre-la.
— ...
— Ne montre pas du doigt.
— ...
— Je t'ai dit de mettre tes mains sur la table.
— ...
— Ne mets pas tes mains dans tes poches.
— ...
— Ne pose pas tes mains partout !
— Et sur ta gueule, je peux te la flanquer, ma main ? Je peux ? Y a qu'à demander !
— ...
— Qu'est-ce que tu as dans ta main ? Ouvre-la.
— ...
— Ne montre pas du doigt.
— ...
— Je t'ai dit de mettre tes mains sur la table.
— ...
— Ne mets pas tes mains dans tes poches.
— ...
— Ne pose pas tes mains partout !
— Et sur ta gueule, je peux te la flanquer, ma main ? Je peux ? Y a qu'à demander !
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Papautages en fumées.
— Simple.
— Explique !
— Tu te positionnes face au passage à niveaux.
— Et ?
— S' il passe un train à vapeur : vote concluant, si il passe une micheline, vote non-concluant.
— Vous êtes décidément super-forts en Vatican, à la SNCF !
— Que veux-tu !
— Simple.
— Explique !
— Tu te positionnes face au passage à niveaux.
— Et ?
— S' il passe un train à vapeur : vote concluant, si il passe une micheline, vote non-concluant.
— Vous êtes décidément super-forts en Vatican, à la SNCF !
— Que veux-tu !
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Papautages en fumées.
— Fumée Blanche !
— Fais-gaffe un peu, ça vire au gris ton truc, rajoute un peu d'eau.
— Bon ça va, ho !
— Oui mais, tout-de-même, t'es responsable de si il y a un pape ou pas.
— Un papoupa ? C'est quoi ça ?
— C'est rien, rajoute une peu d'eau et tout va bien se passer.
— Fumée Blanche !
— Fais-gaffe un peu, ça vire au gris ton truc, rajoute un peu d'eau.
— Bon ça va, ho !
— Oui mais, tout-de-même, t'es responsable de si il y a un pape ou pas.
— Un papoupa ? C'est quoi ça ?
— C'est rien, rajoute une peu d'eau et tout va bien se passer.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Papautages en fumées.
— Fulgur au poing !
— Fumée noire...
— Cornofulgur !
— Fumée noire...
— Astérohache !
— Fumée noire...
— Fulgur au poing !
— Fumée noire...
— Cornofulgur !
— Fumée noire...
— Astérohache !
— Fumée noire...
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Papautages en fumées.
— Tu vois, il existe en plusieurs formes, la convexe et la conclave.
— Ah oui ?
— Quand tu roules, cependant, c'est généralement conique...
— Trêve de théorie, fait passer la fumée blanche, s'il te plait.
— Tu vois, il existe en plusieurs formes, la convexe et la conclave.
— Ah oui ?
— Quand tu roules, cependant, c'est généralement conique...
— Trêve de théorie, fait passer la fumée blanche, s'il te plait.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Papautages en fumées.
— Avec le brouillard, j'ai vraiment du mal à voir la fumée blanche.
— Moi c'est pareil, à cause de la brume.
— Avec le brouillard, j'ai vraiment du mal à voir la fumée blanche.
— Moi c'est pareil, à cause de la brume.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Papautages en fumées.
— Tu sais lire la fumée toi ?
— Oui, fumée noire veut dire Yankees déguisés en filles pas avoir trouvé chef.
— Et blanche ?
— Fumée blanche veut dire homme blanc faire cuire pain hostie.
— Je ne suis pas certain de ton truc...
— Sitting Bull a dit.
— Tu sais lire la fumée toi ?
— Oui, fumée noire veut dire Yankees déguisés en filles pas avoir trouvé chef.
— Et blanche ?
— Fumée blanche veut dire homme blanc faire cuire pain hostie.
— Je ne suis pas certain de ton truc...
— Sitting Bull a dit.
Invité- Invité
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le fil des dialoguistes
Les papautages t'inspirent bien Panda ! :-))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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