Quand la peur prend le dessus
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Quand la peur prend le dessus
Début de roman autobiographique. Pourriez-vous me dire ce que vous en pensez ? Merci
Je me suis perdue devant mon lycée. C'est si étrange comme impression, être là sans y être vraiment, sentir le vent dans ses cheveux et penser que s'il soufflait un peu plus fort on pourrait disparaître dans le ciel parmi les nuages. C'était un matin, j'étais venue à pied et comme d'habitude, je n'étais pas très en avance. Il n'y avait presque personne à l'entrée de l'école ; j'étais si angoissée que je ne voyais personne. Peut-être qu'il étaient tous là mais je ne les voyais pas. Le ciel était gris, c'était en septembre et je commençais ma deuxième année en classe de seconde. Pourtant, les cours n'avaient jamais été un problème pour moi, au contraire : mon rêve depuis toujours était d'être professeure. D'ailleurs mes résultats étaient encourageants et mes professeurs me faisaient confiance. C'est quand je me suis perdue que tout a basculé.
J'ai appelé Alice, une amie qui est dans ma classe. Elle m'attendait sous le préau. Mes angoisses s'amplifiaient sans que je ne puisse rien faire, mon visage devait se décomposer, des tremblements s'emparaient de moi, ma main ne tenait presque plus le téléphone qui était la seule chose qui me rassurait. Au bout de longues minutes qui me paraissaient des heures dans un monde qui n'était plus le mien, j'ai enfin retrouvé Alice. Pas le temps de discuter, il fallait aller en cours. C'est dans l'un des plus grands établissements de France, avec plus de deux mille élèves que nous regardons sur notre emploi du temps où nous avions cours : quel bâtiment, quelle salle, quel étage ? B308. Les escaliers m'ont coupé le souffle ; déjà que mon coeur s'emballait... Un couloir interminable rempli d'élèves entassés les ns sur les autres, attendant leur professeur pour les faire entrer en cours. Difficile de se frayer un chemin entre ceux assis, ceux debouts, ceux accroupis, ceux en train de se parler... mais surtout, difficile de ne pas perdre Alice, mon seul lien avec la réalité. Arrivée en cours, je regardais ceux qui m'entouraient sans vraiment les voir. Une fois assise, j'ai pu reprendre mes esprits et me calmer. Je me sentais vidée. A partir de ce jour, plus rien n'a été comme avant.
Quand est arrivée l'heure du midi, je me suis précipitée sur Flavie, une fille de ma classe que je connaissais à peine. Je lui ai demandé si elle rentrait à pied, j'avais repéré que nous faisions plus ou moins le même chemin.
Je me suis perdue devant mon lycée. C'est si étrange comme impression, être là sans y être vraiment, sentir le vent dans ses cheveux et penser que s'il soufflait un peu plus fort on pourrait disparaître dans le ciel parmi les nuages. C'était un matin, j'étais venue à pied et comme d'habitude, je n'étais pas très en avance. Il n'y avait presque personne à l'entrée de l'école ; j'étais si angoissée que je ne voyais personne. Peut-être qu'il étaient tous là mais je ne les voyais pas. Le ciel était gris, c'était en septembre et je commençais ma deuxième année en classe de seconde. Pourtant, les cours n'avaient jamais été un problème pour moi, au contraire : mon rêve depuis toujours était d'être professeure. D'ailleurs mes résultats étaient encourageants et mes professeurs me faisaient confiance. C'est quand je me suis perdue que tout a basculé.
J'ai appelé Alice, une amie qui est dans ma classe. Elle m'attendait sous le préau. Mes angoisses s'amplifiaient sans que je ne puisse rien faire, mon visage devait se décomposer, des tremblements s'emparaient de moi, ma main ne tenait presque plus le téléphone qui était la seule chose qui me rassurait. Au bout de longues minutes qui me paraissaient des heures dans un monde qui n'était plus le mien, j'ai enfin retrouvé Alice. Pas le temps de discuter, il fallait aller en cours. C'est dans l'un des plus grands établissements de France, avec plus de deux mille élèves que nous regardons sur notre emploi du temps où nous avions cours : quel bâtiment, quelle salle, quel étage ? B308. Les escaliers m'ont coupé le souffle ; déjà que mon coeur s'emballait... Un couloir interminable rempli d'élèves entassés les ns sur les autres, attendant leur professeur pour les faire entrer en cours. Difficile de se frayer un chemin entre ceux assis, ceux debouts, ceux accroupis, ceux en train de se parler... mais surtout, difficile de ne pas perdre Alice, mon seul lien avec la réalité. Arrivée en cours, je regardais ceux qui m'entouraient sans vraiment les voir. Une fois assise, j'ai pu reprendre mes esprits et me calmer. Je me sentais vidée. A partir de ce jour, plus rien n'a été comme avant.
Quand est arrivée l'heure du midi, je me suis précipitée sur Flavie, une fille de ma classe que je connaissais à peine. Je lui ai demandé si elle rentrait à pied, j'avais repéré que nous faisions plus ou moins le même chemin.
mymy- Nombre de messages : 7
Age : 27
Date d'inscription : 11/02/2013
Re: Quand la peur prend le dessus
Bonjour Mymy.
Les textes publiés sur VE sont tous répertoriés au catalogue http://rollotomasi.free.fr/VE_cat/
C'est pourquoi il nous faut un titre pour le texte que vous venez de poster.
Si vous pouviez l'indiquer ci-dessous.
Ensuite, c'est la tradition pour les nouveaux arrivants de venir se présenter ici :
http://www.vosecrits.com/t10392-presentez-vous-ici
Pour finir, nous vous remercions de bien vouloir attentivement la page d'accueil quant au fonctionnement du site.
Merci et bienvenue ici.
Les textes publiés sur VE sont tous répertoriés au catalogue http://rollotomasi.free.fr/VE_cat/
C'est pourquoi il nous faut un titre pour le texte que vous venez de poster.
Si vous pouviez l'indiquer ci-dessous.
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Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Titre de mon texte pour le catalogue
"Quand la peur prend le dessus"
OK, titre édité, merci.
OK, titre édité, merci.
mymy- Nombre de messages : 7
Age : 27
Date d'inscription : 11/02/2013
Re: Quand la peur prend le dessus
Bonjour Mymy ; j'ai lu ton début, il est un peu court pour vraiment se faire une idée mais tu manies la langue avec aisance, le style est clair, on se demande ce qui motive cette panique. Je ne peux guère t'en dire plus pour le moment, si ce n'est qu'il vaudrait probablement mieux écrire une nouvelle qu'un roman ( surtout pour commencer !) il n'est pas certain que tu parviennes à garder ton lecteur en haleine sur du long, il est toujours préférable de concentrer plutôt que de délayer...
Bonne continuation !
Bonne continuation !
Invité- Invité
Re: Quand la peur prend le dessus
Mymy, votre commentaire a été déplacé ici : http://www.vosecrits.com/t11914p760-discussions-autour-de-nos-textes#378600 où il demandé aux auteurs de réagir, cela afin d'éviter que leur texte ne remonte en haut de page à chaque fois.
Merci de votre coopération.
Merci de votre coopération.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Quand la peur prend le dessus
Je suis, comme souvent, d'accord avec Coline : imaginer une nouvelle pour tenir le rythme (et surtout pour espérer le terminer dans de bonnes conditions) est sans doute une alternative plus "simple" au roman. Concernant ton extrait, il est fluide, ton écriture n'est vraiment pas désagréable, et l'on attend la suite sur cette panique pour le moment bien surprenante. Mais c'est un peu court pour te donner une impression plus développée.
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 48
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Quand la peur prend le dessus
On devine le travail réalisé, l'écriture est soignée mais cette volonté de trop bien faire finit par engluer le texte dans trop de détails, trop de précisions. Cela part sans doute d'une envie de se faire comprendre, de bien poser le décor et l'ambiance mais c'est un peu trop. Laisse le lecteur inventer un peu de son côté, imaginer, rêver et créer les scènes... cela allègera le texte et te permettra de tenir le rythme sur un plus long format. Bonne continuation en tout cas.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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