La question

C'est dans ce registre que je te préfère aseptans, quand le masque tombe.
Un texte beau, sensible et sobre.
Bravo.

Un poème très touchant, cette "fenêtre", cette ouverture sur l'extérieur qui revient juste avant le refrain donne toute l'amplitude du contraste entre tendresse et mélancolie, voire tristesse.
Le dernier paragraphe me semble heurté, je trouve. En relisant, je pense que ça lui convient, la nouvelle est grave.

Très beau poème, j'aime particulièrement
" Il y en eut des jeudis-midi-pile
La soupe fumait comme une mauvaise fille"
Tout ce qui est descriptif est bien évoqué, sans complaisance ni négligence.
J'ai un peu de mal avec ces paroles
" « cet enfant est trop doux
Pas assez fort pour jouer aux billes »"

Il y a des passages, on dirait du Boris Vian.

Avec une métrique un peu plus serrée, on aurait entendu la pendule,
mais je pense que ça aurait enlevé du vivant au texte.

La fin est rudement bien amenée,
ce vers qui traînait ici et là, et qui vient prendre sa place,
c'est comme une métamorphose
(ou plutôt l'inverse d'une métamorphose, mais enfin c'est toute la lecture qui change, pas seulement l'histoire qu'on y lit)

Je rejoins résolument easter, un registre incarné, sensible sans sensiblerie, very good

exactelypareilquejaniseteaster

Avec ce poème, tu atteins carrément le haut niveau.
Respect

Quel beau texte aseptans ! Une maîtrise admirable et cette manière, sobre et pudique, de décrire les sentiments, la disparition, les caprices de l'esprit qui doit s'y faire. Du tout bon, merci !

(avec un coup de coeur pour la soupe au potiron devenue à la mode, ça dit tant de choses en si peu de mots)

Ca me parle, oh oui ça me parle !
Mes seuls souvenirs de douceur féminine restent accrochés aux bras de ma grand-mère et aux moments passés à regarder par la fenêtre, moi dans ses bras.
Magnifique !
Pareil que Sahkti pour la soupe au potiron ... bien vu !

Bouleversée !
Renversée !
Apolline 5 ans, aime et se passionne pour les poupées Russes, les Matriochkas, à leur image, j'ai retrouvé tout ce qui me touche au plus profond dans ce texte. Merci.