La prison du peintre
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La prison du peintre
A force d’exploser dans sa tête fragile
La douleur a fini par l’user peu à peu.
Et malgré l’exutoire de ses pinceaux agiles
Il n’est pas parvenu à vaincre ce maudit feu
Qui altère ses forces chaque jour patiemment,
Rendant insupportable cette souffrance horrible,
Que le peintre projette sur ses toiles violemment
Comme on extirpe un mal pour y être insensible.
De fuites en voyages il cherche un peu partout
Un rivage paisible dans l’espoir d’enterrer
Ses misères, ses errances, ses hantises surtout
Afin de retrouver une paix tant espérée.
Et c’est sous le soleil d’un midi éclatant
De jaunes tournesols et de gris oliviers
Qu’il est persuadé pendant un certain temps
D’avoir touché au but… d’être enfin arrivé.
La rémission pourtant est de courte durée.
Les tableaux s’amoncellent, le mal est plus profond
Qu’il n’a jamais été . Son cerveau torturé
Dans un courage ultime préfère l’abandon.
Et il décide alors qu’il faut enfin partir
Sur l’envers du miroir, trouver d’autres couleurs
Pour peindre dans le noir des éclats de fou-rire,
Serein d’avoir fini par tuer sa douleur.
La douleur a fini par l’user peu à peu.
Et malgré l’exutoire de ses pinceaux agiles
Il n’est pas parvenu à vaincre ce maudit feu
Qui altère ses forces chaque jour patiemment,
Rendant insupportable cette souffrance horrible,
Que le peintre projette sur ses toiles violemment
Comme on extirpe un mal pour y être insensible.
De fuites en voyages il cherche un peu partout
Un rivage paisible dans l’espoir d’enterrer
Ses misères, ses errances, ses hantises surtout
Afin de retrouver une paix tant espérée.
Et c’est sous le soleil d’un midi éclatant
De jaunes tournesols et de gris oliviers
Qu’il est persuadé pendant un certain temps
D’avoir touché au but… d’être enfin arrivé.
La rémission pourtant est de courte durée.
Les tableaux s’amoncellent, le mal est plus profond
Qu’il n’a jamais été . Son cerveau torturé
Dans un courage ultime préfère l’abandon.
Et il décide alors qu’il faut enfin partir
Sur l’envers du miroir, trouver d’autres couleurs
Pour peindre dans le noir des éclats de fou-rire,
Serein d’avoir fini par tuer sa douleur.
troupi2- Nombre de messages : 158
Age : 68
Localisation : quelque part sur la terre
Date d'inscription : 11/03/2013
Re: La prison du peintre
Belle évocation !
Je te suggère quand même un léger changement :
Je te suggère quand même un léger changement :
qui en supprimant une syllabe rendrait le vers plus régulierAfin de retrouverunela paix tant espérée.
Invité- Invité
Re: La prison du peintre
j'ai trouvé cette "évocation" un peu lourde
le rythme de l'alexandrin n'est pas tenu et ma lecture a buté sur des petits cailloux :
patiemment, violemment
Comme on extirpe un mal pour y être insensible.
De fuites en voyages il cherche un peu partout
le rythme de l'alexandrin n'est pas tenu et ma lecture a buté sur des petits cailloux :
patiemment, violemment
Comme on extirpe un mal pour y être insensible.
De fuites en voyages il cherche un peu partout
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: La prison du peintre
J'ai buté aussi, notamment sur la rime forcée, parfois très visible (patiemment/violemment, horrible/insensible, partout/surtout)/
Par ailleurs, je trouve que tout est déroulé de manière bien trop explicite, rationnelle, logique même...
Dommage, j'aimais bien le thème, l'idée.
Par ailleurs, je trouve que tout est déroulé de manière bien trop explicite, rationnelle, logique même...
Dommage, j'aimais bien le thème, l'idée.
Invité- Invité
Re: La prison du peintre
Merci pour vos commentaires, vous avez bien raison d'avoir remarqué ces défauts, lourdeurs etc. De toutes façons nous ne nous relisons jamais assez et l’intérêt de poster sur un site c'est justement d'avoir affaire à des lecteurs qui mettent l'accent sur les défaillances de nos textes. Encore merci et à bientôt.
troupi2- Nombre de messages : 158
Age : 68
Localisation : quelque part sur la terre
Date d'inscription : 11/03/2013
Re: La prison du peintre
je suis d'accord pour la lourdeur, on voit trop la crispation pour pouvoir la ressentir.
pourtant j'ai été sensible à ces lignes.
pourtant j'ai été sensible à ces lignes.
Invité- Invité
La prison du peintre
J'ai été sensible à l'évocation de Van Gogh (pourquoi, dans les commentaires, se retenir, avec constance de le nommer?) et surtout de sa douleur.
C'est une figure si imposante, difficile de l'aborder !
Comme les autres lecteurs, je bute sur les alexandrins imparfaits, boiteux même ! Mieux vaut des vers libres.
Ceci bien réussi :
"Et c’est sous le soleil d’un midi éclatant
De jaunes tournesols et de gris oliviers
Qu’il est persuadé pendant un certain temps
D’avoir touché au but… d’être enfin arrivé."
Mais ensuite "la rémission de courte durée" sent un peu le reportage, le 20h.
C'est une figure si imposante, difficile de l'aborder !
Comme les autres lecteurs, je bute sur les alexandrins imparfaits, boiteux même ! Mieux vaut des vers libres.
Ceci bien réussi :
"Et c’est sous le soleil d’un midi éclatant
De jaunes tournesols et de gris oliviers
Qu’il est persuadé pendant un certain temps
D’avoir touché au but… d’être enfin arrivé."
Mais ensuite "la rémission de courte durée" sent un peu le reportage, le 20h.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
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