Vagues de lunes

Vagues de lunes
Et vent de brumes
Vagues d'écume
Et valse brune

La mer s'étire
Mes mots délirent

Lèvres salées
Qu'une étrave déchire
Sous l' oeil mauve des nuits
Caresses de rives
Dans un coin d'horizon

La mer s'étire
Mes mots chavirent

La main du vent
Se lève sur ta peau
Et ton regard se ride
Sous le harpon du ciel
Les teintes sont folles
Pâles couleur de neige
Sur le chant bleu de vagues

La mer délire
Mes mots s'étirent

Une musique est née
Et le soleil levant
Apporte sur la rive
Des arpèges d'étoiles
Et le souffle de l'aube

Vagues de lunes
Et vent de brumes
Vagues d'écume
Et valse brune

La mer s'étire
Mes mots délirent

Il se peut que je rêve.....

Deux remarques : je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé incongrue et peut-être dommage la présence de la neige ; je trouve qu'elle vient rompre la fluidité, la liquidité des images de l'ensemble.
Et le dernier vers, je l'aurais tourné autrement, là il fait un peu gros sabots, chien dans un jeu de quilles, il lui manque la poésie, l'imagerie de tout ce qui précède.
Ces deux petites choses mises à part, j'ai bien aimé ce voyage en mer, cette impression de vaste horizon.

J'ai été enchantée par les quatre premiers vers qui collent à merveille au rythme d'une valse : 1-2-3- 1(2-3), 1-2-3-1(2-3).
J'ai eu plaisir à les chanter sur l'air d'une valse composée par mon père.

je suis venu lire ce texte plusieurs fois
sans réussir à entrer à l'intérieur

j'en ai pourtant bien compris le sens premier
mais je reste un spectateur hors sujet

ma lecture était pourtant agréable
je vu l'abstraction de ce paysage amoureux, mais sans le vivre

je sens qu'il faut que je fasse une pause, moije..

Très agréable poème qui emmène en voyage.

J'ai cependant regretté l'anecdote (amoureuse ? )
"Se lève sur ta peau
Et ton regard se ride"
pourquoi donc mêler des sentiments à la mer ? Je ressens cela comme un abus, une intrusion, une indécence. ... (Bon, je conviens que ce n'est que mon ressenti comme on dit sur le forum.)

Et puis je trouve que le dernier vers est superflu. Mais oublions et laissons la mer nous bercer.

Je ne sais pas quoi dire , les images viennent comme cela je ne cherche pas à comprendre véritablement leur signification , je suis bercé par quelque chose qui chante en moi, une blessure et de la nostalgie probablement amoureuse, j'ai écrit ce poème à 25 ans.J'aime écrire mais je suis plus à l'aise dans la musique ....Merci à vous de vos remarques elles m'apportent beaucoup.