Mourir en valsant

Un premier jet qui m'embarrasse beaucoup... S'il vous plaît, à l'aide, car je n'arrive pas à le retravailler, alors que je sens bien qu'il cloche ! Une âme charitable serait la bienvenue !!!


Que n'avais-je trois ans quand j'avais cinq ans
C'était une valse à sept cent trente temps
Et j'avais cinq ans

C'était une valse à sept cent trente temps
Que je dansais que je dansais tout le temps
Quand j'avais cinq ans

Que je dansais que je dansais tout le temps
J'avais si peu d'années que j'avais cinq ans
Et tu m'as dit va-t'en

J'avais si peu d'années que j'avais cinq ans
Et tu avais vingt ans mon beau non-voyant
Et je dansais tant

Et tu avais vingt ans mon beau non-voyant
Tu avais vingt ans et tu étais gitan
Et je t'aimais tant

Tu avais vingt ans et tu étais gitan
Que n'avais-je vingt ans quand j'avais cinq ans
Un monstre latent

Que n'avais-je vingt ans quand j'avais cinq ans
Tu aurais pu m'apprécier tant et tant
Mais tu m'as dit va-t'en

Tu aurais pu m'apprécier tant et tant
Mais c'est sûr qu'un cancer c'est assez collant
Pas très excitant

Mais c'est sûr qu'un cancer c'est assez collant
Que n'avais-je quinze ans quand j'avais cent ans
Et j'avais cinq ans

Que n'avais-je quinze ans quand j'avais cent ans
J'aurais profité de ma jeunesse autant
Que toi en dansant

J'aurais profité de ma jeunesse autant
Que j'aurais bien fini par mourir avant
Toi tout en t'aimant

Que j'aurais bien fini par mourir avant
Ce n'est pas ce que tu m'as dit vouloir tant
Mourir en t'aimant

Ce n'est pas ce que tu m'as dit vouloir tant
Que je meure bien avant toi à mes cinq ans
Bien avant cent ans

Que je meure bien avant toi à mes cinq ans
Que n'avais-je trois quand j'avais cinq ans
Mourir en valsant

si tu trouves que ton texte cloche
c'est qu'une solution existe

1. ne pas hésiter à supprimer ce qui est bon, si cela n'a pas de sens dans le texte
2. tant que ça cloche, laisse-reposer, et chaque jour, relis, corrige
à froid, le plus possible à froid...
3. la musique et à l'intérieur le sens, de la plus belle formule et forme possible...

amitié
et bienvenue

je fais miennes les remarques de Fred,
laissez maturer...

et si vous voulez construire votre texte sur un rythme à trois temps, le rythme de la valse, poser vos vers sur ce rythme : 1,2,3... 1,2,3...

exemple :

Que n'a/vais-/je /trois / ans / quand / j'a/vais /cinq / ans
1......2....3....1.....2.......3.........1........2.....3....1.......2

Que /n'a/vais-/je /trois /ans /a/lors / j'a/vais /cinq /ans
1........2....3.....1.....2......3....1...2......3....1......2.....3

Je ne suis pas pour "retravailler" un texte. Le premier jet est toujours le meilleur.
Si tu trouves qu'il cloche, c'est l'évidence même que tu es sur la route pour dénicher une
nouvelle porte et oublier ce dernier. Ce n'est que mon avis.
Mes sincères encouragements;

Premièrement, je dirai qu'il y a trop de tantantan dans ce tantan, ensuite c'est trop long et lassant.
Peut-être as-tu voulu surtout jouer sur la forme.

Moi je suis pour l'élagage, alors que je fais partie de ceux qui pensent que le premier jet est toujours d'importance. On peut retravailler un texte en le synthétisant jusqu'à ce qu'on arrive à sa substantifique moelle. Quand on a écrit cent lignes et qu'on arrive à cinq, il ne faut pas croire que le texte a perdu de sa puissance si l'affaire est bien pensée, au contraire c'est comme l'extraction de " l'huile essentielle " du texte.

Je conçois donc que, au lieu d'étoffer un premier jet, il faut le déshabiller.

En dernier, je pense qu'il doit exister un équilibre entre le fond et la forme dans la finalité.

Comme PCP je trouve que ce texte est lourd de tant de tan-tan-tan, suivre une rime d'un bout à l'autre du texte demande de la grâce, et il n'y a pas que la rime :

Que n'avais-je trois ans quand j'avais cinq ans
C'était une valse à sept cent trente temps
Et j'avais cinq ans

et comme PCP je pense qu'un texte gagne toujours à être resserré, mais c'est peut être plus une inclination personnelle qu'une pensée !

Et puis châtier l'expression,
Mais c'est sûr qu'un cancer c'est assez collant
Pas très excitant
c'est  une platitude avérée.

Bon espoir.