Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
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Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
Pour celui qui écrit que j'ai un cœur d'automne que l'hiver n'attend pas
PARFOIS CE QU'ON SE DIT
Parfois quand nous craignons l'angoisse
On dit qu'on va partir
Comme des voleurs des arnaqueurs
On dit qu'on va partir
Et on pourrait
Toi moi sur un radeau
Et nos cœurs en cadeau
Deux plumes et l'encre de la mer
Et des milliers de pages blanches
A dessiner de nos mots de navigateurs
Toi moi dont les regards ont des serments
Trompeurs
Et des voix de chanteurs
Bancales
On irait nulle part
Parce que toi moi dès qu'on arrive quelque part ça devient bien trop dangereux
On irait juste sur la mer
Loin de tout
On pourrait
Toi moi sur un radeau
Et ça nous suffirait
Et tu sais qu'on pourrait
L'angoisse triste comme un oiseau s'en irait
Et ça nous suffirait
Toi moi sur un radeau
Nos deux cœurs en cadeau
Sur l'île de la paix
Re: Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
mais tout ça c'est des conneries... "on" est trop lâche,
c'est quoi le titre exactement ?
Pussicat, il y a sûrement d'autres mots possibles (et plus élégants) à votre répertoire pour commenter les textes.
Merci d'en tenir compte pour la suite.
La Modération.
c'est quoi le titre exactement ?
Pussicat, il y a sûrement d'autres mots possibles (et plus élégants) à votre répertoire pour commenter les textes.
Merci d'en tenir compte pour la suite.
La Modération.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
Le vrai titre, c'est "parfois ce qu'on se dit"
Vu que j'ai tendance à donner les premiers mots du poème comme titre...
Vu que j'ai tendance à donner les premiers mots du poème comme titre...
Re: Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
"Toi moi sur un radeau
Et nos cœurs en cadeau"
Un bien joli refrain !
Ce que j'aime moins ce sont les parties trop explicatives :
quand nous craignons l'angoisse
Parce que toi moi dès qu'on arrive quelque part ça devient bien trop dangereux
L'angoisse triste comme un oiseau s'en irait
L'angoisse, sans être nommée, peut rester perceptible par le lecteur attentif derrière les serments trompeurs et les voix bancales. Quant au danger d'arriver quelque part ... je crois qu'il faut déjà partir et ne pas briser l'élan du poème avant la fin.
Vers l'île de la paix, plutôt, non ? ce qui compte ici c'est Partir
Et nos cœurs en cadeau"
Un bien joli refrain !
Ce que j'aime moins ce sont les parties trop explicatives :
quand nous craignons l'angoisse
Parce que toi moi dès qu'on arrive quelque part ça devient bien trop dangereux
L'angoisse triste comme un oiseau s'en irait
L'angoisse, sans être nommée, peut rester perceptible par le lecteur attentif derrière les serments trompeurs et les voix bancales. Quant au danger d'arriver quelque part ... je crois qu'il faut déjà partir et ne pas briser l'élan du poème avant la fin.
Vers l'île de la paix, plutôt, non ? ce qui compte ici c'est Partir
Re: Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
Elle me plaît plutôt beaucoup cette voix à la fois proche et distancée (le choix du "on" ; à ce sujet, peut-être changer le "nous" du premier vers ?), comme une pudeur ou un murmure superstitieux...
Il y a le rythme aussi, le bon rythme, induit par ce "toi moi sur un radeau"...
Je ne suis pas vraiment gênée par les passages plus démonstratifs, sauf peut-être ce "dont" de "Toi moi dont les regards ont des serments", qui fait le vers maladroit, et surtout donne trop l'impression de coller conventionnellement à la grammaire, si tu comprends ce que j'essaie de dire...
Invité- Invité
Re: Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
Je reste moi aussi très sensible à ces traces légères, simples et si humaines que tu laisses avec ta poésie manon
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
Toi moi sur un bateau qui n'a qu'amour de voile...
J'aime beaucoup, Manon, sauf le vers souligné par Easter et je supprimerais le quelque part dans " toi moi quand on arrive quelque part, ça devient bien trop dangereux"
J'aime beaucoup, Manon, sauf le vers souligné par Easter et je supprimerais le quelque part dans " toi moi quand on arrive quelque part, ça devient bien trop dangereux"
Invité- Invité
Re: Parfois ce qu'on se dit – Pour celui qui écrit…
il y a des formules que j'aime beaucoup
comme bien sûr
toi moi...
et d'autres passages que je trouve écrit sans travail poétique, comme le début
Parfois quand nous craignons l'angoisse
On dit qu'on va partir
Comme des voleurs des arnaqueurs
ces passages me résonnent comme des bases d'écriture, plus que des aboutissements,
surtout dans la musique des sons...
bon,
mon commentaire est complètement sous torsion de mon travail perso actuel
et j'ai bien conscience que le style parlé/jeté a le droit aussi d'exister...
amitié
comme bien sûr
toi moi...
et d'autres passages que je trouve écrit sans travail poétique, comme le début
Parfois quand nous craignons l'angoisse
On dit qu'on va partir
Comme des voleurs des arnaqueurs
ces passages me résonnent comme des bases d'écriture, plus que des aboutissements,
surtout dans la musique des sons...
bon,
mon commentaire est complètement sous torsion de mon travail perso actuel
et j'ai bien conscience que le style parlé/jeté a le droit aussi d'exister...
amitié
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