Instantané du bonheur, simple comme un coup de toi…

Bonjour,
Aujourd'hui, un flash en couleur bleu framboise dont le véritable titre est :

Instantané du bonheur, simple comme un coup de toi, où traveling avant sur la peau bronzée de tes jambes longues,  si longues ...

Cela fait vingt-huit fois que je regarde l’horloge, elle n’a bougé que de trois minutes. Je suis sûr qu’un génie l’habite, retenant la grande aiguille de ses petites mains crochues.
Alors, à défaut de ta voix, j’écoute la musique qui squatte ma bécane depuis des lustres, toujours la même parce que c’est un peu toi. Celle qu’on écoutait sous la couette un soir d’été, parce qu’on n’avait pas vraiment froid mais que c’était bon de se tenir la main à l’abri des autres. Huit heures enfin, fébrile, mon index recherche la touche N°1, celle qui m’envoie directement au ciel parce que ton rire jaillira soudain des écouteurs. Une sonnerie sans fin me colle un cafard de noire douleur, il est encore trop tôt. Je t’imagine devant la porte du bureau, fouillant ton sac. Maudites clés, et le téléphone qui sonne. Pèle mêle, tu exhibes à la rue ce qui est ta vie, des trucs de princesse indispensables à ta beauté mais qui n’en a pas besoin. Tube de rouge baisers, pinceau en fleur de cils, poudre aux yeux, si bleus. Enfin, le petit ourson qui garde ton trousseau apparait au fond du sac, sous un paquet de kleenex et peut être aussi ce petit triangle de soie noir ou bleu, qu’importe, tout te va. Clic clac, la porte s’ouvre, le téléphone sonne encore. Vite le tour du bureau,… !!!
Trop tard.
Tu décroches le combiné, en jetant ton sac à terre, en quittant tes chaussures avec ce geste si tellement toi, celui qui cambre tes reins, gonfle tes seins et relève encore un peu plus ta jupe, déjà si courte. Instantané du bonheur.
Tu auras peut être alors ce sourire, cette lumière dans les yeux, parce que ma voix te répondra : ‘’Bonjour, vous êtes bien sur la planète mondiale du monde de tes yeux…’’
La journée sera longue, mais peut être que ce soir…

Hello Marchevêque, pas trop sûre d'avoir compris toutes les subtilités des circonstances, le pourquoi du comment mais au-delà de ces contingences de temps et, dans une moindre mesure, d'espace, j'ai plutôt pas mal apprécié la poésie de l'écriture.

Bonsoir Marcheveque !

Joli petit texte ... pour qu'elles sachent ce dont nous sommes capables quand nous les attendons ... dans ces petits moments chers à Georges Clémenceau.

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< NDLM : Clemenceau ! >

Le corps est ce pont dans l'avenir, l'espace, que l'on appelle parfois de ses voeux, ses fantasmes ou plus prosaïquement en effleurant une touche.
En ce qui me concerne, je tente de ne pas décrocher ;o)
Un court texte sympa qui sonne vrai, relatant l'absence de chaque jour, probablement vécu par des millions d'êtres mais paradoxalement peu couchée sur papier.

Whaaouuu !
Qui m'a corrigé ?
Effectivement, il n'y a pas d'accent aigu dans le nom Clemenceau ... je le sais notamment parce que je suis passé par le lycée Clemenceau à Nantes, mais j'en mets souvent un parce que peu de gens le savent !

J'aime bien les histoires comme ça, d'autant plus quand le narrateur est un homme.

J'ai appuyé sur la touche entrée avant d'avoir fini ce que j'ai à dire.
En fait ce texte m'interpelle sur les relations hommes-femmes. Je le trouve beaucoup plus profond qu'il n'y paraît à première vue. Un texte inscrit dans la vie réelle, comme j'aime.

Anne Veillac a écrit:J'ai appuyé sur la touche entrée avant d'avoir fini ce que j'ai à dire.
En fait ce texte m'interpelle sur les relations hommes-femmes. Je le trouve beaucoup plus profond qu'il n'y paraît à première vue. Un texte inscrit dans la vie réelle, comme j'aime.

Bonjour Anne,
Tout comme vous, j'aime à écrire de petits textes, sur le quotidien, en y mèlant poésie et authenticité.
Merci de votre visite...
Et merci à Alex, comme toujours...que ferais-je sans vous? Vos corrections sont toujours les bienvenues.
Boc21fr,
Oui, cette scène doit se reproduire des milliers de fois par jour, partout,....ailleurs et ici. Un conseil, décrochez ...Une voix d'ange est à l'autre bout du fil.
Midnight, Bertrand...
Ta visite est toujours un plaisir renouvelé...
Merci à tous, lecteurs invisibles, de vous être attardés 5mn chez moi.

Marchevêque