Retour
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Retour
Ta carte postale….De la raie au port ….
Vacances..
Le mot me plaie….Je saigne
Au jour, je joue à l’amateur éclairé.
je joue de mots pour rire mais la nuit, j’ai des palabres de nécessiteux quand je goûte mes éloignements prudents.
Ma petite, je suis sans doute un voyou , je t’avais dit dans l'ombre accueillante d’un couloir de t’éloigner.
Ton non m’aurait ressuscité
Tes yeux dans les herbes de satin
Tes cheveux sur l’oreiller
Tu n’étais plus qu’une image
Une étoile qui s’étiolait.
Mais tu es revenue.
Mathildeuse..
Alors, j’ai cassé la tirelire des souvenirs.
Des petites pièces de dessous ; Des fifrelins de guipure, des piqûres de rappel dans la peau qui dépasse, dans les yeux qui scintillent
Et je me souviens.
J’ai dans la tête cet ami chien qui partageait l’os des copains
Les soirs où l’on se saoulait et que je t’ attendais au coin
Corner street, cornet de frites.
Foutraises...
Des foutaises
De fournaise
De cheminée.
Je brûle des images
Pour me réchauffer
Je vis des temps frileux
De brouillards qui sont mous
Qui disent les lendemains...
Les illusoires ordres d’amour sont des folies qui prennent du temps.
Et c’est moi qui t’attends ….
Et je relis ta carte postale….De la raie au port
Vacances..
Le mot me plaie….Je saigne
Au jour, je joue à l’amateur éclairé.
je joue de mots pour rire mais la nuit, j’ai des palabres de nécessiteux quand je goûte mes éloignements prudents.
Ma petite, je suis sans doute un voyou , je t’avais dit dans l'ombre accueillante d’un couloir de t’éloigner.
Ton non m’aurait ressuscité
Tes yeux dans les herbes de satin
Tes cheveux sur l’oreiller
Tu n’étais plus qu’une image
Une étoile qui s’étiolait.
Mais tu es revenue.
Mathildeuse..
Alors, j’ai cassé la tirelire des souvenirs.
Des petites pièces de dessous ; Des fifrelins de guipure, des piqûres de rappel dans la peau qui dépasse, dans les yeux qui scintillent
Et je me souviens.
J’ai dans la tête cet ami chien qui partageait l’os des copains
Les soirs où l’on se saoulait et que je t’ attendais au coin
Corner street, cornet de frites.
Foutraises...
Des foutaises
De fournaise
De cheminée.
Je brûle des images
Pour me réchauffer
Je vis des temps frileux
De brouillards qui sont mous
Qui disent les lendemains...
Les illusoires ordres d’amour sont des folies qui prennent du temps.
Et c’est moi qui t’attends ….
Et je relis ta carte postale….De la raie au port
< Prose ou poésie ?
La Modération. >
La Modération. >
Bouquiniste- Nombre de messages : 7
Age : 73
Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Retour
bonjour bouquiniste et bienvenue parmi nous,
vous verrez, nous sommes les mêmes que dans la vraie vie,
avec qualités, défauts et toutim,
sympa votre premier texte
et je suis de la vie de la modération, j'ai lu vos phrases comme de la poésie
rythme et découpe
images
sons des mots
narration qui passe au second plan
etc...
après ma lecture, je me suis même demandé si c'était par timidité ou modestie que vous aviez placé ce texte dans la case prose...
ici, il faut oser, on est entre nous, tous écrivaillons du dimanche et de la semaine
mais... après.... c'est vous qui choise ...))
merci pour ce premier texte !
vous verrez, nous sommes les mêmes que dans la vraie vie,
avec qualités, défauts et toutim,
sympa votre premier texte
et je suis de la vie de la modération, j'ai lu vos phrases comme de la poésie
rythme et découpe
images
sons des mots
narration qui passe au second plan
etc...
après ma lecture, je me suis même demandé si c'était par timidité ou modestie que vous aviez placé ce texte dans la case prose...
ici, il faut oser, on est entre nous, tous écrivaillons du dimanche et de la semaine
mais... après.... c'est vous qui choise ...))
merci pour ce premier texte !
Re: Retour
La poésie, la prose, nous sommes tous un peu Jourdain…
Car les lignes sont troubles quand on sort du carcan de la métrique classique.
Ceci n’est pas un poème comme dirait Magritte
C’est donc de la prosodie sans aucun doute.
J’écris par images…
On me met dans un cadre ..
Car les lignes sont troubles quand on sort du carcan de la métrique classique.
Ceci n’est pas un poème comme dirait Magritte
C’est donc de la prosodie sans aucun doute.
J’écris par images…
On me met dans un cadre ..
Bouquiniste- Nombre de messages : 7
Age : 73
Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Retour
Pour moi aussi c'est de la poésie
Et de la bonne
qui rime avec fantaisie.
Ce n'est pas si fréquent.
M'est avis qu'on vient d'embarquer un passager intéressant.
Et de la bonne
qui rime avec fantaisie.
Ce n'est pas si fréquent.
M'est avis qu'on vient d'embarquer un passager intéressant.
Invité- Invité
Re: Retour
Un joli texte évocateur nostalgique et désabusé comme un collier d'images et de regrets qu'on égrène
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Retour
Ah, Mathildeuse est revenue, ne serait-ce que pour ce clin d'oeil qui m'est cher...
Et - au-delà de la connotation personnelle -, il y a le reste, bien sûr, le regard original sur les mots, le jeu, les associations.... et ce ton de mauvais garçon poète, une forme de fraîcheur... Décidément, j'aime vraiment bien l'ensemble.
Et - au-delà de la connotation personnelle -, il y a le reste, bien sûr, le regard original sur les mots, le jeu, les associations.... et ce ton de mauvais garçon poète, une forme de fraîcheur... Décidément, j'aime vraiment bien l'ensemble.
Invité- Invité
Re: Retour
Bien aimé moi aussi les images, Mathildeuse ... et le côté décalé. Prose ou poésie, moi aussi je m'en fiche, comme le dit Coline "c'est d'la bonne !". Bienvenue.
Invité- Invité
re : Retour
Prose ou poésie ? Comment définir la poésie en dehors de nos "codes" culturels ? La prose conduit-t-elle vers une histoire (personnage en situation) ?
Cendras (entre autres) mélange récit et poésie. La poésie serait-elle une subjectivité dominante où le narrateur ne serait pas cité et situé ? Taratata...
Les frontières restent floues entre les genres de plus en plus... Et c'est très bien. Par contre l'intérêt du lecteur est suscité différemment quand il lit une histoire ou de la poésie... Merci à toi de flouter les limites.
Cendras (entre autres) mélange récit et poésie. La poésie serait-elle une subjectivité dominante où le narrateur ne serait pas cité et situé ? Taratata...
Les frontières restent floues entre les genres de plus en plus... Et c'est très bien. Par contre l'intérêt du lecteur est suscité différemment quand il lit une histoire ou de la poésie... Merci à toi de flouter les limites.
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
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