Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Les vieilles choses

3 participants

Aller en bas

Les vieilles choses Empty Les vieilles choses

Message  Invité Mar 8 Oct 2013 - 21:03

< Texte supprimé à la demande de l'auteur.
La Modération. >

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Peter Pan Mar 8 Oct 2013 - 22:40

Sur le fond, je commenterai peut-être plus tard, je ne suis pas en grande forme ce soir pour le faire de suite, sur la forme justement, le bienvenu, je pense, mais Easter est plus apte à confirmer ou réfuter ce que j’avance...
Peter Pan
Peter Pan

Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009

Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Peter Pan Mer 9 Oct 2013 - 5:10

Bobnjour lu-k, je viens de relire ton texte et je n’accroche pas du tout, c’est bien écrit, mais j’ai trouvé l’histoire ennuyeuse. À force d’employer le père, la mère, le fils, la fille… je me suis parfois perdu, surtout à la fin « ta mère considère que ma mère » que j’ai trouvé assez lourd. Au début, tu présentes la fille en précisant que c’est également la sœur, mais la sœur de qui me suis-je dit puisque tu n’avais pas encore présenté le frère. Pour la sauce tomate, j’ai eu du mal à m’imaginer que dans un château où la réception commence par des petits fours on propose ensuite une assiette de pâtes à la sauce tomate (même si tu n’as jamais parlé de pâtes, mais c’est la première association qui m’est venue à l’esprit).

J’ai également eu du mal à m’imaginer que des voitures puissent se garer toutes les cinq minutes exactement…
J’ai trouvé « il est ici chez lui » inutile, j’avais bien compris, même si tu l’as peut-être employé pour renforcer l’idée que c’est le maître de maison incontesté…

« je me plains de tout faire tout seul mais je ne veux pas qu’on m’aide ». Ce n’est pas l’impression laissée au début de l’histoire, où le père avait plutôt l’air de donner des directives à une autre personne, ce qui m’a laissé penser qu’il se faisait souvent servir et non qu’il faisait tout tout seul, surtout que cette idée est renforcée plus bas par « son rôle de chef de troupe », je m’imagine un chef de troupe directif et non assumant les tâches lui-même…

Je n’ai pas le temps de finir de donner un avis sur le reste du texte, mais bon, tu auras bien compris l’idée générale que j’ee m’en suis fait C’est sûrement parce qu’il me semble avoir lu de toi des écrits où je me suis dit que tu avais du potentiel que je suis si critique aujourd’hui, comme si tu avais quelque peu sombré dans la facilité à mon goût, du moins en ce qui concerne cette histoire…
Peter Pan
Peter Pan

Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009

Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Invité Mer 9 Oct 2013 - 8:46

Bon Lu-K, je ne vais pas être tendre avec toi.
Si je comprends l'intention générale de ton texte (une réunion de famille pendant laquelle grouillent et s'entrechoquent les souvenirs dans la tête de plusieurs protagonistes), si je comprends que tu cherches à exprimer ces frustrations diverses qui sont issues de la névrose globale d'un corps famillial, je trouve en revanche que tu n'y parviens pas. Un très grand nombre de phrases qui se veulent tranchantes sont en fait absconses pour moi. Des exemples .:

Puis ils boivent tous les deux l'air de rien la bouteille de champagne alors que la nuit est encore bleue et qu'il reste des choses à préparer.


Simon se demande s'il y a dans cette dernière phrase une part résiduelle de complaisance, à nouveau ce plaisir des mots qui pourrait grignoter le sens des mots. On ne peut pas enlever toutes les cases, trancher tous les liens. Le père pense-t-il vraiment qu'au fond les femmes aiment les hommes jeunes, froids et solides ?

Il fait partie de ces hommes malheureux qui transportent en presque toute situation (circonstances ?) un miroir symbolique les empêchant d’être naturels plutôt qu’angoissés par leur image.

Son père ne l'avait pas reçue dans ses bras de père. Anne avait voulu fuir dans ses regards vieux et savants. Il (? qui) n'était simplement pas venu, il avait recouvert sa lâcheté d'une chape de pluie. On   (? qui) s'invente des tyrannies à subir mais on s'invente aussi toujours des orgueils tournés sur eux-mêmes.


(…) et elle aimera cette déconvenue à demi programmée

Etc. Je ne relève que certaine choses, mais le texte est tout entier obscur dans le mauvais sens du terme (selon moi) puisque je ne ressens pas que cette confusion soit voulue. Je crois que je comprends ce que tu as voulu exprimer (cette oppression de la famille, ces injustices irrésolues, ces châteaux sexuels en Espagne dans lesquels on est abandonnés par son père et sa mère, ces frères et sœur qui ont parfois la part belle, a qui l'on donne ce que l'on nous à refusé, etc.)

Le thème de fond est riche. mais la forme ne colle pas.

Et pour finir je relève ça, merveille d'inconscient refoulé et très drôle dans le contexte (tu vas m'en vouloir ?)

Elle se souvient quand on l'a prise pour la première fois. C'était un soir de mai et son père n'était pas rentré.

Pour conclure sur une note plus sérieuse, je dirais que j'aimerais bien lire ce texte si tu parvenais à maîtriser les images que tu cherches à projeter dans mon crâne. Avec de courtes saynètes reliées par le fil rouge du deuil (manifestement pas très difficile) de la grand mère. Mais c'est une thématique extrêmement complexe.
As-tu vu le film “Mariage“ d'Altman ?

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Septembre Mer 9 Oct 2013 - 8:49

Un texte très riche et très inquiétant (cela va sûrement ensemble). Je perçois beaucoup d'influences extérieures, notamment cinématographiques - Festen peut-être pour le décors, le château - et Un Conte de Noël pour cette phrase "Anne ne supporte pas Simon. On lui avait promis qu'il ne serait pas là ce soir". C'est comme une scène d'ouverture et l'on sent que ce décors sera ou pourra être le théâtre de choses terribles car il y a comme un souffle (porté par la pensée de Simon et ses appartés avec le père) qui traverse la scène, faisant frémir les hamacs, excitant les sensations et, bien entendu, venant caresser doucement les vieilles choses jusqu'à ce que celles-ci se réveillent.

Comme l'ont souligné les autres avant moi, il y a certes quelques confusions mais j'ai trouvé l'ensemble plutôt clair.

Le personnage du père - outre les échos qu'il déclenche évidemment en moi et auxquels j'essaye tant bien que mal de rester sourde pour pouvoir commenter objectivement ce texte ! - englobe tous les autres. Peter Pan a peut être souligné une contradiction entre le début "les directives pour la sauce tomate" et le reste du portrait. A part cela la conversation entre le fils et le père est un de mes passage préféré, comme une incise dans l'agitation générale. Ses paroles sont comme celles d'un conteur qui se voudrait omniscient mais qui, volontairement ou non (c'est aussi là que réside l'ambiguïté du personnage), est lui-même le personnage central du récit.

En revanche je suis en absolu désaccord avec les autres observations de Peter Pan. "Ta mère considère que ma mère" c'est le début de toute chose, c'est la mise en abime de l'hérédité de chacun, alors oui, évidemment, il y a une lourdeur mais c'est dans ce poids que le sens du texte est à chercher. Personnellement c'est cela qui me touche. De même pour "la frère" ou "la sœur", ces désignations imprécises voire arbitraires participent du mystère général, la grande bête tapie dans l'ombre du château. Quant au décalage entre la sauce tomate et le château... ah... il me faudrait toute une vie pour parler de lui aux autres, leur dire "c'est ça" !

Il me faudrait plus de temps pour mieux commenter car plus je lis plus j'identifie des symboles. Pour finir, je voulais dire que tes personnages féminins, en l'occurrence Anne, me mettent toujours mal à l'aise. J'ai l'impression qu'à travers tous tes textes ce personnage revient régulièrement, avec sa sexualité abyssale, mi-honteuse mi-sournoise... Bref une image étrange que j'ai déjà vu de nombreuses fois chez toi. Je ne l'aime pas (pour des raisons évidentes). Tu me diras si je me trompe.
Septembre
Septembre

Nombre de messages : 197
Age : 33
Date d'inscription : 24/09/2012

https://soundcloud.com/camilleruiz

Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Invité Mer 9 Oct 2013 - 9:10

Je trouve que ça commence bien, très bien même, et puis peu un peu on entre dans une forêt épaisse de souvenirs, de vécus enfouis qui, sans complètement perdre le lecteur, le distraient du fil qu'il a attrapé en début de lecture.
D'ailleurs, ce n'est à mon avis pas ce retour sur un passé intime qui gêne mais plus l'analyse qui accompagne, par exemple tout le passage sur Anne "couchée dans son lit de princesse".
Pareil vers la fin, l'évocation devient confuse, elle me donne en plus l'impression d'être mal reliée, d'avoir été ajoutée après coup.

Peut-être (simple avis) que tu pourrais reprendre en élaguant tout ce qui encombre le chemin, en conservant l'espèce de dépouillement du début, peut-être au moyen de chemins de traverse, convergents bien sûr, et aussi un peu débroussaillés de la trop grande luxuriance de certains passages.
Essayer de pouvoir dire sans démontrer, sans trop appuyer la démonstration, donner à comprendre/voir comme je disais quelque part ailleurs, sais plus où...
Il me semble que peut-être, tu essaies de trop dire, de tout dire (est-ce nécessaire ?) ou de tout concentrer dans une aussi courte nouvelle....

Sinon, je me permets de mentionner les une ou deux influences que ce texte m'évoque : J. Gracq d'abord (le début), puis Festen, pour l'ambiance lourde d'introspection et de non-dits. ....

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Invité Mer 9 Oct 2013 - 9:12

Ah, je vois que Septembre aussi a pensé à Festen....

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Invité Mer 9 Oct 2013 - 15:20

Comme d'habitude vos commentaires concordent avec les doutes que je ressens moi-même vis-à-vis de mes textes. Celui-là, à l'image de beaucoup d'autres, finit par s'embrouiller dans ses thèmes. Cela nuit à l'action (on peut s'y ennuyer), à la clarté (on discerne une matière, mais on la discerne simplement, car la manière est insuffisante, obscure et boiteuse), au symbolisme pourtant mis en place (le sens est trop confus car elliptique, symbolique, foisonnant, et à la fois il y a trop d'explication, de démonstration, plutôt que de l'action ou de l'incarnation).
Je comprends, il faut travailler tout ça.
Vous avez également raison en ce qui concerne les influences. Septembre remarque sans se tromper une typologie transversale de mes personnages féminins. C'est, comme pour le reste des choses abordées, un mélange d'expériences et de concepts réflexifs. Il ne faut pas en faire une vision, une opinion ou une identité plaquée sur toutes les femmes, malgré l'ambition relativement anthropologique (bien que très personnelle) de mes derniers textes.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Legone Mer 9 Oct 2013 - 16:31

Toujours aussi difficile à lire. J'admire vraiment les gens qui font l'effort de finir leur lecture. Je ne peux pas.
Legone
Legone

Nombre de messages : 1121
Age : 50
Date d'inscription : 02/07/2012

Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Peter Pan Mer 9 Oct 2013 - 18:15

Justement je trouve que c’est l’inverse lu-k, j’aurais aimé avoir un peu plus d’explications, en savoir un peu plus sur la psychologie des personnages, ce texte est je trouve trop court pour que je rentre pleinement dedans, tu en dis un peu sur le père, un peu sur la mère, un peu sur le fils... et au final j’ai le sentiment de ne pas connaître cette famille, c’est dommage. Idem pour le gentil noir, je me suis demandé quelle pouvait bien être la symbolique en ce qui le concerne, pourquoi un noir et non pas un homme d’origine malienne ou un Congolais, c’eût été moins péjoratif je pense ; de plus, à part le fait qu’Anne veuille faire l’amour avec lui dans son lit de princesse, le pauvre est assez inexistant littérairement parlant... Enfin bref, je tenais à préciser car je trouve que tu as une belle plume, c’est dommage de ne pas avoir étoffé l’histoire en la trempant dans un peu plus d’encre, mais c’est seulement ce que j’en pense, prends ce qu’il te plaît dans tout ça et ne fais pas attention au reste...
Peter Pan
Peter Pan

Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009

Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Invité Dim 13 Oct 2013 - 10:16

je partage l’avis de ceux qui verraient bien ces vieilles choses défrichées, abouties et agencées de manière à mettre la matière plus en valeur, qu’elle prenne tout son poids.

j’ai moi aussi un sentiment de trop peu ici et là, envie de pouvoir continuer jusqu’au bout sur ces voies que tu ouvres.

tu as raison de parler d’elliptique.
je lis comme une trame, mais c’est bien plus qu’une trame ce n’est pas le bon mot.
prometteuse, en tout cas!

une impression que j’ai déjà eu en te lisant:
parfois tu laisses entrevoir mais on reste sur le seuil, là où une porte grande ouverte inviterait à s’installer confortablement pour s’approprier l’histoire, les personnages, pour avoir un accès plus direct à ce « tout ».
par ailleurs il y a des passages où au contraire on est abruptement immergés dans du "lourd", comme dans le dernier paragraphe.

à propos de "tout", j’aurais plutôt tendance à te dire de garder un maximum de choses, plutôt que de tailler dedans. mais tout en épurant certains détails inutiles par endroits (pas paradoxal pour autant): ce n’est pas facile, mais possible.
parce c’est ce qui est moteur dans ton écriture, ce "tout", et en fait la richesse.
(je pense à ces auteurs russes, comme Dostoïevski)
il est vrai aussi que chaque thème isolé peut donner lieu à un développement à part entière…
c’est au choix.

(j’ai l’impression de répéter ce qui a déjà été dit plus haut, mais je le pense vraiment)

je ne relève pas les petites fautes et incohérences, tu les as certainement déjà repérées.

les trois premières lignes m’ont gênée, dans le sens où elle ne m’ont pas permis d’accéder au décor de manière naturelle.
les mots choisis sont trop appuyés au lieu de suggérer, ce qui ferait monter d’elle même l’atmosphère magique (est-ce le bon mot ?) sans avoir à le dire.
"grand château", par exemple : un château par définition est grand, et beau.
mais là, tu le redis : "très beau". de même avec "au fond d’une forêt", "très loin", "on y accède par un chemin tortueux".

"alors que la nuit est encore bleue" ne m’a pas dérangé: il ne fait pas encore nuit noire.
en revanche,
"Le père parle de promener le chien un matin de printemps."
je n’ai pas compris pourquoi cette phrase était là, en plein milieu.

j’ai beaucoup aimé celle-ci:
"Il n'était simplement pas venu, il avait recouvert sa lâcheté d'une chape de pluie. On s'invente des tyrannies à subir mais on s'invente aussi toujours des orgueils tournés sur eux-mêmes."
et cette autre:
"Depuis elle comprend que l'expérience saccage la pureté et justifie les choses que l'on regrette, permet de tout se pardonner mais d'être intolérant avec les autres."
et puis:
"Au moment où le père lève son verre ses deux enfants ne savent pas s'il est beau ou laid."

que je trouve très fortes.

la violence du dernier paragraphe donne l’impression de quelque chose qui a été définitivement établi, mais dont l’origine remonte à un temps dont les enfants ne peuvent se souvenir, sauf si on leur raconte.
comme dit ici:
"C'est en tout cas tout ce que raconte son père, car lui ne s'en souvient pas."
c’est toujours le père, personnage effectivement central, qui raconte.

alors je me suis demandé : et la version de l’absente qui partage l’origine…?
Septembre parle de la récurrence d’un certain personnage féminin dans tes textes.
mais il y en a un autre, celui de la mère absente.
on ne lui donne pas la parole, on raconte sa parole.
alors le lecteur se demande (enfin je me demande :-)
si elle ne la prend pas, ou ne la prend plus? une sorte d'abandon?
mais ça n’a même pas l’air d’être un sujet, puisqu'elle apparaît ici comme une accusée:
"Et ma mère en est morte"
wow!
ce qui induit sûrement cette dernière phrase.

la remarque de septembre sur la bête tapie dans le château attise également ma curiosité: on aimerait une fois encore en savoir plus.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Invité Dim 13 Oct 2013 - 14:34

tu me diras, peut-être que j'extrapole: quand je parle de l'absence de la mère, c'est une façon de te dire que dans ce texte, même les personnages absents soulèvent des questions...
c'est dire les voies que ça ouvre!
c'est en ce sens qu'il faut le prendre, je tenais à le souligner.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les vieilles choses Empty Re: Les vieilles choses

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum