Exo « Paroles et musique » : Dis-moi Martin, où sont les cuillers

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Il est déjà tard rien n'est encore prêt
Rassure-moi ce pain n'est pas d'hier
Il m'répond : « Darling, be cool sers-toi un express »
Dans la salle, c'est un vrai chantier
Une mère poule perdrait ses petits
Mais Martin dit de n'pas m'inquiéter
« Assieds-toi prends donc un p'tit Brandy »
Martin, dis-moi où sont passées les cuillers
J'ai cherché partout rien dans le buffet
Que des miettes de pain, des touffes de poussière  
Comme toujours on ne fait bien que ce que l'on fait

Il faut que je retrouve, s'arrête la mascarade
Où ces cuillers se cachent, au fond de quels tiroirs
Il faut que je retrouve, cette famille de nomades
J'avoue, que ce jour-là j'ai mis le grand bazar
Dis, dis,

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Quoi, mais quelle idée ! vouloir me venger ?
Dans moins d'une heure on déjeune dans la clairière
Bordée de jonquilles que j'ai planté cet été  
Mesures-tu dans quelle infortune
Tu me mets et j'en suis rouge de confusion
J'entends ma mère : « Il est con comme la lune ! »
Et j'me demande si elle n'a pas raison

Maintenant Martin, dis-moi où sont les cuillers
Il agrafe un sourire à faire tomber les filles
Puis il s'approche et me glisse tout fier
« Pussicat tu sais que j'aime les couverts qui brillent »

Il fallait que je trouve, dans cette maladresse
Le moyen d'en sortir, cela fait bien vingt ans
Que nous nous pratiquons, et nos histoires de fesses
Ne regardent que nous
Oui, mais, mais...
Dis, dis,

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Qu'elles brillent de mil feux, ça c'est bien joli
Cela m'dit pas ce que tu as pu en faire
" Je t'les apporterai à l'arrivée d'nos amis »
Mon Martin est un grand poète
Toujours prêt à mettre mon cœur en émoi  
Mais pour l'heure l'opération secrète
Me fiche des sueurs froides et mon cœur bat

Pour ceux qui veulent savoir où se cachent ce qui brille
Elles sont, vous les voyez, au cœur de ma chanson.
Elles sont plantées là tout près des jonquilles
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir

Spoiler:

C'est super !
Mais je n'ai pas deviné l'original. Ça sonne un peu rock'nroll, non ?

Iris a écrit:C'est super !
Mais je n'ai pas deviné l'original. Ça sonne un peu rock'nroll, non ?

oh ! c'est cool... cela signifie que j'ai réussi mon coup... rock'n'roll... tu n'es pas loin...

Pas trouvé non plus, mais le texte est bien écrit et plein d'humour.

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Il est déjà tard rien n'est encore prêt
Rassure-moi ce pain n'est pas d'hier
Il m'répond : « Darling, be cool sers-toi un express »
Dans la salle, c'est un vrai chantier
Une mère poule perdrait ses petits
Mais Martin dit de n'pas m'inquiéter
« Assieds-toi prends donc un p'tit Brandy »
Martin, dis-moi où sont passées les cuillers
J'ai cherché partout rien dans le buffet
Que des miettes de pain, des touffes de poussière  
Comme toujours on ne fait bien que ce que l'on fait

Il faut que je retrouve, s'arrête la mascarade
Où ces cuillers se cachent, au fond de quels tiroirs
Il faut que je retrouve, cette famille de nomades
J'avoue, que ce jour-là j'ai mis le grand bazar
Dis, dis,

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Quoi, mais quelle idée ! vouloir me venger ?
Dans moins d'une heure on déjeune dans la clairière
Bordée de jonquilles que j'ai planté cet été  
Mesures-tu dans quelle infortune
Tu me mets et j'en suis rouge de confusion
J'entends ma mère : « Il est con comme la lune ! »
Et j'me demande si elle n'a pas raison

Maintenant Martin, dis-moi où sont les cuillers
Il agrafe un sourire à faire tomber les filles
Puis il s'approche et me glisse tout fier
« Pussicat tu sais que j'aime les couverts qui brillent »

Il fallait que je trouve, dans cette maladresse
Le moyen d'en sortir, cela fait bien vingt ans
Que nous nous pratiquons, et nos histoires de fesses
Ne regardent que nous
Oui, mais, mais...
Dis, dis,

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Qu'elles brillent de mil feux, ça c'est bien joli
Cela m'dit pas ce que tu as pu en faire
" Je t'les apporterai à l'arrivée d'nos amis »
Mon Martin est un grand poète
Toujours prêt à mettre mon cœur en émoi  
Mais pour l'heure l'opération secrète
Me fiche des sueurs froides et mon cœur bat

Pour ceux qui veulent savoir où se cachent ce qui brille
Elles sont, vous les voyez, au cœur de ma chanson.
Elles sont plantées là tout près des jonquilles
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir

Eh bien moi, je dis que tu as fait un très joli travail. Bravo !

Dis-moi Martin, où sont les cuillers !
Sans la vidéo je n'aurais pas trouvé
C'est très inventif et bien dans l'esprit de l'excellent Charles Trénet

haoui, là là
c'est drôlement bien torché!
et puis léger, tout ça
ça fait plaisir cette chanson remise en mémoire

didam di dam di di di da dam...
j'aime bien,
c'est absurde et banal
du coup, c'est assez fin!

bien sûr cela reste assez difficile de tenir le rythme, avec l'air tout en lisant...

disons qu'il faut être doué pour le karaoké.

mais ici comme pour tous, c'est intéressant à faire comme exercice:
chanter le texte, sur l'air de la chanson d'origine.

igloo a écrit:bien sûr cela reste assez difficile de tenir le rythme, avec l'air tout en lisant...

disons qu'il faut être doué pour le karaoké.

mais ici comme pour tous, c'est intéressant à faire comme exercice:
chanter le texte, sur l'air de la chanson d'origine.

je te propose une version musicale, bon c'est à l'harmonica, faut s'y faire...
tu laisses passer son petit message de pub du début, ça dure trois secondes...

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Il est déjà tard rien n'est encore prêt
Rassure-moi ce pain n'est pas d'hier
Il m'répond : « Darling, be cool sers-toi un express »
Dans la salle, c'est un vrai chantier
Une mère poule perdrait ses petits
Mais Martin dit de n'pas m'inquiéter
« Assieds-toi prends donc un p'tit Brandy »
Martin, dis-moi où sont passées les cuillers
J'ai cherché partout rien dans le buffet
Que des miettes de pain, des touffes de poussière  
Comme toujours on ne fait bien que ce que l'on fait

Il faut que je retrouve, s'arrête la mascarade
Où ces cuillers se cachent, au fond de quels tiroirs
Il faut que je retrouve, cette famille de nomades
J'avoue, que ce jour-là j'ai mis le grand bazar
Dis, dis,

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Quoi, mais quelle idée ! vouloir me venger ?
Dans moins d'une heure on déjeune dans la clairière
Bordée de jonquilles que j'ai planté cet été  
Mesures-tu dans quelle infortune
Tu me mets et j'en suis rouge de confusion
J'entends ma mère : « Il est con comme la lune ! »
Et j'me demande si elle n'a pas raison

Maintenant Martin, dis-moi où sont les cuillers
Il agrafe un sourire à faire tomber les filles
Puis il s'approche et me glisse tout fier
« Pussicat tu sais que j'aime les couverts qui brillent »

Il fallait que je trouve, dans cette maladresse
Le moyen d'en sortir, cela fait bien vingt ans
Que nous nous pratiquons, et nos histoires de fesses
Ne regardent que nous
Oui, mais, mais...
Dis, dis,

Dis-moi Martin, où sont les cuillers
Qu'elles brillent de mil feux, ça c'est bien joli
Cela m'dit pas ce que tu as pu en faire
" Je t'les apporterai à l'arrivée d'nos amis »
Mon Martin est un grand poète
Toujours prêt à mettre mon cœur en émoi  
Mais pour l'heure l'opération secrète
Me fiche des sueurs froides et mon cœur bat

Pour ceux qui veulent savoir où se cachent ce qui brille
Elles sont, vous les voyez, au cœur de ma chanson.
Elles sont plantées là tout près des jonquilles
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir
Pour dresser la table il suffit de les cueillir

Ah j'adore !
Mais jamais je n'aurais trouvé ce dont il s'agissait, même si je trouvais au texte un côté jazzy. J'avoue que l'inspiration que tu as là me laisse baba ! Je note l'idée du jardin aux cuillères dans les jonquilles. J'y ajouterai des coquetiers et du coup tu portes en partie la responsabilité de mes âneries breliennes !!! ;-))

hahaha,
yep
pardon j'ai honte, ceci n'étant pas un commentaire
je brandis mon seul et unique multipass
et je file tout doux,
houlàouiouioui...

c'est bon, je sais où est la sortie
pas besoin de vert ni de rouge...
Ü

J'ai été mis dans le doute à cause du "rock" (j'ai cherché un moment du côté d'Eddy Mitchel).
Mais ça marche très bien.
Ce cher Charles (qui était radin) avait fait une pub pour un insecticide sur cette chanson, où il brandissait une bombe aérosol en chantant : "il suffit pour ça de Wizard dans la maison".

aseptans a écrit:J'ai été mis dans le doute à cause du "rock" (j'ai cherché un moment du côté d'Eddy Mitchel).
Mais ça marche très bien.
Ce cher Charles (qui était radin) avait fait une pub pour un insecticide sur cette chanson, où il brandissait une bombe aérosol en chantant : "il suffit pour ça de Wizard dans la maison".

la vache, je préfère mes cuillers !!!

la vache, je préfère mes cuillers !!!

et tu as bien raison, elles sont excellentes !
Je trouve que ton texte se suffirait presque à lui-même tout seul, sans lien musical, tant il regorge de poésie et d'harmonie, je trouve que l'ensemble est fluide et bien tenu.
En le comparant à la musique, c'est encore mieux bien entendu, j'apprécie l'originalité, le ton et ce que tu en as fait. Bravo.

Excellent de chez excellent !
Et la video harmonica non merci
car chanter avec les mêmes inflexions que Trenet c'est trop bien et on peut voir l'étendue du travail que tu as fait quand on a les paroles originales en même temps qu'on chante les tiennes et on se marre d'autant plus
rimes respectées esprit farfelu rythme et fantaisie
Trenet est respecté c'est... trés net
et c'est jubilatoire

Pussicat, non vraiment
on y revient à celui-là, oui.
parce que comme Vincent M. et Tizef, entre autres, tu as placé la barre très haut.
et c'était difficile, comme rythme à tenir!
alors, vexée de m'être autant pris les pieds dans le rythme (oui parce qu'il faut aussi se mettre à la place de comment le chante l'exoteur, et pas toujours facile du premier coup!), j'ai rechanté ton exo.
jusqu'à ne plus me prendre les pieds que trois fois dans le truc.
si on allie difficulté et inventivité, on ne peut que reconnaître la valeur de ton exo.

(j'en profite pour te dire que quand je parlais de Polka, c'était suite à ton post d'harmonica, sauf que déplacé dans le fil discussion, ça devenait effectivement incompréhensible)

oh le super texte qui se suffit à lui même ! je ne boude pas mon plaisir lorsque je le relis sans la musique. Et avec, à la façon de Trénet, c'est tout aussi bon.
La classe !

merci à tous mes lecteurs et à Iris pour cet exo de luxe.

Pas mal du tout, mais sans la vidéo je n'aurais pas su de quelle chanson il s'agissait.

Je reviens sur cet exo là, car il est
"Ma préférence à moi"