Exo express ce soir 20 h

Pour les mordus, les intrépides, pour ceux qui ont bouclé leurs préparatifs et pour ceux qui s'en fichent... consignes minimales, texte court , prose ou poésie

J'ai bien envie et donc vais essayer , même si j'ai pas encore mon nouvel ordi et si le vieux me le permet.
C'est lui qui fait la loi ;-)

Bises coline !

Gobu en sera. Maintenant, 20h, là c'est moins sûr...

Même pas sûre d'être à l'heure moi même !!!
Bises Kilis
Hi Gobu

Sans doute pas ce soir, mais en différé, si je trouve du temps ! :-)

ah moi aussi, 'veux bien !

Super !
Et j'ai réussi à faire à manger en un temps record !

je vais me faire un thé et je reviens.
Vous pouvez parler entre vous.

Bonsoir MC coline, bonsoir alice.

Tu vas bien, Kilis ?

Dommage que Abstract ne soit pas de la partie, ça fait une éternité qu'elle n'a pas participé à un exo...

On attend qu'Alice soit là ?

I'm here, mais ma connexion se limacifie un peu !

Bon, entre ta limacification, l'ordi déconnant de Kilis et les menaces que mon protecteur de PC détecte , je me demande si on va y arriver !

Consignes : 24 décembre 20 h18. La sonnette retentit...
La dernière phrase devra comporter le verbe intervertir.


En 1500 signes

GO

24 décembre 20 h18. La sonnette retentit...
ça fait partie des consignes ? :-))

coline Dé a écrit:Tu vas bien, Kilis ?

Pardon, j'étais au téléphone.
Ouii ça va comme après une énorme bronchite ;-)

coline Dé a écrit:En 1500 signes

espaces et signaux de fumée compris ?

coline Dé a écrit:Bon, entre ta limacification, l'ordi  déconnant de Kilis et les menaces  que mon protecteur  de PC  détecte , je me demande si on va y arriver !

Consignes : 24 décembre 20 h18. La sonnette  retentit...
La dernière phrase devra comporter le verbe intervertir.


En 1500 signes

GO

Ok.

Oui Alice, ça fait partie. C'est le point de départ.

Ha bonne idée cet exo ! Suis tellement nase que je serai vachement en retard mais je vais le faire !

Tu peux prendre tout ton temps, Sahkti, on n'est pas débordés !
Gobu n'a pas encore pointé son nez !

je viens de finir mon texte, mais je ne sais pas compter les signes avec ce machin ! Tant pis, au jugé, ça doit faire moins de 1500...

Bleu de nuit

24 décembre 20 h18. La sonnette retentit…
Matthieu ouvrit les yeux. Sa chambre était bleue de nuit.
Déjà la nuit ?
Il sentait la fin proche mais la repoussait tant bien que mal. Pourtant il faudrait partir.
Il n’y avait plus personne de toute façon.
Lentement il s’assit sur le bord du lit. Avec des gestes rouillés, il mit ses pantoufles aplaties.
Le gamin insistait à la porte, il fallait lui ouvrir avant qu’il ne brise le bouton de la sonnette.
« Eh papy, t’es là !? » criait-il.
Matthieu tourna difficilement la poignée. Le battant découvrit peu à peu le visage bleu comme le ciel.
« Putain j’ai cru que t’avais clamsé ! Refais pas ça, hein ? Tu viens ? »
Le vieil homme opina du bonnet.
« En pyj’ ? »
Il répéta le même geste.
Le gamin était mieux habillé que d’habitude ; il avait mis une ceinture, et son pantalon ne glissait plus le long de son caleçon. Une façon comme une autre de souligner l’événement.
Il tendit à Matthieu la mallette.
« C’est tout c’que tu m’as demandé. J’ai fait gaffe à tout ranger pour pas que ça se pète. »
Le vieillard sourit, et une larme perla dans son œil chassieux. Il suivit le gosse jusqu’à la voiture.

Les ombres noires sur la route se mouvaient telles des oublis.
C’était bientôt la fin.

Le gamin gara la voiture devant les grilles austères.
Il prit la pelle et le vieil homme lui emboîta le pas sur les chemins où il avait épuisé ses chaussures des centaines de fois. Les morts murmuraient.
Les corps intervertis, Matthieu pourrait enfin se finir : c’était ce qu’il fallait.

coline Dé a écrit:je viens de finir mon texte, mais je ne sais pas compter les signes avec  ce machin ! Tant pis, au jugé, ça doit faire moins de 1500...

http://www.compteurdelettres.com/ ?

La nuit est noire, la déco blanche, l'ambiance bleutée avec des touches d'argent et moi je suis écarlate, dépeignée mais contente : tout est prêt je n'ai plus rien à faire, excepté un petit passage par la salle de bain pour me mettre au diapason : fourreau de satin gris, perles et lèvres givrées...
La sonnette m'arrache l'oreille.
Déjà ?
Oui.
Un instant j'imagine : C'est le fleuriste, il me livre une énorme gerbe de roses jaunes...

Non, c'est Solange. Elle doit venir me rapporter Méline, qui aura miraculeusement retrouvé la bonne gouttière pour rentrer dans son appartement...Mais ça c'est fini, jamais plus je ne lui confierai ma chatte !
Je remets mes mules, je ne vais pas ouvrir pieds nus...
Une idée me traverse et me fait sourire : si c'était Ellen ?
Je me souviens comme elle avait la peau douce... on avait treize ans, on s'exerçait à embrasser avec la langue ; je n'aimais pas vraiment ça, mais j'adorais la toucher, comme on palpe de la soie...
Oh, j'aimerais que ce soit elle ! Ca me donnerait l'occasion de faire mon coming out, moi aussi !
Une vie normale, aujourd'hui, ça implique quand même nettement moins de routine qu'avant.
J'ai presque l'impression d'être anormale à force d'être normale... ou c'est le contraire ?
Oh merde, les bretelles de mon soutif dépassent...
- Oui, j'arrive !
La sonnette fait des pointillés. C'était la marque de mon père. Comme une politesse, ne pas insister. Il m'embrassait comme ça aussi, des petits baisers picorés. Il voulait tellement ne pas peser...

Et tout à coup, je sais : c'est Loïc. Il est revenu. Il a un énorme bouquet de lilas dans une main et un enfant d'environ deux ans dans l'autre. Un enfant café au lait. Quand j'ouvre, il a un sourire hésitant. Puis il lâche tout, bouquet, gamin, il m'empoigne et m'embrasse à en tomber... Le petit demande «  Papa ? C'est elle, Maman ? »
Et fermement, il dit « Oui ! Et j'emmerde les évidences !»

Maintenant, elle joue " Al-gérie fran-çaise, Al-gérie fran-çaise"

La serrure accroche un peu, il faudrait la graisser. Dans l'ouverture, les faces hilares et déjà rouges de mes beaux-frères : « ce n'est que nous ! »
C'est ce que je vois.

On ne pourrait pas intervertir ?

Merci Alice pour le compteur ! ( j'ai dépassé, tant pis, je ne coupe pas)
L'atmosphère de ton texte est mystérieuse avec cet enfant bleu... mais la dernière phrase me chiffonne :"Les corps intervertis, Matthieu pourrait enfin se finir : c’était ce qu’il fallait."
D'une part " se finir" est maladroit ( on emploie généralement cette expression dans un tout autre sens) et le " c'était ce qu'il fallait" a un côté injonction pas très compatible avec le reste du texte ( ou alors j'ai mal compris)

Bon, qu’est-ce que je disais… Oui, tu parles d’un Noël ! Pas de neige, pas de sapin, pas de crèche pas de dinde… oui, t’as raison, sauf moi, ok. Pas de bûche. Mais veux-tu que je te dises, de tout ça je m’en fous. Pasque tout ça, c’est du flan. Tiens à propos, il doit  en rester un dans le fff…fond du fri…go ! Yes ! Hum, la date est un peu dépassée… ou alors… on disait qu’on était pas le 24 mais le 2, qu’on était pas en décembre mais en août, qu’on était pas en  2013 mais en… je peux pas lire, c’est effacé. On s’en fout. Après tout, pourquoi seraient-on conformistes ? On est pas des moutons, hein, mon biquet ? Oh ne me regarde pas de travers, je sais que t’aime pas que je t’appelle ainsi mais, mon biquet, qu’est-ce que je risque, hein ? C’est pas comme si t’étais encore vivant, C’est pas comme si tu pouvais encore faire aller ta grande gueule, mon biquet. C’est pas comme si tu pouvais encore me cogner, mon bi….
Tiens, on a sonné !
On a sonné ?
Qui a sonné ?

Pas grâve, resonnez, musettes !

« Il est sonné, le divin enfant, jouez hautbois, resonnez musettes… »

Y’a pas, mais parfois, j’ai comme l’impression que j’intervertis un peu tout.

Comme vous pouvez le constater, mon ordi et moi, on est pas au meilleur de notre forme ;-)

Je vous souhaite à tous et toutes un très joyeux Noël.

Ton ordi peut-être, toi, relevant de bronchite, j'imagine assez bien, mais en revanche ton écriture me semble en pleine forme ! Resonnez, musette, ça résonne bien chez moi aussi ( les nouvelles générations ont peut-être moins ça dans l'oreille...)
Bon Noël, Kilis, plein de bonnes choses et de douceur...

bonsoir,
il est un peu tard je sais... j'ai lu ta proposition coline et cela m'a fait penser à ce brave Roger Labarbe... il est gentil, un peu barré mais gentil.

24 décembre, 20h18, la sonnette retentit...
- Monsieur Labarbe ?
- Oui
- Roger Labarbe
- Euh, oui... en personne
- Vous nous avez été chaudement recommandé par votre société...
- Ah, ah, ah, vu le froid qu'il fait dehors... hum, je vous écoute.
- Le temps presse. Vous allez retirer l'épine que nous avons dans notre chaussure.
- L'épine... ?
- C'est une expression, je ne parle pas de sapin mais de noël.
- Noël... ?
- Je ne parle pas du prénom mais de la fête, du petit Jésus dans la crèche, de l'âne, des rois mages et... et...
- Et... ?
- Du Père Noël ! on se comprend maintenant, on est sur la même ligne ?
- Ligne... ?
- C'est encore une expression, je ne parle pas de ce que vous pensez, je ne suis pas né de la dernière pluie glacée monsieur Labarbe, faut pas me la faire, je parle contrat, je parle mission et je dis go soldat go, parce qu'il est 20h21 et dans neuf minutes pile poil, je vous veux dans notre hypermarché en rouge et blanc micro à la main.
- D'accord... mais pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ? alors où c'est rangé tout ça... vous voulez bien m'attendre cinq minutes, je fouille, farfouille, je m'habille et je suis à...
- Je crains de devoir me répéter mais nous n'avons pas cinq minutes, ni devant nous, ni avec nous, rien nous n'avons rien, alors vous prenez vot' barda fissa, vous vous changez dans la voiture et je vous débarque sur le parking, entrée livraison, l'équipe est prévenue, mes gars vous attendent.
- OK, OK ! vous êtes pressé... parfait. Cinq minutes, c'est une expression... vous comprenez ? une expression. Lorsque je vous ai dit : « vous voulez bien m'attendre cinq minutes... », cela voulait dire : je n'en ai pas pour longtemps, c'est une expression, comme euh... « on ne va pas y mettre toute la journée »... je ne suis pas sûr que ce soit la bonne d'ailleurs... on ne va pas y prendre toute la journée... on ne va pas y mettre toute la journée... (Roger se gratte la tête)... bref, quelque chose dans le genre, vous voyez ?
- Quelle heure est-il ?
- Quelle heure est-il... ? très bonne question... alors, quelle heure est-il... pour le savoir, il faut que je retrouve mon portable... oh, vous faites bien de me poser cette question, j'ai besoin de mon trousseau de clés aussi, je ne peux pas partir sans mon trousseau, c'est impossible, c'est impossible... alors, où est-ce que j'ai posé mon portable... qu'est-ce que j'ai fait en arrivant ? (Roger marche en parlant, de long en large, puis en rond dessinant des cercles de plus en plus grands) j'ai ouvert l'armoire, c'est ça, j'ai retiré mes bottes, j'ai jeté ma veste... sur le canapé, et je suis allé... dans la salle de bain ! voilà, la salle de bain... voyons, voyons... (Roger s'absente et revient tout fier) c'est bien ça, il était là ! c'est dingue la mémoire, il suffit de se concentrer un peu et vous remontez le fil, c'est une mécanique, cela m'a toujours fasciné... c'est une machine à remonter le temps, la mémoire... vous avez un stock de souvenirs dans cette fichue caboche, c'est... c'est fou, non ? pourquoi se casser la tête à chercher, à inventer des trucs et des bidules alors qu'il suffit de réfléchir, tout est là, autour de nous, il suffit de regarder...
- La barbe !
- Oui ?
- Je dis la barbe ! stop ! taisez-vous ! je n'en peux plus de vous écouter déblatérer vos inepties, c'est insupportable ! vous êtes insupportable, et je crains que nous n'ayons fait une grave erreur. Nous allons en rester là monsieur... Labarbe, j'ai assez perdu de temps. Et puis, et puis, je vous le dis en face, monsieur... je n'ai rien à faire avec quelqu'un qui « jette » sa veste sur son canapé. Je ne vous salue pas !
Blam !
-Pffffuuuu ! tout de même, je ne savais plus quoi inventer pour le faire déguerpir, voilà qui finit bien.
Et l'année prochaine on intervertit. C'est toi qui iras t'inscrire à l'intérim des Père-Noël. Tu m'entends Roger ? Roger ? Où-est ce qu'il est passé çui-là... Roger ?

Holala, j'ai sombré dans le canapé et Morphée m'a kidnappée, voilà qu'il me libère; je vais essayer de le faire ce matin. Désolée :-(

désolée pour la consigne coline, je crois avoir fait sauteur le compteur...

ALICE : Drôle d'ambiance, pas mal de mystère dans ton texte, c'est plaisant (même si à mon avis, un ou deux trucs on dû m'échapper). J'aime bien cette atmosphère lourde, ça colle assez bien à Noël dans ma tête.

COLINE : J'aime bien cette succession de personnage, le rythme qui s'accélère et ici aussi, un texte qui ne se dévoile pas complètement, une part du mystère demeure; pas mal.

KILIS : Un bon format qui dit beaucoup en peu de phrases, j'aime beaucoup. Il y a de la vivacité, une pointe de cruauté juste comme il faut, bien vu !

PUSSICAT : Rhaaa la pression du soir de Noël… pauvre Père Noël. Ta manière de décrire la frénésie du moment me paraît parfaite, tout est là, on sent monter la tension et c'est une scène très palpable.

Alice : j'aime bien ton texte, c'est pas la joie comme chanterait le fantôme de Salvador... j'aime l'ambiance, cette écriture délicate, avec des mots justes... et je sais combien il est difficile de faire simple, et délicat... même dans le morbide bleuté.. n'y a t-il pas paradoxe entre le début de ton texte et la fin ? Il sentait la fin proche mais la repoussait tant bien que mal. / Les corps intervertis, Matthieu pourrait enfin se finir : c’était ce qu’il fallait. ... je trouve "enfin se finir" moyen
coline : noir, blanc bleu, argent, rouge écarlate, satin gris... ça ce sont les préparatifs, du feux d'artifice à venir.. sauf que... j'adore ton texte, une réussite totale ! bravo, je me suis régalée à le lire. ah la belle famille ! faudrait la tuer à la naissance )))
Kilis : c'est bref, glaçant, méchant, et cruel à souhait... un noël au rabais qui rabote !
Sahkti : génial ! texte magnifique, belle écriture, une histoire tenue de bout en bout avec cette irruption soudaine comme une acné juvénile du prétexte "communiste. Marxiste-léniniste"... excellent ! et puis cette inversion de Noël entre le solstice d'été et celui de l'hiver accrochée à la nécessité de la prime des congés payés,  belle trouvaille !

Pussi : les consignes sont faites pour être aménagées, tordues transgressées, tu sais bien !
Oui, ce brave Roger Labarbe ! Il a eu bien raison de ne pas se laisser faire, non mais, pour un salaire de misère lui foutre une pression pareille !!! ton texte reflète bien la fébrilité générée par ces putain de fêtes qu'on a beau préparer à l'avance, y a toujours un truc qui foire à la dernière minute !

Sahkti : Ah, super ! J'adore le coup du marxisme léninisme et de Noël en juin, c'est jubilatoire ! Et le double salto arrière pour retomber sur tes pattes, vraiment bien vu. Un très bon texte !

Gobu est demandé au parloir !

Coline : Beaucoup d'humour colinesque, l'idée me plaît et la chute est réussie :-)
Kilis : C'est concis(tant), et noir à souhait (le « fff…fond du fri…go  » m'a fait rire, je n'ai pas compris tout de suite pourquoi tu avais écrit comme ça !)
Pussicat : Complètement barré tu veux dire ! Le dialogue est vivant, la tension bien retranscrite, et la pagaille de noël aussi.
Sahkti : Un petit texte poétique, et nostalgique... Tout en douceur. C'est joli l'idée de la fête décalée.

(bon, c'est pas demain la veille que je ferai des commentaires de plus de deux lignes :-)))

Haaa Gobu, ça valait la peine d'attendre pour découvrir un grand classique revisité ! C'est de saison et aussi bien ficelé que la dinde mangée par certains ce soir :-)

Joyeux Léon !


Cité Métro- pôle, quartier Nord, bâtiment des  Luth 1

20h18

On sonne à ma porte.

Je vais ouvrir : c’est le Père Léon, mon voisin.

Il étrenne sa solitude ce soir, sa femme s’est tirée ce matin emportant sa hotte, son grand four, son réfrigérateur, ses petits fours, son canapé–saumon, ses canapés-foie gras  et le grand lit vers lequel il cheminait chaque soir en se trainant et en gémissant Hu Hu Hu.
Longtemps qu’ils ne lutinaient plus guère ces deux là. Passaient leur vie à s’enguirlander, à s’envoyer des piques et tutti frutti. Faut dire que lui n’était pas un cadeau, oh non, fallait se farcir sa tristesse et elle, on la prenait souvent pour une dinde.

- Rentrez Père Léon, je ne vous attendais pas, mais entrez.

- Hu Hu Hu , je suis celui que plus personne n’attend, que plus personne n’attendra jamais. Elle devait m’offrir des marrons glacés ce soir et  je me retrouve chocolat.

-Ben moi ce qui me rase, c’est d’être celui que tout le monde attend ! Et ce soir je n’ai aucune envie de parcourir le monde, traîneau-boulot-dodo ça me barbe ! Si vous voulez, on échange !

Le visage de Léon s’éclaira !

- Vrai Père Noël ? On échange nos identités ?

- Prenez ma  houppelande, et mes  six rennes,  et partez faire le tour du monde !

- C’est clair, je fonce !!! Joyeux Noël, Père Noël !

- Vous n’oublierez pas d’intervertir quatre lettres sur vos cartes de visite, n’est ce pas Joyeux Léon ?

20h30

- Ho Ho Ho,  ma bottée, ma sirène, ma poupée de Noël, tu peux sortir de la cheminée, ton mari est parti visiter les toits du monde entier et moi je vais pouvoir te visiter toi et ton dentier !

-Hi Hi Hi , intervertir vos deux êtres, son humeur et ton humour, mon plus beau cadeau de tous les temps !!