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s'ouvrir
la bouche
par terre
glacée
le drap
déchire
les doigts
chassé
le souffle
reprend
c'est un cerceau
c'est une sphère
une lèvre tendue
le livre ouvert
c'est une marge
contre le mythe
le corps appelle
le vent sur lui
entre dans la chambre maintenant sa respiration pour passer aux cils des persiennes
et va à ta peau comme un fruit mûrir
et tout ton corps tout ton corps comme une main s'ouvrir
la bouche
par terre
glacée
le drap
déchire
les doigts
chassé
le souffle
reprend
c'est un cerceau
c'est une sphère
une lèvre tendue
le livre ouvert
c'est une marge
contre le mythe
le corps appelle
le vent sur lui
entre dans la chambre maintenant sa respiration pour passer aux cils des persiennes
et va à ta peau comme un fruit mûrir
et tout ton corps tout ton corps comme une main s'ouvrir
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: 123
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les choses devant moi, je ne les touche pas
sauf toi - une fois que ta main tombait comme finit le jour
dehors c'est un peu gris
mais sous mes yeux le monde est toujours clair
dix mille paupières tremblent sur ma vie
auprès de toi j'avais rêvé chaque soir
j'avais le coeur qui connaissait son chemin
la nuit était une fête que nous aimions tous deux
tu t'étais fait une raison des sursis
un visage t'était un maquillage précaire
mais la tête est un soleil
heureux comme jamais
3
tu peux briser le vent aux joues de tes talons
sur ton dos planter cèdres, marronniers, amandiers... fouiller ta poitrine
de toutes les feuilles ordinaires
pour que leur linge devinsse chair
séché aux étoiles
pour que s'engouffre le vent
au piano de tes côtes
entrez tous ensemble, messieurs les astres
mâchons les journées comme un air d'opéra
le ruban à tes doigts prend des airs de soleil
je ne sais s'il faut s'entretenir de la joie, de ta voix
les fruits restent chargés comme des mystères
ton ombre est plus fraîche dans ma gorge
ta silhouette se découpe un peu partout, légère
le jour tombe comme des cheveux sur tes épaules
et je prête mes yeux à tous pour que tout refleurisse
les choses devant moi, je ne les touche pas
sauf toi - une fois que ta main tombait comme finit le jour
dehors c'est un peu gris
mais sous mes yeux le monde est toujours clair
dix mille paupières tremblent sur ma vie
auprès de toi j'avais rêvé chaque soir
j'avais le coeur qui connaissait son chemin
la nuit était une fête que nous aimions tous deux
tu t'étais fait une raison des sursis
un visage t'était un maquillage précaire
mais la tête est un soleil
heureux comme jamais
3
tu peux briser le vent aux joues de tes talons
sur ton dos planter cèdres, marronniers, amandiers... fouiller ta poitrine
de toutes les feuilles ordinaires
pour que leur linge devinsse chair
séché aux étoiles
pour que s'engouffre le vent
au piano de tes côtes
entrez tous ensemble, messieurs les astres
mâchons les journées comme un air d'opéra
le ruban à tes doigts prend des airs de soleil
je ne sais s'il faut s'entretenir de la joie, de ta voix
les fruits restent chargés comme des mystères
ton ombre est plus fraîche dans ma gorge
ta silhouette se découpe un peu partout, légère
le jour tombe comme des cheveux sur tes épaules
et je prête mes yeux à tous pour que tout refleurisse
Cerval- Nombre de messages : 286
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