Liberté?

J'ai quitté l'heure inquiète
J'ai attendu l'heure calme,
La paix d'alveoles de ruche
est dans la douceur
du jour nouveau qui s'étire,
tandis que Eluard et Aragon
dorment dans mes livres,
je parcours la liberté
et ses fins nuages Mauves..
Je ne vois que toi
sur la terre dorée et verte
et dans le fruit qui tombe
chaud comme un vieux souvenir
ton miroir circule à travers moi..
Dans les boucles transparentes de juillet
mon rêve à tes confins
de vagues et de neige..
Horloge de mer
où se fondent la nacre et le corail.
Le silence est fait d ombres
...et de plumes
...de fleurs et d'arômes inconnus..
d'étoiles de mer..
de bleu ..de turquoise..
Pourtant la main qui te caresse
s'arrête à l orée du desert
sur la bordure de la côte
dans un monde oµ la mort
jette ses coups de fouet
des enfants Palestiniens meurent
et les sanglots s abandonnent
dans la misère des plaines..
Je voudrais la même lumière
pour tous..
le chemin est long
et la victoire trahie
par tous ces cris qui s'élèvent.
Vois tu l'oiseau sans ailes?
l'arbre sans ses branches?
la rose sans ses épines?
Ma soeur la bas pleure
Le buisson n a pas caché
le sang versé du peuple..
parfois je me demande
"mais d'où suis je ?"
"qu arrive t il?"

et une vague se soulève
telle une paupière
un jour ,en nait un éclair
de lippe de tigre.




Josy

Bonjour. Un petit mot ici ?
http://www.vosecrits.com/t10392-presentez-vous-ici

Quant à votre texte, propose ou poésie ? Merci.

bienvenue
un texte tout en douceur

Les libertés prises avec la ponctuation et cette mise en forme très mécanique, avec des coupures saccadées qui finissent par donner une allure mathématique au texte, m'ont tenue quelque peu en-dehors de celui-ci, désolée. il comporte certes des tableaux intéressants mais quelques images faciles prennent le dessus sur cela, dommage.
A vous lire dans un autre texte pour un autre avis et bonne route sur ce site.

Je vois deux textes en un :
Le premier, sur l'heure calme, très poétique, apaisant. L'autre sur l'inquiétude, la souffrance des autres.
Si votre idée est de mixer les deux thèmes, tel quel pour moi ça embrouille le lecteur (enfin la lectrice).Tant qu'à jouer ce procédé, le jouer à fond.

J'adore: "Dans les boucles transparentes de juillet
mon rêve à tes confins
de vagues et de neige..."

josy a écrit:J'ai quitté l'heure inquiète
J'ai attendu l'heure calme,
La paix d'alveoles de ruche
est dans la douceur
du jour nouveau qui s'étire,
tandis que Eluard et Aragon
dorment dans mes livres,
je parcours la liberté
et ses fins nuages Mauves..
Je ne vois que toi
sur la terre dorée et verte
et dans le fruit qui tombe
chaud comme un vieux souvenir
ton miroir circule à travers moi..
Dans les boucles transparentes de juillet
mon rêve à tes confins
de vagues et de neige..
Horloge de mer
où se fondent la nacre et le corail.
Le silence est fait d ombres
...et de plumes
...de fleurs et d'arômes inconnus..
d'étoiles de mer..
de bleu ..de turquoise..
Pourtant la main qui te caresse
s'arrête à l orée du desert
sur la bordure de la côte
dans un monde oµ la mort
jette ses coups de fouet
des enfants Palestiniens meurent
et les sanglots s abandonnent
dans la misère des plaines..
Je voudrais la même lumière
pour tous..
le chemin est long
et la victoire trahie
par tous ces cris qui s'élèvent.
Vois tu l'oiseau sans ailes?
l'arbre sans ses branches?
la rose sans ses épines?
Ma soeur la bas pleure
Le buisson n a pas caché
le sang versé du peuple..
parfois je me demande
"mais d'où suis je ?"
"qu arrive t il?"

et une vague se soulève
telle une paupière
un jour ,en nait un éclair
de lippe de tigre.




Josy

Heureux de te lire à nouveau. La "vague qui se soulève comme une paupière" c'est grandiose! Sincèrement.

Bises,

F.

je me suis laissé porter par ma lecture
mais je ne comprends pas la... lippe du tigre...

Frédéric Prunier a écrit:je me suis laissé porter par ma lecture
mais je ne comprends pas la... lippe du tigre...

Et les "paupières comme des vagues", vous comprenez ? La lippe, la gueule, la bouche du félin, comme on dit la gueule d'un canon...Licenciae poetarum...je réponds en place de l'auteur, mais bast !

Merci de faire preuve de modération dans votre ton à l'égard des autres membres du site.

... michelie.... euh... faut pas vous mettre dans cet état... z'êtes un peu sur les dents ces temps-ci ?

pour moi et d'instinct, la lippe est plus proche de faire la moue, comme un enfant qui fait du boudin... parce qu'il est vexé... un peu comme j'imagine votre mécontentement devant mon incompréhension....
alors qu'en lisant ce texte j'attendais plutôt un final en complément de la vague exprimée juste avant.... quelque chose qui submerge grâce à un coup de griffe acéré ...


pour complément de mon dire, ci-dessous petit copié-collé de la définition du mot lippe...


LIPPE, subst. fém.
A. −
1. Lèvre (inférieure) épaisse et proéminente. Lippe disgracieuse, pendante. Au lieu des lèvres épaisses, de la lippe inférieure si forte, des lèvres minces (Léautaud, Journal littér.,1915, p. 200).Un vieux cheval qui remue sa lippe (Montherl., Démon bien,1937, p. 1291).
− P. méton. Mouvement accusé de la lèvre qui traduit généralement l'insatisfaction, le mécontentement. Synon. moue.Gavroche (...) dépensait en une lippe démesurée toute la sagacité de sa lèvre inférieure (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 341).
♦ Loc. verb., fam. Faire la/sa lippe. Avancer la lèvre inférieure généralement sous l'effet d'une insatisfaction, d'un mécontentement. Synon. bouder, faire la moue.Tu fais la lippe avec ta lèvre inférieure si tu n'es pas content (Adam, Enfant Aust.,1902, p. 411).Christophe faisait sa lippe dédaigneuse (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1442).V. bousard ex. de Balzac.
Région. (Canada). ,,Faire la lippe. Pleurnicher.`` (Canada 1930)
2. Vieilli, péj., au plur. Lèvres épaisses et proéminentes. Un gros homme (...), deux lippes pour lèvres (Goncourt, Journal,1866, p. 292).Ce sourire amène sur les grosses lippes de Marianne un sourire (Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 123).
B. − P. anal., rare. Renflement, boursouflure. La chair de sa face retombait en lippes sur sa gorge (D'Esparbès, Tumulte,1905, p. 305).
Prononc. et Orth. : [lip]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1195 lipe « lèvre inférieure épaisse et proéminente » (Ambroise, Guerre sainte, 2508 ds T.-L.); ca 1205 faire la lipe « faire la moue » (Renart, éd. E. Martin, XVII, 529). Empr. au m. néerl.lippe « lèvre »; le mot s'est répandu dans la plus grande partie du domaine gallo-roman. Fréq. abs. littér. : 46.


bien à vous deux,

Frédéric Prunier a écrit:... michelie.... euh... faut pas vous mettre dans cet état... z'êtes un peu sur les dents ces temps-ci ?

pour moi et d'instinct, la lippe est plus proche de faire la moue, comme un enfant qui fait du boudin... parce qu'il est vexé... un peu comme j'imagine votre mécontentement devant mon incompréhension....
alors qu'en lisant ce texte j'attendais plutôt un final en complément de la vague exprimée juste avant.... quelque chose qui submerge grâce à un coup de griffe acéré ...


pour complément de mon dire, ci-dessous petit copié-collé de la définition du mot lippe...


LIPPE, subst. fém.
A. −
1. Lèvre (inférieure) épaisse et proéminente. Lippe disgracieuse, pendante. Au lieu des lèvres épaisses, de la lippe inférieure si forte, des lèvres minces (Léautaud, Journal littér.,1915, p. 200).Un vieux cheval qui remue sa lippe (Montherl., Démon bien,1937, p. 1291).
− P. méton. Mouvement accusé de la lèvre qui traduit généralement l'insatisfaction, le mécontentement. Synon. moue.Gavroche (...) dépensait en une lippe démesurée toute la sagacité de sa lèvre inférieure (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 341).
♦ Loc. verb., fam. Faire la/sa lippe. Avancer la lèvre inférieure généralement sous l'effet d'une insatisfaction, d'un mécontentement. Synon. bouder, faire la moue.Tu fais la lippe avec ta lèvre inférieure si tu n'es pas content (Adam, Enfant Aust.,1902, p. 411).Christophe faisait sa lippe dédaigneuse (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1442).V. bousard ex. de Balzac.
Région. (Canada). ,,Faire la lippe. Pleurnicher.`` (Canada 1930)
2. Vieilli, péj., au plur. Lèvres épaisses et proéminentes. Un gros homme (...), deux lippes pour lèvres (Goncourt, Journal,1866, p. 292).Ce sourire amène sur les grosses lippes de Marianne un sourire (Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 123).
B. − P. anal., rare. Renflement, boursouflure. La chair de sa face retombait en lippes sur sa gorge (D'Esparbès, Tumulte,1905, p. 305).
Prononc. et Orth. : [lip]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1195 lipe « lèvre inférieure épaisse et proéminente » (Ambroise, Guerre sainte, 2508 ds T.-L.); ca 1205 faire la lipe « faire la moue » (Renart, éd. E. Martin, XVII, 529). Empr. au m. néerl.lippe « lèvre »; le mot s'est répandu dans la plus grande partie du domaine gallo-roman. Fréq. abs. littér. : 46.


bien à vous deux,

Vous n'avez rien répondu. Vous avez fait appel au dictionnaire. Vous avez été chercher l'agent de police, en quelque sorte ! sourire. Rassurez-vous, Monsieur Pommier, je ne suis pas sur les dents, non plus sur les rotules.

NB : la lippe est bien la lèvre inférieure...Selon votre CP. Vous deviez comprendre-ergo- que la lippe du tigre, c'est sa lèvre au lieu d’essayer de commettre (et en plein vol) des turpitudes avec la mouche drosophile ...

Cordialement, etc.

M.

je vous ai répondu simplement que l'emploi du mot lippe associait, d'après moi,
plus une image de lèvre molle que de crocs prêts à mordre.

c'est tout,
c'est un commentaire.

mais si vous ne le supportez pas ou le trouvez trop incongrue, et bien tant pis pour vous, je l'assume malgré tout,
et cela ne m'empêchera pas de commenter
en bien ou pas, vos textes
parce que ici
Le lecteur commente et exprime ce qu'il ressent
l'auteur lit et en retire ce qu'il veut
ou pas
c'est le principe du lieu.

voilà,
alors range ton agressivité ok ?

1) Merci d'utiliser ce fil pour vos échanges, sous peine de voir le fil du texte verrouillé:
http://www.vosecrits.com/t14138-discussions-autour-de-nos-textes

2) Michelie, merci de modérer le ton de vos interventions, comme déjà demandé.

ai je le droit de répondre aux interrogations de ce vaste monde?


non


je garde ma poésie dans mon intimité
on y entre ou pas...


mais merci à tous pour vos passages
et vos ressentis

liberté

liberté


je crie ton nom


j offre une bise à mon poète préferé

Frederic

Frédéric Prunier a écrit:je vous ai répondu simplement que l'emploi du mot lippe associait, d'après moi,
plus une image de lèvre molle que de crocs prêts à mordre.

c'est tout,
c'est un commentaire.

mais si vous ne le supportez pas ou le trouvez trop incongrue, et bien tant pis pour vous, je l'assume malgré tout,
et cela ne m'empêchera pas de commenter
en bien ou pas, vos textes
parce que ici
Le lecteur commente et exprime ce qu'il ressent
l'auteur lit et en retire ce qu'il veut
ou pas
c'est le principe du lieu.

voilà,
alors range ton agressivité ok ?

Seul Dieu me tutoie " Tu ne tueras point, etc.", les ramasse-mégots se doivent, à mon égard, d'employer le voussoiement, doux aux natures sourcilleuses, ce qui est mon cas. Ne connaissez-vous pas ce que l'on nomme les antiphrases, monsieur Abricotier ? la poésie est essentiellement un jeu langagier où les fripons que nous sommes (voyez ma générosité qui me fais vous inclure - vous ! - dans la troupe azuréenne des enfants d'Erato !) soumettent les vocables à la question, subvertissent les acceptions, empapaoutent sans corps gras la sémantique.
Je ne suis pas "agressif", monsieur Néflier : je suis amusé !
Je vous embrasse.
M.

josy a écrit:liberté

liberté


je crie ton nom


j offre une bise à mon poète préferé

Frederic

Je t'embrasse en retour, ma Josy !