Hisse

Hisse



..............pagne
...............................- suive/me
me...........- deux : voix
deux voix qui accompagnent/  poursuivent/me
..............................................................à côté de moi

(l’oreille ) :          
(et c’est un verre qui se casse)
................ne plus
...............................- y aura
un ciel entier déchiré
- tout le ciel déchiré
mais pour toujours
               
ne/ y aura/plus
et quelque chose d’épais
qui en coule
- mais ce n’est pas la pluie

pagne
...............................- suive/me
me..........- deux : voix
(une pierre) :
- vous pourrez vous sécher, ici
...............sec, mais bientôt : quelle soif
...............vers cette pierre
-Oh comme vous m’avez repris/ votre passage
- si lourd/Je
le poids d’une compagnie de contrebasses
nous et.................à côté/de moi
plus il n’y aura
et ce sont/ de petits bruits/autour

ya du tangage et du roulis
le poème a glissé
bris
tessons de sens
attention lever les pieds
pas piétiner nuages
gardez les étoiles pour un dessert d'écume

Ce beau poème ténébreux -plein d'éclats, de chuchotis, et jaloux de ses mystères- je l'ai relu en imaginant qu'il décrit une musique.
Et du coup, d'autres portes s'ouvrirent, pop-up comme les coquelicots de Pussicat, quelque chose de grand comme du Boulez a surgi dans les entrailles de mes oreilles quelque chose d'in-ouï!

Sûrement une porte à ouvrir, merci de l'avoir suggérée.
Je t'avoue avoir oublié le contexte de cet écrit. Et ne pas en retrouver de trace,

sauf celle-ci sur un autre forum:

"ah oui, la typographie. Aléatoire, mon cher Watson, aléatoire. Ou presque Comme des bruits de pluie, alors : tu les disperses
il y a une "voix" principale: l'oreille, avec une fonction d'oreille, qui écoute, et une fonction d"acteur", une oreille italique, qui se déplace, répond (à la pierre)
et un décor de bruits Je dirais "comme des acouphènes" Une pluie acouphène
et des cassures ou des inversions, comme si je parlais une langue étrangère, mal maîtrisée. Avec mes mains, et ton écoute, pour guider le sens


Le souci est que ce texte est trop court
ou trop long, c'est selon. Mais surtout trop court"


Je pense qu'il y avait un rêve, et des bruits. Et les acouphènes avec lesquels je dois vivre depuis toujours.
Du Boulez, sûrement....

Toujours ces deux voix et cette occupation de l'espace.
Comme des empreintes à suivre ou à perdre.
A voix haute... il y aurait quelque chose à trouver.