Travaille ! les jours sont comme la nuit.
+2
post scriptum
Pussicat
6 participants
Page 1 sur 1
Travaille ! les jours sont comme la nuit.
La glace a figé son sourire téméraire.
Aucunes fissures ne rigolent sauvages.
L'aurore blessure ses élans mitigés.
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage.
Sillonne le trait dur. La main sur la cognée
trace et frappe carré le bois chantant des jours,
toujours devant, l'oeil vif. Tords le serpent dément.
Déglace le jus sur et bois matin la vie.
L'aurore blessure ses élans mitigés.
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage.
Son radeau torchonné craque de souvenirs
bien trop lourds à porter, bien trop loin du rivage.
Bats-le chaud, bats-le rouge et frissonne l'envie.
Grince les crocs sur crocs, sens la fissure ouverte
qui demande et réclame et s'étire sous le feu.
Déshabille ton corps, mèche-le de fierté.
Son radeau torchonné craque de souvenirs
bien trop lourds à porter, bien trop loin du rivage.
L'aurore bleuissante effarouche ses yeux,
et la voilà debout, la voilà qui se lève,
comme si rien n'était, comme sortie d'un rêve.
Travaille ! les jours sont comme la nuit.
Aucunes fissures ne rigolent sauvages.
L'aurore blessure ses élans mitigés.
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage.
Sillonne le trait dur. La main sur la cognée
trace et frappe carré le bois chantant des jours,
toujours devant, l'oeil vif. Tords le serpent dément.
Déglace le jus sur et bois matin la vie.
L'aurore blessure ses élans mitigés.
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage.
Son radeau torchonné craque de souvenirs
bien trop lourds à porter, bien trop loin du rivage.
Bats-le chaud, bats-le rouge et frissonne l'envie.
Grince les crocs sur crocs, sens la fissure ouverte
qui demande et réclame et s'étire sous le feu.
Déshabille ton corps, mèche-le de fierté.
Son radeau torchonné craque de souvenirs
bien trop lourds à porter, bien trop loin du rivage.
L'aurore bleuissante effarouche ses yeux,
et la voilà debout, la voilà qui se lève,
comme si rien n'était, comme sortie d'un rêve.
Travaille ! les jours sont comme la nuit.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Travaille !
Je trouve le titre nul, enfin c'est l'impression que j'ai eu en le relisant ce matin, d'où cette seconde version.
La glace a figé son sourire téméraire.
Aucunes fissures ne rigolent sauvages.
L'aurore blessure ses élans mitigés.
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage.
Sillonne le trait dur. La main sur la cognée
trace et frappe carré le bois chantant des jours,
toujours devant, l'oeil vif. Tords le serpent dément.
Déglace le jus sur et bois matin la vie.
L'aurore blessure ses élans mitigés.
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage.
Son radeau torchonné craque de souvenirs
bien trop lourds à porter, bien trop loin du rivage.
Bats-le chaud, bats-le rouge et frissonne l'envie.
Grince les crocs sur crocs, sens la fissure ouverte
qui demande et réclame et s'étire sous le feu.
Déshabille ton corps, mèche-le de fierté.
Son radeau torchonné craque de souvenirs
bien trop lourds à porter, bien trop loin du rivage.
L'aurore bleuissante effarouche ses yeux,
et la voilà debout, la voilà qui se lève,
comme si rien n'était, comme sortie d'un rêve.
Travaille !
La glace a figé son sourire téméraire.
Aucunes fissures ne rigolent sauvages.
L'aurore blessure ses élans mitigés.
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage.
Sillonne le trait dur. La main sur la cognée
trace et frappe carré le bois chantant des jours,
toujours devant, l'oeil vif. Tords le serpent dément.
Déglace le jus sur et bois matin la vie.
L'aurore blessure ses élans mitigés.
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage.
Son radeau torchonné craque de souvenirs
bien trop lourds à porter, bien trop loin du rivage.
Bats-le chaud, bats-le rouge et frissonne l'envie.
Grince les crocs sur crocs, sens la fissure ouverte
qui demande et réclame et s'étire sous le feu.
Déshabille ton corps, mèche-le de fierté.
Son radeau torchonné craque de souvenirs
bien trop lourds à porter, bien trop loin du rivage.
L'aurore bleuissante effarouche ses yeux,
et la voilà debout, la voilà qui se lève,
comme si rien n'était, comme sortie d'un rêve.
Travaille !
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
Allez, je tente de donner mes impressions.
Je trouve les deux strophes en italique magnifiques. Ce monologue intérieur est très réussi. Ce vers surtout :
"Déglace le jus sur et bois matin la vie."
Le cadre bleuté, glacé d'un matin résilient est très bien posé par la première strophe :
"Aucunes fissures ne rigolent sauvages.
L'aurore blessure ses élans mitigés."
Les sonorités aussi et le trajet lexical : "ravage/rivage/radeau/rêve"
Par contre, je rejoins vos doutes sur le titre. L'opposition entre la trivialité sociale du " Travaille !" et l'onirisme, l'intériorité blessée, se pansante en pensant,est trop brutale.
Pour rejoindre les sonorités de ce poème, j'entendrais mieux : "Réveille !" à la fin du poème.
Le titre : Vers rivage éveil
Voilà, j'espère ne pas être trop intrusif dans ce rêve partagé.
Merci pour ce texte et au plaisir.
Je trouve les deux strophes en italique magnifiques. Ce monologue intérieur est très réussi. Ce vers surtout :
"Déglace le jus sur et bois matin la vie."
Le cadre bleuté, glacé d'un matin résilient est très bien posé par la première strophe :
"Aucunes fissures ne rigolent sauvages.
L'aurore blessure ses élans mitigés."
Les sonorités aussi et le trajet lexical : "ravage/rivage/radeau/rêve"
Par contre, je rejoins vos doutes sur le titre. L'opposition entre la trivialité sociale du " Travaille !" et l'onirisme, l'intériorité blessée, se pansante en pensant,est trop brutale.
Pour rejoindre les sonorités de ce poème, j'entendrais mieux : "Réveille !" à la fin du poème.
Le titre : Vers rivage éveil
Voilà, j'espère ne pas être trop intrusif dans ce rêve partagé.
Merci pour ce texte et au plaisir.
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 43
Date d'inscription : 18/11/2011
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 43
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
Ou encore : Vers ravage éveil
...
...
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 43
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
Echo :
"Encore frissonnant
Encore frissonnant
Sous la peau des ténèbres
Tous les matins je dois
Recomposer un homme
Avec tout ce mélange
De mes jours précédents
Et le peu qui me reste
De mes jours à venir.
Me voici tout entier,
Je vais vers la fenêtre.
Lumière de ce jour,
Je viens du fond des temps,
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Épargne encore un peu
Ce que j’ai de nocturne,
D’étoilé en dedans
Et de prêt à mourir
Sous le soleil montant
Qui ne sait que grandir."
Jules Supervielle, "La fable du monde"
"Encore frissonnant
Encore frissonnant
Sous la peau des ténèbres
Tous les matins je dois
Recomposer un homme
Avec tout ce mélange
De mes jours précédents
Et le peu qui me reste
De mes jours à venir.
Me voici tout entier,
Je vais vers la fenêtre.
Lumière de ce jour,
Je viens du fond des temps,
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Épargne encore un peu
Ce que j’ai de nocturne,
D’étoilé en dedans
Et de prêt à mourir
Sous le soleil montant
Qui ne sait que grandir."
Jules Supervielle, "La fable du monde"
post scriptum- Nombre de messages : 252
Age : 43
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
et si a la place de travaille ( qui ne vaut rien qui vaille, le travail évidemment)
une aurore encor'
une aurore encor'
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
je connaissais Zao Wou Ki, j'aimais Nicolas de Staël,
et toi j'te dis oui !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
l'équilibre est là, tu as trouvé ton fil... déroule le lentement et de toutes tes forces !!!
et toi j'te dis oui !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
l'équilibre est là, tu as trouvé ton fil... déroule le lentement et de toutes tes forces !!!
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
merci pour vos commentaires.
Et puis, tente post scriptum, tente ! tes impressions sont les bienvenues. Et d'ailleurs je vais suivre tes conseils et travail...ler sur ce titre qui ne me plaît mais alors pas du tout... merci ! et re-merci pour cet écho à Jules Supervielle.
bonjour Fred et merci de me suivre et de m'encourager comme tu le fais, j'apprécie infiniment... et je peux le dire maintenant, sans toitu, jamais je ne serais là où je suis aujourd'hui. Il faut accepter la vérité Fred, et elle est toute simple : c'est bien toitu et personne d'autre qui m'a prise par la main et m'a guidée sur ce chemin.
Je referme la parenthèse. Je ne comprends pas tes références... Zao Wou Ki, Nicolas de Staël, c'est une image, un pont que tu jettes ? Zao Wou Ki, tu l'as vraiment rencontré ? et pourquoi citer ces deux immenses peintres contemporains, ces deux montagnes ? mots / peinture ? cela m'intéresse... peux-tu me répondre ?
je te donne raison post scriptum, je suis nulle pour titrer mes textes et cela ne date pas d'hier... j'ai toujours été nulle dans ce domaine, excepté quand le titre est là et déclenche l'écriture comme "L'Auvent bleu" par exemple, un texte en prose que j'avais écrit pour un exo... il y avait dans ce titre comme une magie, outre le jeu de mots involontaire : Love en bleu, qui s'est opérée.post scriptum a écrit:Par contre, je rejoins vos doutes sur le titre. L'opposition entre la trivialité sociale du " Travaille !" et l'onirisme, l'intériorité blessée, se pansante en pensant,est trop brutale.
Pour rejoindre les sonorités de ce poème, j'entendrais mieux : "Réveille !" à la fin du poème.
Et puis, tente post scriptum, tente ! tes impressions sont les bienvenues. Et d'ailleurs je vais suivre tes conseils et travail...ler sur ce titre qui ne me plaît mais alors pas du tout... merci ! et re-merci pour cet écho à Jules Supervielle.
si j'adoptais ta proposition, cela signifierait que rien n'a changé - "encor'" - et que le personnage se lève comme d'habitude... or ce n'est pas le cas ici... il s'est passé quelque chose, ou alors tu as mal lu le texte.So-Back a écrit:et si a la place de travaille ( qui ne vaut rien qui vaille, le travail évidemment)
une aurore encor'
bonjour Fred et merci de me suivre et de m'encourager comme tu le fais, j'apprécie infiniment... et je peux le dire maintenant, sans toitu, jamais je ne serais là où je suis aujourd'hui. Il faut accepter la vérité Fred, et elle est toute simple : c'est bien toitu et personne d'autre qui m'a prise par la main et m'a guidée sur ce chemin.
Je referme la parenthèse. Je ne comprends pas tes références... Zao Wou Ki, Nicolas de Staël, c'est une image, un pont que tu jettes ? Zao Wou Ki, tu l'as vraiment rencontré ? et pourquoi citer ces deux immenses peintres contemporains, ces deux montagnes ? mots / peinture ? cela m'intéresse... peux-tu me répondre ?
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
si j'adoptais ta proposition, cela signifierait que rien n'a changé - "encor'" - et que le personnage se lève comme d'habitude... or ce n'est pas le cas ici... il s'est passé quelque chose, ou alors tu as mal lu le texte.
encor' dans le sens de renouvellement , donc de changement,
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
"...L'aurore blessure ses élans mitigés.So-Back a écrit:si j'adoptais ta proposition, cela signifierait que rien n'a changé - "encor'" - et que le personnage se lève comme d'habitude... or ce n'est pas le cas ici... il s'est passé quelque chose, ou alors tu as mal lu le texte.
encor' dans le sens de renouvellement , donc de changement,
Bleue, la nuit crache clair son passé ; beau ravage."
"L'aurore blessure ses élans mitigés." toutes, donc invariablement... il s'est passé quelque chose pendant cette nuit, ce sommeil, que le monologue - la voix intérieure - écrit en italique, décrit.
Donc cette "Aurore" nouvelle, "bleuissante", qui "effarouche ses yeux" ne peut-être comme les autres.
Aussi je ne comprends pas le sens que tu donnes à "encor'" synonyme pour moi d'égal à.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
Que c'est beau!
Je trouve le titre parfait.
Il ne faut pas imaginer le travail uniquement sous la forme du travail salarié, de l'exploitation, le travail est la condition d'une expression intense, riche, personnelle.
http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/lusage-des-formes
Je trouve le titre parfait.
Il ne faut pas imaginer le travail uniquement sous la forme du travail salarié, de l'exploitation, le travail est la condition d'une expression intense, riche, personnelle.
http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/lusage-des-formes
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
Annie a écrit:Que c'est beau!
Je trouve le titre parfait.
Il ne faut pas imaginer le travail uniquement sous la forme du travail salarié, de l'exploitation, le travail est la condition d'une expression intense, riche, personnelle.
http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/lusage-des-formes
je te remercie Annie, ton commentaire me touche. Tout comme post scriptum, je sais la valeur de ton "travail", aussi je mesure ce que vous me dites à l'aune de vos oeuvres respectives.
j'ai douté... et je doute encore... je reconnais une faiblesse chez moi : donner un titre, et c'est primordial... à chaque fois ou presque je me tords l'esprit, je me fais des noeuds dans la tête : trouver un TITRE !
quand j'ai lu les arguments de post scriptum, je les ai trouvé convaincants... maintenant, tu me fais douter parce que c'était bien mon intention première, je pensais le titre comme cela, comme tu l'écris.
aussi une question. quand tu écris : "Je trouve le titre parfait.", duquel parles-tu ?
"Travaille ! les jours sont comme la nuit" ou bien "Travaille !" dans sa forme simple, dense et direct.
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
"Travaille" me suffit comme titre, percutant ; mais la suite ne me dérange pas. Et comme dernier vers, c'est bien.
J'aime beaucoup le renvoi à des métiers, bois et fer, forge et cognée.
Il n'y a que cette expression "Aucunes fissures" qui me paraît inutilement alambiquée, surtout au pluriel, je comprends tout simplement "des fissures", alors je ne vois pas ce que ça apporte.
J'aime beaucoup le renvoi à des métiers, bois et fer, forge et cognée.
Il n'y a que cette expression "Aucunes fissures" qui me paraît inutilement alambiquée, surtout au pluriel, je comprends tout simplement "des fissures", alors je ne vois pas ce que ça apporte.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
J'aime beaucoup le renvoi à des métiers, bois et fer, forge et cognée.Annie a écrit:"Travaille" me suffit comme titre, percutant ; mais la suite ne me dérange pas. Et comme dernier vers, c'est bien.
J'aime beaucoup le renvoi à des métiers, bois et fer, forge et cognée.
Il n'y a que cette expression "Aucunes fissures" qui me paraît inutilement alambiquée, surtout au pluriel, je comprends tout simplement "des fissures", alors je ne vois pas ce que ça apporte.
Tout à fait, je l'ai senti comme cela.
"Aucunes fissures" , je ne sais quoi répondre... je l'ai écrit très vite et je voulais le laisser tel quel, comme un témoignage d'un état des choses... je reconnais ses faiblesses mais je n'y toucherai pas... il restera tel quel.
Pour le titre, j'utilise souvent ce procédé d'inclure le titre dans le texte, là pour fermer, parfois à l'intérieur...
"Travaille" suivi de ce point d'exclamation me fait penser à un tremblement comme un coup sur la table suivi d'ondes, un réveil... aussi lorsque post scriptum m'a suggéré "Vers rivage éveil", cela m'a paru plus séduisant dans la forme... encore aujourd'hui... et pourtant je me dis que ce titre menaçant, lancé comme un ordre est d'une efficacité magnifique... that's the question...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Travaille ! les jours sont comme la nuit.
"la nuit crache clair" Bien joué !
Bonjour Pussicat, je suis heureux moi aussi de retrouver ton écriture. Et ce texte me parle, rythmiquement me rappelle un peu ma manière de concevoir la pulsation, notamment dans ces coupures de langage, dans ces butées, dans ces sonorités qui cognent ou se laissent couler.
Je ne suis pas très amateur de néologismes mais ceux-là ne me semblent pas placés artificiellement, comme c'est souvent le cas dans beaucoup de poèmes. Non, il y a du "travail" là-dedans. Et c'est agréable à dire.
ça me plaît, quoi.
Bonjour Pussicat, je suis heureux moi aussi de retrouver ton écriture. Et ce texte me parle, rythmiquement me rappelle un peu ma manière de concevoir la pulsation, notamment dans ces coupures de langage, dans ces butées, dans ces sonorités qui cognent ou se laissent couler.
Je ne suis pas très amateur de néologismes mais ceux-là ne me semblent pas placés artificiellement, comme c'est souvent le cas dans beaucoup de poèmes. Non, il y a du "travail" là-dedans. Et c'est agréable à dire.
ça me plaît, quoi.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|