Quand

quand le vent laisse un ciel étonnamment lustré
quand enfin cesse la pluie, mille odeurs s'invitent
quand mes pas m'entraînent vers l'imaginaire jour
quand vivre s'écoute et se respire sans fin

mon regard se pose
ma prunelle lit
ma vision s'impose
mon attention vit

quand le bruit s'associe au silence pour jouir
quand l'éphémère prolonge les émotions
quand les couleurs adoptent l'éternel décor
quand vivent les humains réconciliés enfin

mon rythme suppose
ma cadence suit
ma retenue ose
mon tempo aussi

quand le futur invente la notion d'envie
quand l'avenir se bâtit sur un roc amour
quand croire stimule les passions ardentes
quand aimer offre ses émotions immortelles

mon âge s'expose
ma vieillesse rit
mon époque prose
ma période fuit

Caen, ville aux cent clochers
quand je m'hypertrophie
Caen, vers la Normandie
quand j'entends résonner

çà t'as pas plu , condremon
pourtant, quand , c'est une conjonction, et là t'aurais pu faire comme si, faire comme cela

Quand sa main prendra la sienne
Quand son regard croisera le sien
Quand leur bouche dira les mêmes mots
Quand les bruits se seront enfuis
Quand le vent et la pluie seront amis
Quand le merle sifflera l’envie
Quand la paix des âmes indiquera le chemin
Quand les ailes des colombes noires et blanches
Quand la différence ne fera plus de résistance

quand les cancans sont volcan
du Vatican alors boucan
et ce carcan de cet encan
voit le volcan siège du quand

quand supposez que
si simultanément
sinon également
puisque comme souvent
lorsque vous pensez
a la suite

C'est quand la suite quelconque
Avec une gueule de quand
Lorsqu'au sein de ce Vatican
A la con dans tous les coins
Et le siège en volcan
Se lèveront des triques
A la mode de Caen





* NB l'absence H- à hérétique est velue euh...voulue

je rebondis

à la mode de Caen
gardant son quant-à-soi
elle refusait les tripes
car son trip
c'était quand
a Caen, soi disant
elle levait le siège
pour voir les gueules
du Vatican

ah les cancans, sur le cancan

candide, ou canaille
Cancalais, cancrivore

Amusant.. mais un peu trop en miroir à mon goût.
Je pense qu'il faut laisser le texte vivre sa vie, faire face aux lecteurs,même faire front, une fois qu'on l'a lancé.

Le poème initial est une belle méditation sur le temps
(qui passe, comme le train, le café etc... mille blagues connues depuis que j'étais petite fille).

je suis d'accord, mais j'ai poussé le bouchon
merci

quand on cabotine
que l'on joue de la rime
le trop plein est ultime
c'est l'effet vitrine