(pas pour l'instant)
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(pas pour l'instant)
Ici tout arbre est sergent
Au pied, les emblavées, les andins, et la discipline des essertes
c’est toutes recrues, et alignements
ils longent la sinuosité de la rive, ses pleins-ventres, ses déliés
De tout petits déliés
De défilé en défilé, on déserte
En haut vers les herbes bleues,
bouche piquante qui fouille le souffle, le soulève loin dessus terre
Instants volés
à revenir la cuisse garenne
en muscle et chairs effilochées
petits os qui crient le long de l’échine comme des
toitures où s’arrachent les bourrasques
Monter c’est rompre
C’est fuir vers le vif, et la couleur
de défilé en défilé, de place en assise
Là, blanc et sec,
ou rien qu’un peu de sang de ronce sur la lame du barbier
Ici la reverte partagée avec les abeilles
Et la montagne souffle
Distribue ses rafales toutes-aures
où tu reçois tout à la fois le sanglier, le plomb qui le tue
et les marcassins qui hurlent dans le passage
De défilé en défilé, on déserte
Jusqu’à l’eau perdue
Le plaisir naquit du manque
Et tu embrasses cette fount à pleine bouche
tes lèvres osant à peine dire qu’elles ont joui
parmi les petits glands semés dans l’elzière
- mais l’as-tu remerciée
ses bras de source grands-ouverts
Au pied, les emblavées, les andins, et la discipline des essertes
c’est toutes recrues, et alignements
ils longent la sinuosité de la rive, ses pleins-ventres, ses déliés
De tout petits déliés
De défilé en défilé, on déserte
En haut vers les herbes bleues,
bouche piquante qui fouille le souffle, le soulève loin dessus terre
Instants volés
à revenir la cuisse garenne
en muscle et chairs effilochées
petits os qui crient le long de l’échine comme des
toitures où s’arrachent les bourrasques
Monter c’est rompre
C’est fuir vers le vif, et la couleur
de défilé en défilé, de place en assise
Là, blanc et sec,
ou rien qu’un peu de sang de ronce sur la lame du barbier
Ici la reverte partagée avec les abeilles
Et la montagne souffle
Distribue ses rafales toutes-aures
où tu reçois tout à la fois le sanglier, le plomb qui le tue
et les marcassins qui hurlent dans le passage
De défilé en défilé, on déserte
Jusqu’à l’eau perdue
Le plaisir naquit du manque
Et tu embrasses cette fount à pleine bouche
tes lèvres osant à peine dire qu’elles ont joui
parmi les petits glands semés dans l’elzière
- mais l’as-tu remerciée
ses bras de source grands-ouverts
'toM- Nombre de messages : 278
Age : 68
Date d'inscription : 10/07/2014
Re: (pas pour l'instant)
musical
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
Re: (pas pour l'instant)
Quand la violence des éléments se laisse conter à pas de loup, au gré des laisses de vent... Poète, ô, débarqué, tu as emporté dans ta besace
des embruns de soleil.
des embruns de soleil.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: (pas pour l'instant)
Chaque fois que je le lis je fais un autre voyage...
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: (pas pour l'instant)
Oui, tu as raison.
On ouvre la besace, et c'est elle qui écrit le nouveau voyage.
La main ramasse, ouvre et ferme la besace.
Et la besace fait le poème.
Un jour je me ferai un recueil, Les écrits de la besace.
On ouvre la besace, et c'est elle qui écrit le nouveau voyage.
La main ramasse, ouvre et ferme la besace.
Et la besace fait le poème.
Un jour je me ferai un recueil, Les écrits de la besace.
'toM- Nombre de messages : 278
Age : 68
Date d'inscription : 10/07/2014
Re: (pas pour l'instant)
Lieu source qu'on a dans sa besace et qu'on retrouve à chaque petit caillou.
Les écrits de la besace...:)
Les écrits de la besace...:)
Re: (pas pour l'instant)
la première strophe me rebute un peu par l'accumulation de vocabulaire rare (mais c'est mes goûts perso). La suite est très jouissive : sensations rudes et même abrasives, contrastes, mouvements qu'on perçoit très bien même si le territoire reste assez onirique tant les sensations se bousculent.
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