L’Île Bleue
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L’Île Bleue
L’Île Bleue
Do I never wonder ? You don’t know
You’ll never follow and I’ll never show *
…
......des Mots
Les mots.... Die Wörten
mots et paroles
......Vocum vox/ des voix la voix
Words and words, Dires/ und dichten
entre nous/ in meinen Ohren/ grandes ouvertes
Words and/und Wörten
......die ich höre
froissés mais aussi précis que l’amer. .... au loin
et/. ......comme des racines
me parles-tu
assis et attendant que le soleil
attendant que tu me dises, ce qui ne va pas
…
L’espace qui sépare les pierres
s'appelle : le bond, qui va de pierre à pierre
et de bond en bond, vers l’île qui est devant l’île
de révolution en commencement
de désoubli en traverse
l’île est ce qui est loin, insoumis
…
Entre les oiseaux, les palissades, les replis vers l’est
se guette le rayon ni vert ni bleu
le capitaine ne s’appelle personne
ne plonge que dans le brouillard
- et ce silence comme un mal dans les reins
car entre nous c’est bien un rivage
avec ses tempêtes, ses partances
ses estrans interminables, ses dérives, ses refuges
Il manque le bruit, et le sang qui me dissipe
Silence dans les canalisations de ses moteurs
…
La vigie surveille les bruits de bottes les démineurs, les bouteilles
à la mer, eaux lourdes, et la chute d’Icare
Amers et cheminées brouillards gris
tes bras larges qui capturent et qui relèguent
Varechs amers et cheminées les cheveux gris de la multitude
à brûler/ amers et cheminées cheveux de cendre
…
Elle a fait demi-tour du monde, de Malaisie l’eau Cactus Tree
there’s no return back to the springs
- so let me/ let me/
draw me and let me/ let me dry, again to death
again with my twelve milligrams a liter of natron
and my little blue cap
wrapped with seaweeds and laminarias
as the pharoah kings
…
Jusqu’à points de phares
sous l’étoile du faucon, algues rousses
bestiaire peaux et poils collés, trempures d’os
braconne la fougère rouge et ton ventre chien et loup dans la pluie tiède
à se taire pierres morses
et pachydermes
…
Ceci n’est pas une pipe
ou juste un fourneau, à peine éteint/ un meuble ciré
comme une image de René Magritte
où la lumière du soir porte sur la maison du pêcheur
la tiédeur de ta rémanence (ou de mon effacement)
Et la nuit
ce Chien à l’œil unique qui monte la garde
devant ton épaule étoilée
Is that what you hear ? the coming of the sea ?
And I am waiting/ for the land*
(la Maison du Pêcheur à Raguenes Décembre 2016)
*Sandy Denny - The Sea
Do I never wonder ? You don’t know
You’ll never follow and I’ll never show *
…
......des Mots
Les mots.... Die Wörten
mots et paroles
......Vocum vox/ des voix la voix
Words and words, Dires/ und dichten
entre nous/ in meinen Ohren/ grandes ouvertes
Words and/und Wörten
......die ich höre
froissés mais aussi précis que l’amer. .... au loin
et/. ......comme des racines
me parles-tu
assis et attendant que le soleil
attendant que tu me dises, ce qui ne va pas
…
L’espace qui sépare les pierres
s'appelle : le bond, qui va de pierre à pierre
et de bond en bond, vers l’île qui est devant l’île
de révolution en commencement
de désoubli en traverse
l’île est ce qui est loin, insoumis
…
Entre les oiseaux, les palissades, les replis vers l’est
se guette le rayon ni vert ni bleu
le capitaine ne s’appelle personne
ne plonge que dans le brouillard
- et ce silence comme un mal dans les reins
car entre nous c’est bien un rivage
avec ses tempêtes, ses partances
ses estrans interminables, ses dérives, ses refuges
Il manque le bruit, et le sang qui me dissipe
Silence dans les canalisations de ses moteurs
…
La vigie surveille les bruits de bottes les démineurs, les bouteilles
à la mer, eaux lourdes, et la chute d’Icare
Amers et cheminées brouillards gris
tes bras larges qui capturent et qui relèguent
Varechs amers et cheminées les cheveux gris de la multitude
à brûler/ amers et cheminées cheveux de cendre
…
Elle a fait demi-tour du monde, de Malaisie l’eau Cactus Tree
there’s no return back to the springs
- so let me/ let me/
draw me and let me/ let me dry, again to death
again with my twelve milligrams a liter of natron
and my little blue cap
wrapped with seaweeds and laminarias
as the pharoah kings
…
Jusqu’à points de phares
sous l’étoile du faucon, algues rousses
bestiaire peaux et poils collés, trempures d’os
braconne la fougère rouge et ton ventre chien et loup dans la pluie tiède
à se taire pierres morses
et pachydermes
…
Ceci n’est pas une pipe
ou juste un fourneau, à peine éteint/ un meuble ciré
comme une image de René Magritte
où la lumière du soir porte sur la maison du pêcheur
la tiédeur de ta rémanence (ou de mon effacement)
Et la nuit
ce Chien à l’œil unique qui monte la garde
devant ton épaule étoilée
Is that what you hear ? the coming of the sea ?
And I am waiting/ for the land*
(la Maison du Pêcheur à Raguenes Décembre 2016)
*Sandy Denny - The Sea
'toM- Nombre de messages : 278
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Date d'inscription : 10/07/2014
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