Don du poème

Tenez ! Dessous l’écorce est l’enfant de mon rire !
Froid, limoneux, l’étal en sa plaine de cire,
Sous la tourbe bréhaigne inspira ! Et le temps
Qu’un apôtre begaye un cantique du vent
Le monde avait gercé, et du fond des abysses
Ligneux, fier, impatient, tel était né mon fils.

Qu’il semblait frêle encore à l’aune des ramées
Qui vont arborisant souples dans les nuées !
Toi qui doucis les fronts, Ô muse balsamique,
Ceins-le d’aube velours, coiffe le de musique,
Tu sauras l’abriller puisqu’il n’est plus de moi,
Dictame ouvre tes mains sur ses tempes de roi !

Un poème au vocabulaire très précieux, presque daté. Ça sonne joliment à l'oreille mais (pardonne mon manque de culture flagrant !) ça ralentit quelque peu la compréhension à mon goût. Limoneux, bréhaigne, balsamique, dictame... on se croirait revenu au XIXe siècle ! Le "Ô muse" me gêne aussi un peu, toujours pour la même raison. C'est dommage parce que l'ensemble est très mélodieux.

Ton monde n'est peut-être tout simplement pas le mien, mais je reconnais en tout cas l'excellent travail.

Spoiler:

Concernant le "1 seul texte par semaine et par section" il faut savoir que ce n'est pas en semaine glissante mais en semaine calendaire. Donc si d'aventure l'on s'avisa de poster un poême le samedi et autre en lundi il ne nous en dût cuire parce qu'à lundi commenceroit autre semaine... Certes la semaine glissante serait plus juste et plus simple de comprenette mais chez VosE c'est comme ça !

Pour le vocabulaire je ne sens guère le XIXè que plutôt un XIV-XVIème assez indéfini et un rien rabelaisien qui n'est point pour me déplaire et même me ravit. Qu'importe Bréhaigne ou Beuvraignes pourvu qu'on soit en liesse et qui qu'en groigne diable s'en refrogne ! J'adore Toi qu doucis les fronts ou le monde qui gerce ou encore Tu sauras l'abriller.

J'appelle de mes voeux un Exercice qui sur VosE
Nous incite à rabelaisier un texte de départ
Ou bien à moiner de moinerie un thème salopart,
Déjà j'y pèle mon neveu expert sis sur des oeufs

Ô celle qu'excelle en la Rue Delhambre
J'en oubliais (quel niais) depuis ma chambre
De vous adresser quelque dithyrambe.
Sachez que votre Don du S'perpoème
Me plaît en ses Apôtres pertourbes et de baumes
Apaisés, en ses rois et fils et cantiques
En moults mots à moi rappelant psaumes :
Je ne saurois donc, enceint d'aube de Nemours,
Y voir blasphème ou préciosité dix-neuvième.
Tourbe brehaigne aux fronts doucis où fondent
Sur des mains ligneuses les nuées du monde
Ne sauraient m'y faire redire critique.
Sachez ainsi qu'à l'encontre de Silence Ecrit
Je déclare votre apostolique bégaierie
De la meilleure excellence qui fut écrite.

Limoneux, bréhaigne, balsamique, dictame...

en ce sol limoneux
point de dictame, dés lors
qu'un balsamique vinaigre
empoisonna bréhaigne

Je cherche à contacter Axel Dambre auteur du texte "un parfum d'elle" trouvé sur un autre site.
Pourriez vous m'envoyer un message s'il vous plait, j'aimerais mettre en musique ce texte et
j'aurais besoin de savoir si vous m'y autorisez.
Merci d'avance

Florent