Dans ce monde de grandes solitudes

Dans ce monde de grandes solitudes
Moi l’absent des rassemblements
Je ne trouve pas la vie rude
Mais ennuyeuse assurément

Dans ce monde de grandes solitudes
Les jours ne sont jamais les mêmes
Dès qu’on veut prendre une habitude
Tout change et c’est un vrai problème

J’ai rencontré des milliers d’hommes
Quelques femmes aussi dans ma vie
Pourtant comme un spartiate à Rome
Je n’ai ni amour ni ami

Mais dans ce monde de grandes solitudes
Où les mirages sont permanents
Les gens s’astreignent aux servitudes
dictées par les commandements

Et moi je vole comme un fantôme
Dans un désert trop surpeuplé
Où les vieillards comme les mômes
Craignent jusqu’à l’ombre de leur pied

Je voudrais à tous dire : Je t’aime
Et j’aimerais que vous m’aimiez
Mais c’est un drôle de théorème
Que je ne peux pas démontrer

Et dans ce monde de grandes solitudes
Je vais libre modestement
Loin de toutes vos turpitudes
Mais je suis seul terriblement

Oui j'étais passé hier ici et ça m'avait bien plu
je n'ai pas grand-chose à dire cette fois, mais je trouve que ça marche bien votre poème

"Tout change et c’est un vrai problème"
On lit : "tout change et c'est un vrai poème."

Je ne sais pas si c’est un vrai poème, je n’ai aucune compétence en poésie, littérature ou quoi que ce soit d’autre, mais si cela t’a plus alors je dis : Tant mieux.