Mes peurs, o mes affreuses
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Mes peurs, o mes affreuses
j’ai mes doutes
et son cortège abrite mes peurs
les arbres
ô mes amis
les fleuves et fleurent les vents
l’absence reconnue belle angoisse
les yeux rougissent sous la flamme
l’hiver avance et sent l’an neuf
les tiges ploient sous l’eau gelée
la terre émue
sous la main brutale et rapide
bref aperçu
de mes peurs
et son cortège abrite mes peurs
les arbres
ô mes amis
les fleuves et fleurent les vents
l’absence reconnue belle angoisse
les yeux rougissent sous la flamme
l’hiver avance et sent l’an neuf
les tiges ploient sous l’eau gelée
la terre émue
sous la main brutale et rapide
bref aperçu
de mes peurs
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Mes peurs, o mes affreuses
Amitié fraternelle, Pussicat
Les peurs, les doutes,
et puis
les fleurs envoûtent.
Les peurs, les doutes,
et puis
les fleurs envoûtent.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Mes peurs, o mes affreuses
j'ai rencontré le doute, on the road again
So-Back- Nombre de messages : 3652
Age : 100
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Mes peurs, o mes affreuses
La présence des quatre éléments ("les fleuves", "l'eau", "les vents", "la flamme", "les arbres", "la terre") et la perspective d'un basculement temporel (personnification : "l’hiver avance et sent l’an neuf") esquissent le souhait d'un équilibre retrouvé.
Cependant, l'apostrophe ("o mes amis") et la personnification ("la terre émue") ouvrent la voie à une confidence douloureuse.
Trois métonymies ("les tiges ploient sous l’eau gelée", "les yeux rougissent sous la flamme", "la main brutale et rapide") mettent en exergue une violence subie.
La métaphore ("mes doutes / et son cortège"), l'antiphrase ("belle angoisse"), l'anaphore ("mes peurs") et l'adjectif substantivé du titre ("o mes affreuses") signalent la contamination de la pensée par un flot redoutablement délétère.
L'euphémisme ("bref aperçu") vise à circonscrire à l'essentiel ce paysage intime, à se mettre à distance de tout épanchement trop marqué.
L’œil du lecteur est alors insensiblement ramené au cœur du poème, au centre d'une toile métaphorique, à cette "absence" du vers 6, image d'un manque qui semble fixer l'enjeu profond du texte.
Merci pour ce partage !
Cependant, l'apostrophe ("o mes amis") et la personnification ("la terre émue") ouvrent la voie à une confidence douloureuse.
Trois métonymies ("les tiges ploient sous l’eau gelée", "les yeux rougissent sous la flamme", "la main brutale et rapide") mettent en exergue une violence subie.
La métaphore ("mes doutes / et son cortège"), l'antiphrase ("belle angoisse"), l'anaphore ("mes peurs") et l'adjectif substantivé du titre ("o mes affreuses") signalent la contamination de la pensée par un flot redoutablement délétère.
L'euphémisme ("bref aperçu") vise à circonscrire à l'essentiel ce paysage intime, à se mettre à distance de tout épanchement trop marqué.
L’œil du lecteur est alors insensiblement ramené au cœur du poème, au centre d'une toile métaphorique, à cette "absence" du vers 6, image d'un manque qui semble fixer l'enjeu profond du texte.
Merci pour ce partage !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 58
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
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