L'herbe orpheline

N'est-il
pas ignoble de quitter la vie
ses gants noirs aux mains
et si le secret brisé devait demeurer lourd
-à jamais-
au pied de la muraille

Toi si incertain
comme un soleil du nord
un soleil noir
N'entends- tu pas les gouttes de la pluie venir fleurir ton âme

Je bégaie une phrase
c'est ma force exterminatrice
Je resterai l'herbe orpheline de mes peurs
et derrière le paravent je me protègerai de ta malédiction



A mon frère,

Villeneuve le 22/01/2018

bel hommage

""N'entends- tu pas les gouttes de la pluie venir fleurir ton âme""
ce sont des gouttes d'amour

""Je resterai l'herbe orpheline de mes peurs""

la mort s'habille de nos doutes

Bel hommage.

La mort nous cerne.

Je n'avais pas lu le nom de l'auteur avant de le lire...
J'aime beaucoup ce ver

"N'entends- tu pas les gouttes de la pluie venir fleurir ton âme"

Tout y est. Vie et mort s'enlacent dans une grande tendresse, instant magique de lucidité où les émotions s'estompent pour laisser place à la vie dans toute sa complexité. Beaucoup d'amour dans ce ver.