A toi
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A toi
Certains rêves disparaissent dès le réveil et d’autres ne s’effacent jamais.
C’était un été très chaud et nous avions décidé de partir au bord de la mer car tu n’aimais pas te baigner à la piscine. Te mettre en maillot de bain et te mélanger à ce monde grouillant dans cette eau commune t écœuraient. Pourtant, nous avions besoin de fraîcheur. Lorsque l’on est jeune on est libre de partir à la seconde même où nos pensées se mélangent sans prononcer un seul mot. Nous savions communiquer d’un regard. Tes yeux si bleus, si grands étaient cet océan où je pouvais me baigner sans retenue. Tu disais « partons dès ce soir ». J’aimais ce goût de l’aventure et j’aurai pu te suivre n’importe où. Tu étais un jeune homme si imprévisible, si secret, si profond et si protecteur à la fois, que tes décisions les plus folles me paraissaient réalisables. D’une pression de la main, un baiser sur les lèvres et le monde nous appartenait. J’étais cette jeune femme fragile. Pas tant que je pouvais le croire car tes forces coulaient dans mes veines. Docile, oui docile car je disais oui à tous tes projets.
Une tente de fortune, un réchaud, une gamelle, un savon, une serviette, des vêtements de rechange, un maillot de bain, une carte de la région et notre amour pour bagage. Nous nous aimions. On sent bien quand l’amour est sincère. Rien ne sert de faire un grand voyage et dépenser une grande fortune car l’importance d’une excursion c’est tout d’abord être avec celui que l’on aime pour que les sensations soient gravées à tout jamais.
Te souviens-tu de notre fou rire lorsque nous avons quitté nos sandales et nous nous sommes jetés dans la mer tout habillé ? Nous hurlions à la vie sans nous préoccuper du lendemain. C’était bon de se sentir vivre. Le film se déroule au ralenti indéfiniment. Tu es vivant. Je te vois rire, nager, brasser le monde de tes bras forts. Le monde t’appartient. Je suis à toi.
J’aurai pu t’écouter pendant des heures au bord de la plage jouer de la guitare. Ton visage semblait dire des paroles. Je chantais parfois et je me moquais bien si un individu passait à ce moment là sur la plage. Les derniers rayons du soleil caressaient ton visage. Il était si expressif et si beau. Mes rêves t’inventent encore et je t’entends jouer de ton instrument. Je touche chaque note de ta musique, chaque battement de tes cils. Tu es si près de moi que je sens le souffle de ta respiration. Tu es là, tu peux me croire. Ce n’est pas un rêve car je sens ton bras m’entourer et sentir ton baiser chaud sur ma joue. Tu n’es pas le fantôme de mes rêves. Tu vis en moi. Mes pensées submergent ma mémoire. Elles sont plus fortes que moi car les souvenirs reviennent comme la vague que nous regardions ensemble.
Le passé de mes souvenirs n’est que le présent. Je revis chaque instant de notre vie commune. Le livre de notre vie est ouvert. Je veux que tu saches que je n’ai jamais cessée de t’aimer malgré les tempêtes, les souffrances. Je t’ai tellement aimé, j’ai tellement souffert.
Je dors beaucoup car je sais que je peux te retrouver. Pourrai-je changer le cours de notre vie en dormant ? Mon esprit serait-il capable d’occulter nos moments les plus sombres ? Je te veux encore tendre et inventif.
J’ai chaud, je me réveille. Tu n’es plus là.
Tu vis pourtant.
Je t’inventerai encore et encore jusqu'à ton retour, même si tu te reposes d'un sommeil éternel.
Rêves-tu de moi ?
C’était un été très chaud et nous avions décidé de partir au bord de la mer car tu n’aimais pas te baigner à la piscine. Te mettre en maillot de bain et te mélanger à ce monde grouillant dans cette eau commune t écœuraient. Pourtant, nous avions besoin de fraîcheur. Lorsque l’on est jeune on est libre de partir à la seconde même où nos pensées se mélangent sans prononcer un seul mot. Nous savions communiquer d’un regard. Tes yeux si bleus, si grands étaient cet océan où je pouvais me baigner sans retenue. Tu disais « partons dès ce soir ». J’aimais ce goût de l’aventure et j’aurai pu te suivre n’importe où. Tu étais un jeune homme si imprévisible, si secret, si profond et si protecteur à la fois, que tes décisions les plus folles me paraissaient réalisables. D’une pression de la main, un baiser sur les lèvres et le monde nous appartenait. J’étais cette jeune femme fragile. Pas tant que je pouvais le croire car tes forces coulaient dans mes veines. Docile, oui docile car je disais oui à tous tes projets.
Une tente de fortune, un réchaud, une gamelle, un savon, une serviette, des vêtements de rechange, un maillot de bain, une carte de la région et notre amour pour bagage. Nous nous aimions. On sent bien quand l’amour est sincère. Rien ne sert de faire un grand voyage et dépenser une grande fortune car l’importance d’une excursion c’est tout d’abord être avec celui que l’on aime pour que les sensations soient gravées à tout jamais.
Te souviens-tu de notre fou rire lorsque nous avons quitté nos sandales et nous nous sommes jetés dans la mer tout habillé ? Nous hurlions à la vie sans nous préoccuper du lendemain. C’était bon de se sentir vivre. Le film se déroule au ralenti indéfiniment. Tu es vivant. Je te vois rire, nager, brasser le monde de tes bras forts. Le monde t’appartient. Je suis à toi.
J’aurai pu t’écouter pendant des heures au bord de la plage jouer de la guitare. Ton visage semblait dire des paroles. Je chantais parfois et je me moquais bien si un individu passait à ce moment là sur la plage. Les derniers rayons du soleil caressaient ton visage. Il était si expressif et si beau. Mes rêves t’inventent encore et je t’entends jouer de ton instrument. Je touche chaque note de ta musique, chaque battement de tes cils. Tu es si près de moi que je sens le souffle de ta respiration. Tu es là, tu peux me croire. Ce n’est pas un rêve car je sens ton bras m’entourer et sentir ton baiser chaud sur ma joue. Tu n’es pas le fantôme de mes rêves. Tu vis en moi. Mes pensées submergent ma mémoire. Elles sont plus fortes que moi car les souvenirs reviennent comme la vague que nous regardions ensemble.
Le passé de mes souvenirs n’est que le présent. Je revis chaque instant de notre vie commune. Le livre de notre vie est ouvert. Je veux que tu saches que je n’ai jamais cessée de t’aimer malgré les tempêtes, les souffrances. Je t’ai tellement aimé, j’ai tellement souffert.
Je dors beaucoup car je sais que je peux te retrouver. Pourrai-je changer le cours de notre vie en dormant ? Mon esprit serait-il capable d’occulter nos moments les plus sombres ? Je te veux encore tendre et inventif.
J’ai chaud, je me réveille. Tu n’es plus là.
Tu vis pourtant.
Je t’inventerai encore et encore jusqu'à ton retour, même si tu te reposes d'un sommeil éternel.
Rêves-tu de moi ?
RICHARD2- Nombre de messages : 160
Age : 63
Date d'inscription : 27/08/2010
Re: A toi
Un air de familiarité assez étrange, un doute : rêve éveillé, rêve endormi ? Ce texte a à la fois la force et la bana;ité de l'amour. J'aime bien son côté assumé.
coline dé- Nombre de messages : 353
Age : 24
Date d'inscription : 24/12/2019
Re: A toi
Je rejoins Coline lorsqu'elle parle de force et de banalité dans cet amour. La manière de la raconter traduit effectivement bien la puissance du désespoir mais en même temps, la manière de le raconter me paraît un peu cousue de fil blanc par moments.
Et puis, ce qui me plaît moins, c'est cette manière quelque peu impersonnelle par moments de détailler les souvenirs, ça manque d'intimité, de compréhension tacite, de cet amour qui se passe de mots pour s'exprimer.
Et puis, ce qui me plaît moins, c'est cette manière quelque peu impersonnelle par moments de détailler les souvenirs, ça manque d'intimité, de compréhension tacite, de cet amour qui se passe de mots pour s'exprimer.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: A toi
"Te souviens-tu de notre fou rire lorsque nous avons quitté nos sandales et nous nous sommes jetés dans la mer tout habillé ? Nous hurlions à la vie "
J'ai bien aimé cette belle image de mer, avec ses odeurs de sel, son désordre !
Difficile de parler de son amour pour parler d'amour ! Parfois on cherche à faire l'inverse, c'est peut-être dommage !
J'ai bien aimé cette belle image de mer, avec ses odeurs de sel, son désordre !
Difficile de parler de son amour pour parler d'amour ! Parfois on cherche à faire l'inverse, c'est peut-être dommage !
Jand- Nombre de messages : 297
Age : 27
Date d'inscription : 05/04/2016
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