Les instants

Les instants se succèdent
refaire l’histoire réinventée des héros
bricolée des idées
ce quotidien  érige la face cachée

Des toits s’apostrophent
ici et là dansent les rumeurs
au gré des contraintes
et des rafales insoumises

La distance sème ses cailloux blancs
au carrefour des vies
les mots deviennent abstraits
l’ombre chinoise

À chaque jour ses chimères
d'un buisson ardent
à la portée symbolique
de nos instants réciproques

Le cruel instant

L’instant où l’on apprend,
Affligeante vérité.
Clouant au pilori,
Cet instant alarmant.

S’effondre alors, le corps
Devenu opposant.
Et côté maladie,
S’ouvre un nouveau décor.

Moment de flottement,
Quel est cet ennemi.
Insidieux, si réel,
Invité permanent.

Indispensable sursaut,
Voir demain, voire lointain.
Fatalité adieu,
L’instant suivant, plus haut.

Et si l'instant d'avant t'avait soufflait la vérité,
ange gardien veillant a tes débordements,
anticipant tes mots tes paroles afin d'éviter,
tes emportements, ce serait alors incontestablement.
La preuve que la vie en société est un compromis
entre l'envie de , et la retenue, instants de sagesse
ou instants de répit avant l'hallali de la tuerie
la vérité est entre les deux, sinon trop de détresse
et vivre demande cette adresse comme thérapie.

un instant j'ai cru
mais l'instant est fragile
il ne se saisit
si d'aventure tu sais le nommer

revoir un instant
l'étal d'un matin tranquille
destination phare

ouvrir ses volets
s'accaparer de l'instant
soleil printanier

Des toits s’apostrophent
ici et là dansent les rumeurs
au gré des contraintes
et des rafales insoumises


Très beau !

Merci pour cette lecture, que je n'ai pas pu garder anonyme. Le monde est encore beau dehors !

Dans ma tête, il y a des instants où le silence a trop de place. J'y suis je crois !

Bonne soirée,

Antoine

merci de ton ressenti bonne journée

voila je termine avec cet acrostiche

Indépendamment de l'instant
Nos jours liés jours aliénés
Sombrent dans le magma humain
Tant les doutes sont stigmatisés
Appauvrissant les certitudes.
Nul ne sait les couleurs prochaines
Tandis que nous vivons encore »