Fonctionnel

J'aime
mon corps avec
ses cuisses épaisses
comme des troncs d'arbres
Ancrés
Mes fesses qui tremblent
quand je danse
ou que je fais l'amour
J'aime mon ventre
Ta Maison
Dont tu as poussé les murs
et repeint les volets
Mes bras qui portent
Étreignent
Mes mains qui bougent au rythme
de mes pensées

"Mais qu'est ce que tu racontes ?
Un corps doit être mince pour être en bonne santé
Toujours dix kilos au dessous
de ta taille sinon
Obésité/Maladies/Mort immédiate

Arrête d'aimer ce qui
Dysfonctionne".

Premier verset qui sonne joli, l’œil et l'oreille perçoivent une rondeur dans les doubles s.

Mais je n'aurais, pour ma part, pas donné la parole au rabat-poids de la fin.

déjà je m'aime pas
j'aime pas mon corps et celle qui l'habite... c'est dans le ton de votre texte ;))
j'aime rien de moi c'est là mon malheur
alors les kilos en trop ou pas assez
comprenez que je m'en balance... c'est dans le ton de votre texte ;))
ceci dit
les premiers vers me portaient vers un chemin que j'étais prête à emprunter
- exception faite de la maison refaite -
je m'attendais à une danse du corps, à une berceuse d'amour
et paf !
je sais bien, vous avez tant et plus tenté de retenir la bête, la chute, mais elle était si grosse qu'elle vous a échappée...
mage do (ou ré, ou mi)
ou pas
c'est selon
sa lecture
...
A bientôt de vous lire

Floralyre a écrit:
"Mais qu'est ce que tu racontes ?
Un corps doit être mince pour être en bonne santé
Toujours dix kilos au dessous
de ta taille sinon
Obésité/Maladies/Mort immédiate

Arrête d'aimer ce qui
Dysfonctionne".

Je reviens Floralyre (quel alias élégant - c'est franc !)
j'aurais apprécié la fin - cette intervention théâtrale - si l'ombre de l'humour s'était penchée dessus juste une ombre or la trivialité de l'injonction ajoutée à la sécheresse du vocabulaire m'empêche de prendre plaisir à vous (Flora)lire ;))