pourtant je voudrais tellement écrire!

Je suis partie de la découverte, de la rencontre de deux personnages. C’est un peu le nœud gordien de chaque histoire : quelqu’un rencontre une autre personne ou un groupe, ou une abstraction, quelque chose qui va faire changer sa vie. J’ai dit « je suis partie », c’est m’avancer beaucoup, supposer que je vais réellement écrire un histoire… Pourtant c’est mon but, mais seul l’espoir peut le soutenir pour l’instant, car je n’ai ni les capacités, ni le courage, ni la détermination, l’idée, le temps qui me permettraient d’en venir à bout. De quel héros ou Hérault - j’hésite toujours car le personnage tient toujours ces deux rôles là pour le lecteur – parlons nous ? Je l’ignore, j’en ai amassé plein dans mes tiroirs depuis des années, qui sont demeurés à l’état d’ébauche, et qui dépérissent lentement dans mon souvenir, seul capable de les faire vivre. De cette manière, mes héros sont aussi mes victimes, en le gardant pour moi, je me donne le pouvoir de les faire parler ou mourir au gré de mon caprice. Même si c’est un peu me juger sévèrement que d’attribuer ma capacité d’écriture, maigre et éphémère, à un caprice. Je donnerai toute ma vie pour écrire plus et mieux, c’est ce qui me garde en vie et me fait mourir en même temps. Serait-il possible, au vu de ces premières lignes, qu’inconsciemment je me sois introduite comme le héros de cette présente ? Sans doute je me révèlerai, mais ce sera toujours indirectement, je ne veux point me mettre en scène, j’en ai assez de moi et de mes faiblesses, je veux écrire la tragédie de quelqu’un d’autre, puisque effectivement, il n’y a que ça qui m’intéresse, les histoires tristes.
Mais commencer? Avec quelle inspire, quel souffle? Un texte qui se perd, mon orgueil qui grimpe, je ne fais pas bien, mais j’en ai besoin, depuis deux jours je me fais du bien, comme si ce n’était que parler, mais il est égoïste pourtant de ne pas attendre de réponse, je me console en me disant que la réponse sera celle multiple et enrichissante des lecteurs, si mon assurance me faisait prendre aussi de l’exercice et que je parvenais un jour à publier. Or je rêve de fiction, non pas de quelques lignes stériles me rappelant mes pensées de cet instant qui ne demande qu’à s’effacer de ma mémoire pourtant, tant il est stérile, plein de quelques lignes sûrement, mais point de sentiment, ni de rêve, ni seulement d’envie dans ces mots.


après c'est promis, j'essaierai d'écrire de vrais textes et plus de pensées brouillones!

herminie a écrit:(...)
après c'est promis, j'essaierai d'écrire de vrais textes et plus de pensées brouillones!

Oui, ce serait une bonne idée je pense d'essayer de maîtriser mieux ce qui bouillonne en vous et qui me paraît riche !

Bienvenue au pays des Véliens!

Tu devrais aller faire un tour là en préalable:

https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-f1/bienvenue-sur-vos-ecrits-a-lire-pour-les-nouveaux-t166.htm?sid=921a0dd88ff9e2d24f72cf5834946eaa

il s'y dit des choses sensées et utiles z'a savoir !

Troquerais bien les pensées brouillones pour les brouillonnes ! Bienvenue,
blanche hermine !

Pourquoi des promesses, à qui, à toi ou aux autres? Les autres n'ont pas besoin de promesses !!
Eh bien, moi je lis ce texte comme un texte de fiction qui se lit sur différents plans, avec sorte de mélange de voix où, lecteur, il est tentant de le prendre comme l'écriture d'un carnet de bord d'une réalité quotidienne qui n'aurait rien à voir avec de l'écriture; or c'est écrit, c'est un texte, et livré à la lecture; donc à traiter comme tel au même titre que tous les textes écrits et postés ici.
Ne s'agit-il donc pas d'un narrateur ou d'une narratrice qui donne à entendre sa voix et ce qui l'anime ou la/le tient .. en vie? C'est une voix d'écriture qui me semble digne ou pertinente (j'ignore quel serait le mot juste!) de creuser dans ses sillons et ce texte non seulement se lit bien, mais me touche aussi beaucoup, dans sa façon de dire cette difficulté à écrire, écrire quoi, comment, sur le long terme avec des personnages réputés dignes de figurer comme personnages de fiction; ce narrateur (ou cette narratrice) en est déjà un.

S'interroger, c'est pas si mal.
Ensuite, chercher.
Encore et encore.