la plainte de l'esclave

Je suis noir et esclave
condamné à être enchaîné
pour l'éternité

pour moi et les miens point de salut
nous sommes à tout jamais perdus

la liberté il nous est permis de la rêver
mais point de la gagner

ils nous ont pris notre identité
jusqu'à notre fierté

en somme que nous ont-ils laissé
nous n'avons plus qu'à plier
accepter les coups de fouet
sur notre peau dénudée mille fois lacérée

et matin et soir malgré le chagrin et le désespoir
nous avons encore dans nos yeux une lueur d'espoir
qu'un jour viendra
ou l'on pourra
crier : enfin libre !

ça ne passe pas. J'ai l'impression que ce ne sont pas leurs mots, qui sortent de leur bouche. Il manque cette haine silencieuse que trahit leurs yeux.

Je suis du même avis que Bertrand. Il manque la rage, les tripes, quelque chose qui rendrait ce texte vivant.

je pense qu'il y'a de la souffrance dans ces mots et elles expriment bien la tristesse, le désespoir la rage. lorsque que jedit: la liberté ont peut la gagner et pas la rêver,lorsque l'esclave dit qu'on lui a volé son identité, sa fierté comment ne pas y voir une force, une rage . Ma grand-mère me parlait souvent de l'esclavage car sa grand-mère l'a vécu. Elle parlait de sa souffrance. Je me suis mise dans la peau de mon arrière-grand-mère en écrivant ce texte, lorsque je l'ai lu à ma grand-mère, elle avait les larmes aux yeux. C'est ton arrière-grand mère qui parle à travers toi (mon arrière grand-mère écrivait des poèmes et dont plusieurs sur l'esclavage car elle avait été marquée dans son âme et dans sa chair et j'y ai trouvé des similitudes dans ce que j'avais écrit) j'ai été émue à mon tour.) J'avais 18 ans quand j'ai écris ce texte. Dommage je pensais vous avoir touché en déposant ce texte, moi je le suis chaque fois, quand je le lis en pensant à mes ancêtres. mais on a le droit de pas aimer. Mais le manque de rage, de tripes me gêne.

Je crois que dans ce que tu dis se trouve la raison de notre manque à Bertrand et à moi. Tu parles de quelque chose que tu ne connais pas, que tu n'as pas vécu, et que tu tentes de vivre ou faire revivre par procuration. La grand-mère de ta grand-mère, c'est loin, c'est une autre époque. Si on pouvait jadis parler comme dans ton texte, aujourd'hui les choses ont changé et si l'esclavage existe, il n'est plus le même.
La violence que toi tu vois mais pas nous, me paraît être d'un autre temps, ce qui apporte un côté non pas désuet mais passé à ton texte. Cela n'enlève rien à la qualité du sujet ni au travail effectué, c'est simplement que l'émotion ne passe pas, en ce qui me concerne, parce que je trouve ton texte d'un autre temps, plus tout à fait en rapport avec la réalité.

Une petite idée, Marilyn, qui vaut ce qu'elle vaut. Ne connais-tu pas une histoire particulière racontée par ta famille, que tu pourrais raconter à ton tour avec tes mots ? Bonne continuation.

alors là excuse -moi mais c'est très blessant de dire cela que ce n'est plus la réalité de maintenant, l'esclavage n'est plus c'est exact(il a fait place à l'esclavage moderne) mais pour nous antillais il est important de ne pas oublier et de garder en mémoire le passé pour le faire connaître aux jeunes générations. IL n'est nul besoin d'avoir vécu ses choses pour ressentir une émotion. Aux Antilles, on demande aux enfants d'écrire des poèmes sur l'esclavage, l'institutrice devrait donc ne pas avoir cette démarche. Je remercie ma grand-mère de m'avoir transmis l'histoire de mes ancètres, que je raconte aussi à mes enfants et qu'ils la transmettront à leurs enfants. j'ai une amie juive qui m'a parlé de ce que son père a subi dans les camps de concentration. lors d'une exposition sur la shoa sur laquelle je travaillais, je lui ai demandé son aide et nous avons intégré quelques poèmes, de nombreuses personnes ont été touchées par ce qu'on avait écrit, dois-tu dire aussi qu'on ne devait pas écrire ces poèmes car c'est du passé ? qu'on ne peut pas écrire sur les camps parce qu'on ne l'a pas vécu ? C'est comme dire à Steven Spielberg qu'il n'aurait pas du réalisé la liste de Schindler, car il ne pas vécu ou en core mieux quand Spielberg à réaisé la couleur pourpre la communauté noire a salué le travail de Spielberg Quincy Jones a dit qu'on ne dit pas qu'un blanc ne peut pas réaliser un film sur les noirs. Ce réalisateur s'est mis dans la peau de chacun. Il y a bien d'autres exemoles en core je citerai pour finir elvis que j'admire particulièrement
il chantait du blues, on disait seuls les noirs pouvaient chanté cette musique faire passer une émotion, parce que ça parlait de leur souffrances, de leur conditon et pourtant Elvis à su le faire admirablement
Parce qu'il chantait avec son coeur, avec son âme cela n'a rien avoir avec la couleur. des mauvaises langues disainet ils ne peut pas chanter cette musique, il ne sait pas ce que l'on ressent. Oserai-je dire à un blanc de ne pas écrire sur l'esclavage car il ne l'a pas vécu , que cela fait parti du passé o certainement pas, il peut trouver les mots qui toucheront. Abraham Lincoln l'a fait , Victor Schoelcher et bien d'autres après l'esclavage l'ont fait et cela a touché plein de gens.Tout cela pour dire qu'il n'est pas besoin d'avoir vécu des choses pour ressentir. j'ai du te répondre parce que j'ai trouvé des paroles outrageantes de dire que cela ne fait plus partie de la réalité. ON a le droit de dire qu'on a pas aimé, mais pas de blesser

Loin de moi l'intention de te blesser, tu m'as fort mal compris et peut-être ai-je mal exprimé ma suggestion. Je ne disais absolument pas de ne plus parler d'esclavage (de quel droit ?), au contraire, je pensais que ta famille pouvait t'avoir confié des histoires, des destins particuliers de cette époque douloureuse, destins que tu pourrais avoir à coeur de transcrire avec ta propre sensibilité, justement. J'espère, que, cette fois, tu auras compris ma démarche.

Houlala Marilyn, tu es décidément quelqu'un de très susceptible qui réagit impulsivement!
Je ne dis pas que l'esclavage n'existe plus ou qu'il n'est rien, je te dis que ton texte ne colle pas avec la réalité actuelle et que si tu souhaites raconter une histoire du passé, il faudrait le faire avec davantage d'âme.
Si tu te sens blessée, ce n'était mon intention du tout, dommage pour toi que tu le prennes ainsi.
Maintenant, pour ce qui est du couplet sur les Antilles ou la Shoah, merci de ne pas me donner de leçon, je pense connaître le sujet.

Ceci dit, je te présente mes excuses si je t'ai blessée dans la chair, ce n'était pas du tout mon intention, loin de là et je sais que de tels sujets sensibles peuvent être pris très à coeur.

marilyn ce sujet te tiens à coeur. Tu as fait passer plus d'émotions en le soutenant dans tes remarques qu'en composant ton poème. Je le trouve fade. Toi tu es riche de souvenirs à donner. Je t'invite à nous transmettre cette richesse. Les commentaires ne doivent pas blesser, ou s'ils le font c'est par maladresse, jamais par méchanceté. J'attends de te lire sur le sujet avec ta vision d'aujourd'hui.

je m'excuse Apoustasiak mais ces phrases ne t'étaient pas destinées mais à sahkti, tu m'a nullement blessé, pour ce qui concerne les histoires m'a grand-mère m'en a raconté et elles ne sont que soufrances et à travers cela j'y ai mis toute mon âme, ma sensibilité; Après on est touché ou pas touché je peux le comprendre, on ne ressent pas les mêmes choses c'est normal, moi certains écrits ne me touchent pas, ce qui suit ne t'es pas destiné, mais je crois lorsqu'on porte une critique sur un sujet, il faut choisir ces mots. on est là bien sûr pour apprendreà s'améliorer, voir ses erreurs, lorsqu'on m'a jugé sur mon orthographe la grammaire, je 'ai dit ils ont raison et je fais un effort sur moi-même, c'est une lutte constante, c'est difficile pour moi, d'écrire, certains écrivent aisément tant mieux pour eux et j'envie et admire cela moi j'ai plus de mal a coucher les mots sur le papier, et malgré la difficulté, j'aime cela. La critique est aisé et l'art difficile, c'est bien vrai. Sur le forum certaines personnes n'ont pas aimé mes écrits, mais me l'ont dit sans me blesser. La critique quand elle est dure tue l'artiste. Pour moi un écrit n'est jamais mauvais en soit. J'ai regaRdé l'émission de Ruquier samedi dernier, et Cali est parti au quart de tour quand on lui a dit qu'il était trop militant dans ces textes de quel droit on peut dire cela, on est dans un pays Où l'ont peut dire ce que l'on veut, mais de l'attaquer de cette manière c'est irrespectueux. Cali a eu raison de dire j'écris ce que je veux, si vous saviez le travail que j'ai fait là-dessus et qu'on le critique de cette manière. Sahkti , toi et bien d'autres écrivent très bien, je suis réaliste je ne serai jamais à la hauteur, mais cela ne te choque pas quand on te dit que ton texte ne reflète pas la réalité de maintenant. Eh bien mois si. Je n'écrirai plus plus ce genre de sujet sur le forum, je crois maintenant mon entourage, quand ils m'ont dit que ce genre de sujet passerait mal ils ont eu raison, c'est comme la politique ou la religion.

Bon... Ce genre de sujet ne passe pas, dis-tu? Pourquoi ne pas admettre que c'est le traitement qui ne nous a pas plu (parce que je ne suis pas la seule à ne pas avoir aimé), plutôt que le sujet? Pourquoi ne pas accepter de remettre ton écriture en cause, de temps en temps? Tu dis que tes amis et ta famille ont aimé, qu'ils t'encouragent... ça me semble normal, ils sont proches et donc subjectifs, alors que nous, ne te connaissant pas, sommes plus distanciés et nous permettons sans doute d'être plus durs avec toi. Ce qui ne signifie pas que nous sommes dans le faux mais simplement que nous sommes peut-être moins protecteurs.
Le but n'est pas de te blesser (faudrait cesser la victimisation) mais te dire avec objectivité et franchise ce que nous n'aimons pas et pourquoi. Après bien sûr, il faut pouvoir analyser les commentaires, c'est autre chose ça...
Mais ça serait sympa de ne pas infantiliser le forum ou nous juger en disant que nous ne sommes pas capables d'accepter un tel sujet sur ce forum, ce n'est pas vrai.

Sur ce, si ça peut te rassurer, je me contenterai désormais de lire sans commenter, juste un simple "lu", ça évitera toute blessure éventuelle...

moi je retiendrai :
matin et soir malgré le chagrin et le désespoir
nous avons encore dans nos yeux une lueur d'espoir
et n'ajouterai pas grand chose au "débat" ci-dessus
juste pour dire que moi aussi j'aime les zentilles, et pour cause !
que je comprends bien ton besoin, ton envie de parler de choses importantes qui ont marqué le passé de ta famille et qui te marquent toi aussi puisque tu en reçois des échos et que tu t'es fait ta propre idée en cherchant des informations complémentaires ici et là, sans doute
que je sens ton hyper sensibilité sur le sujet
que tu dois essayer de t'en tenir au FOND des remarques des lecteurs
que ces lecteurs, Sahkti ou les autres (moi aussi), réagissent sur ce qu'ils sentent ou pas en lisant tes mots
que cela ne les a pas enthousiasmés (moi non plus), ils ont dit pourquoi,
qu'ils n'ont fait qu'exprimer leur ressenti en te proposant une autre manière de faire, de dire, d'écrire pour mieux TOUCHER
Tu peux suivre ces conseils, comme tu peux les laisser de côté en te parant dans une dignité à laquelle personne n'a porté atteinte, crois-le
Mais je crois que tu aimes assez écrire pour remettre sur le métier ton ouvrage. Pas forcément celle-là, mais d'autres écrits, déjà rédigés ou à venir
Les politiciens connaissent bien ce travail, tu sais, qui doivent peser chaque mot et chaque phrase avant tout discours, pour CONVAINCRE, pour toucher, pour faire adhérer. Mais eux, ils se ramassent méchamment, souvent, et on ne leur pardonne pas
Nous on nous pardonne, on se pardonne entre nous, et on bosse
Allez, au boulot marylin ! ;-)

j'ai souvent mis mon écriture en cause, car j'ai souvent dis que je n'étais pas très douée, et que j'avais beaucoup à apprendre, j'ai toujours reconnu que j'avais de gros lacunes, en particulier au niveau de la syntaxe, et que je me montrais parfois maladroite avec les mots. Sakhti, je ne me conduis absolument pas en victime, je dis simplement mon ressenti, je n'ai pas le droit de vous empêcher de laisser des commentaires sur mes textes, j'essaierai de ne plus répondre aux vôtres pour calmer le jeu (car tes critiques ne sont pas mauvaises, j'y ai retenue certaines choses) mais de les lire, promis. Mentor je te remercie pour ta critique, tu m'encourages et cela me fait du bien mais, je ne réécrirai pas ce texte, il me tient trop à coeur, ce sont les mots que j'ai ressenti lorsque je les ai écris, je ne peux les changer. Mais j'essayes de retravailler les autres, mais cela m'est difficile, je lis pourtant de bons auteurs, je vais sur pas mal de sites de paroliers, de poésie. c'est un manque de confiance en moi. Mais je m'accroche.

marilyn a écrit:j'ai souvent mis mon écriture en cause...
...c'est un manque de confiance en moi. Mais je m'accroche.

génial !

marilyn a écrit:je lis pourtant de bons auteurs, je vais sur pas mal de sites de paroliers, de poésie.

sûr que pour s'appeler Césaire, il en faut du boulot ;-)

oui il écrit bien

marilyn a écrit:oui il écrit bien

pour le moins ! :-)))

mentor a écrit:

marilyn a écrit:oui il écrit bien

pour le moins ! :-)))

Oui mais il prend de ces airs quelquefois... à croire qu'il a peur de ne pas être aimé.

;-)

Continue de lire surtout Marylin, et tes poèmes se feront plus jolis en conservant l'émotion qui te les font écrire. Pas question d'abandonner les thèmes qui te sont chers, justement Ve c'est pas Ruquier. Déjà Loupbleu n'est pas blondinet avec des lunettes. (quoi que, je n'en sait rien à vrai dire... :-))

merci pandaworks pour tes encouragements