ORIENT-GUINNESS: Pendant
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ORIENT-GUINNESS: Pendant
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ORIENT-GUINNESS, pendant
Commençait à la fatiguer, cette ritournelle des Chieftains. Elle s'était fait un petit nid douillet dans ses oreilles et impossible de la déloger. Du coup, la fille la sifflait en boucle depuis qu'elle avait démarré la camionnette. Elle se mit à espérer que l'arrivée d'Aedan l'enverrait bientôt balader, pour qu'elle puisse se trémousser sur autre chose. Elle le vit immédiatement, klaxonna, et Aedan se retourna au quart de tour. Il courut vers le Wolswagen, ouvrit la portière avant, grimpa et la referma tout en se laissant tomber sur le siège.
– Sao Tomé, lança t-il à la conductrice. L'ébauche d'un sourire le poussa à aller plus loin. Si vous arrivez avant ce soir, je grimpe tout en haut du cocotier le plus haut, ajouta le jeune homme en soulevant ses bras.
– Garde ton cinéma pour Seena, va. Elle est plus belle que moi et moi, j'ai choisi l'île de Pâques, tu sais bien. Depuis toute petite. Et puis je te l'ai dit, je veux parler aux géants seule à seuls. Sans témoins. Sans compter un petit détail : on n'a pas encore de quoi acheter les billets.
Sur ces mots, elle tourna la clef de contact et le bruit du moteur couvrit les pitreries de son compagnon, qui affectait le désespoir, le visage dans ses mains. Il reprit son sérieux à hauteur de Talbot, là où les attendait Connor, l'air renfrogné.
– Pas l'air dans ton assiette mon gars, fit remarquer Aedan en se retournant vers l'arrière, où le nouveau passager avait tassé son corps.
– J'ai fait des cauchemars et j'aime pas ça, bougonna Connor.
– Personne n'en raffole, dit Tara, un œil sur la jauge.
– Ouais, mais là c'est pire. J'étais dans la cour de l'usine et des types faisaient comme une tour de babel avec les bières. Et la putain de tour se pétait la gueule sur nous. Elle s'écroulait, et nous, on était ensevelis sous des tonnes de cannettes. Et vous savez quoi ? On finissait par crever de soif. Vous trouvez pas ça flippant, vous ? Ça me fout les pétoches pour tout à l'heure. Un mauvais pressentiment, quoi.
– Complique pas les choses, Connor, balança la conductrice en cherchant son regard dans le rétro. On est tous un peu tendus, c'est normal.
– Sans blague ? Tendus ? Je me reçois des étages de bière sur la carafe, je meurs de soif à quelques millimètres de milliers d'hectolitres de bibine et tu me trouves juste un peu tendu ?
Personne n'eut le temps de s'attarder sur la question, le Wolswagen avait freiné et s'était immobilisé une seconde devant Mess, le temps pour lui de plonger sur la banquette arrière, près de Connor.
– 'tain, j'ai la frite, moi, pas vous ? C'qui est dingue, c'est qu'on va gagner dans pas longtemps le concours des plus belles vacances de chômeurs longue durée. Et en faisant quoi, je vous l'demande ? Une petite balade de santé du côté de la Liffey, et hop ! on charge le camion peinards, et rehop ! on rentre chez nous pépères, comme après une virée à la campagne.
– Si tu le dis, déclare Aedan, un brin méfiant.
– J'ai encore parlé à mon beauf pas plus tard que ce matin, reprit Mess. Il m'a confirmé qu'il y aurait un vrai bazar aujourd'hui question chargement. Quand c'est comme ça, il dit que les mecs ne s'emmerdent plus à fermer les grilles, on entre, on fait son marché tranquilles et on ressort. Une promenade de santé, je vous dis ! T'as la chiasse, Connor ? Tu tires une de ces tronches, dis donc !
– C'est pas de sa faute, intervint Aedan. Il est vanné. Il s'est tapé des blondes et des brunes toute la nuit. Veinard, va !
– Va te faitre foutre, pauv…
– Oh, tout doux, coupe la voix de son voisin, et il n'eut pas besoin de se retourner pour comprendre que tous les muscles de Mess s'étaient mobilisés autour de ces trois mots, ceux de sa mâchoire surtout, proéminente et carrée, déjà inquiétante au repos. Si t'as un problème, Connor, autant le régler tout de suite.
– J'ai pas de problèmes, Mess, j'ai une mauvaise intuition, c'est tout. Plusieurs, en fait.
– Raconte.
Connor sentit un ou deux muscles se relâcher chez le mastiff. Il fit de nouveau le récit de ses cauchemars et attendit la réaction de Mess.
– C'est tout ?
– Non, il y a aussi plein de trucs bizarres.
– Comme ?
– La chienne de ma cousine. Un labrador. Elle vient de donner trois chiots.
– C'est chou, ironisa Mess.
– Pas du tout, rétorqua Connor d'un ton plaintif. Ils sont sortis aussi flasques que de la gelée. Affreux.
– Ah ouais ? Parce qu'ils auront pas leur part de bibine ? ouaf !ouaf ! ouaf ! Mess était parti de son rire gras en claquant violemment la cuisse droite de son voisin.
– Non, répondit Connor en serrant les dents. Mais c'est un mauvais présage. Il y a aussi les poissons, dans la rivière.
– Privés de bibine, eux aussi ? De toute façon, z'aiment pas ça, ajouta Mess en gonflant ses joues, z'adorent la flotte et rien d'autre.
– Encore un mauvais présage, prononça le jeune homme d'une voix sombre, cherchant à croiser le regards des autres, devant, qui l'évitaient. J'ai vu leurs ventres gonflés, flotter à cinq ou six sur la rivière. Qu'est-ce que vous en dites ? Tu ne trouves pas que ça fait beaucoup, toi ?
– Tu veux vraiment que je te dise, Connor ?
– ??
– De toi à moi ? Sincèrement ?
– Sincèrement, oui.
Mess laissa passer un temps et, soudain, il éclata de son énorme rire en postillonnant sur Connor, qui n'eut guère le temps de se dégager.
– Alors, je vais te le dire entre quat'zieux, mon gars. Et pour ça, pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Il gueula : T'as une trouille de tantouze, mec, voilà la vérité pure. T'as des cerises à la place des couilles (il allongea son bras et Connor protégea ses parties). Il s'avança vers l'avant. Vous savez pas, les gars, on a engagé une lopette !
– Merci pour les gars, dit Tara.
– Te fâche pas, beauté, c'est un compliment dans ma bouche, tu sais bien. Alors, branleur de mes deux, tu choisis quoi, finalement ? dit-il en saisissant la chemise de Connor par le col. Tu fais pipi maintenant, je te tiens le bocal, où tu fais caca après, juste devant le portail ?
– C'est vrai que je ne tiens plus à participer au coup, émit péniblement Connor, à moitié étranglé. Et puis, j'ai oublié. Un dernier truc qui m'a turlupiné. L'autre fois, chez la voisine…
Tout à coup, Mess ouvrit la portière et, avant que le jeune homme pût réaliser ce qui lui arrivait, un bras musclé l'avait poussé dans le vide.
– …je sais, t'as pas réussi à lui confier ton blues, compléta Mess.
Démission accordée ! gueula t-il dans sa direction.Tara jeta un coup d'œil furtif au rétro pour constater les dégâts et Aedan, tétanisé, n'osa piper mot jusqu'à l'usine, tant la colère de Mess était palpable. Ce dernier se reprit juste avant le début de l'opération.
Conformément à ses prévisions, ils pénétrèrent le lieu sans encombre, chargèrent sans se presser la camionnette. Ras la gueule. Ensuite, Tara démarra la voiture en se payant même le luxe de saluer et de plaisanter avec un chef d'équipe. A ce moment-là, Aedan, qui s'apprêtait à entrer dans un lagon d'opale, resta planté là, avec son masque et son tuba, jusqu'à ce que la sirène se taise, sans parvenir à quitter les yeux du gyrophare. Mess, lui, regardait consterné la petite bonne femme qui serrait son sac à la place du mort et qui lui jetait un regard méprisant. Il avait reconnu Rosaleen, la voisine de Connor. Alors il pensa très fort à une chose. Il espéra de toutes ses forces pouvoir trouver encore, un de ces jours, quelques petits os à briser chez ce salopard.
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ORIENT-GUINNESS, pendant
Commençait à la fatiguer, cette ritournelle des Chieftains. Elle s'était fait un petit nid douillet dans ses oreilles et impossible de la déloger. Du coup, la fille la sifflait en boucle depuis qu'elle avait démarré la camionnette. Elle se mit à espérer que l'arrivée d'Aedan l'enverrait bientôt balader, pour qu'elle puisse se trémousser sur autre chose. Elle le vit immédiatement, klaxonna, et Aedan se retourna au quart de tour. Il courut vers le Wolswagen, ouvrit la portière avant, grimpa et la referma tout en se laissant tomber sur le siège.
– Sao Tomé, lança t-il à la conductrice. L'ébauche d'un sourire le poussa à aller plus loin. Si vous arrivez avant ce soir, je grimpe tout en haut du cocotier le plus haut, ajouta le jeune homme en soulevant ses bras.
– Garde ton cinéma pour Seena, va. Elle est plus belle que moi et moi, j'ai choisi l'île de Pâques, tu sais bien. Depuis toute petite. Et puis je te l'ai dit, je veux parler aux géants seule à seuls. Sans témoins. Sans compter un petit détail : on n'a pas encore de quoi acheter les billets.
Sur ces mots, elle tourna la clef de contact et le bruit du moteur couvrit les pitreries de son compagnon, qui affectait le désespoir, le visage dans ses mains. Il reprit son sérieux à hauteur de Talbot, là où les attendait Connor, l'air renfrogné.
– Pas l'air dans ton assiette mon gars, fit remarquer Aedan en se retournant vers l'arrière, où le nouveau passager avait tassé son corps.
– J'ai fait des cauchemars et j'aime pas ça, bougonna Connor.
– Personne n'en raffole, dit Tara, un œil sur la jauge.
– Ouais, mais là c'est pire. J'étais dans la cour de l'usine et des types faisaient comme une tour de babel avec les bières. Et la putain de tour se pétait la gueule sur nous. Elle s'écroulait, et nous, on était ensevelis sous des tonnes de cannettes. Et vous savez quoi ? On finissait par crever de soif. Vous trouvez pas ça flippant, vous ? Ça me fout les pétoches pour tout à l'heure. Un mauvais pressentiment, quoi.
– Complique pas les choses, Connor, balança la conductrice en cherchant son regard dans le rétro. On est tous un peu tendus, c'est normal.
– Sans blague ? Tendus ? Je me reçois des étages de bière sur la carafe, je meurs de soif à quelques millimètres de milliers d'hectolitres de bibine et tu me trouves juste un peu tendu ?
Personne n'eut le temps de s'attarder sur la question, le Wolswagen avait freiné et s'était immobilisé une seconde devant Mess, le temps pour lui de plonger sur la banquette arrière, près de Connor.
– 'tain, j'ai la frite, moi, pas vous ? C'qui est dingue, c'est qu'on va gagner dans pas longtemps le concours des plus belles vacances de chômeurs longue durée. Et en faisant quoi, je vous l'demande ? Une petite balade de santé du côté de la Liffey, et hop ! on charge le camion peinards, et rehop ! on rentre chez nous pépères, comme après une virée à la campagne.
– Si tu le dis, déclare Aedan, un brin méfiant.
– J'ai encore parlé à mon beauf pas plus tard que ce matin, reprit Mess. Il m'a confirmé qu'il y aurait un vrai bazar aujourd'hui question chargement. Quand c'est comme ça, il dit que les mecs ne s'emmerdent plus à fermer les grilles, on entre, on fait son marché tranquilles et on ressort. Une promenade de santé, je vous dis ! T'as la chiasse, Connor ? Tu tires une de ces tronches, dis donc !
– C'est pas de sa faute, intervint Aedan. Il est vanné. Il s'est tapé des blondes et des brunes toute la nuit. Veinard, va !
– Va te faitre foutre, pauv…
– Oh, tout doux, coupe la voix de son voisin, et il n'eut pas besoin de se retourner pour comprendre que tous les muscles de Mess s'étaient mobilisés autour de ces trois mots, ceux de sa mâchoire surtout, proéminente et carrée, déjà inquiétante au repos. Si t'as un problème, Connor, autant le régler tout de suite.
– J'ai pas de problèmes, Mess, j'ai une mauvaise intuition, c'est tout. Plusieurs, en fait.
– Raconte.
Connor sentit un ou deux muscles se relâcher chez le mastiff. Il fit de nouveau le récit de ses cauchemars et attendit la réaction de Mess.
– C'est tout ?
– Non, il y a aussi plein de trucs bizarres.
– Comme ?
– La chienne de ma cousine. Un labrador. Elle vient de donner trois chiots.
– C'est chou, ironisa Mess.
– Pas du tout, rétorqua Connor d'un ton plaintif. Ils sont sortis aussi flasques que de la gelée. Affreux.
– Ah ouais ? Parce qu'ils auront pas leur part de bibine ? ouaf !ouaf ! ouaf ! Mess était parti de son rire gras en claquant violemment la cuisse droite de son voisin.
– Non, répondit Connor en serrant les dents. Mais c'est un mauvais présage. Il y a aussi les poissons, dans la rivière.
– Privés de bibine, eux aussi ? De toute façon, z'aiment pas ça, ajouta Mess en gonflant ses joues, z'adorent la flotte et rien d'autre.
– Encore un mauvais présage, prononça le jeune homme d'une voix sombre, cherchant à croiser le regards des autres, devant, qui l'évitaient. J'ai vu leurs ventres gonflés, flotter à cinq ou six sur la rivière. Qu'est-ce que vous en dites ? Tu ne trouves pas que ça fait beaucoup, toi ?
– Tu veux vraiment que je te dise, Connor ?
– ??
– De toi à moi ? Sincèrement ?
– Sincèrement, oui.
Mess laissa passer un temps et, soudain, il éclata de son énorme rire en postillonnant sur Connor, qui n'eut guère le temps de se dégager.
– Alors, je vais te le dire entre quat'zieux, mon gars. Et pour ça, pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Il gueula : T'as une trouille de tantouze, mec, voilà la vérité pure. T'as des cerises à la place des couilles (il allongea son bras et Connor protégea ses parties). Il s'avança vers l'avant. Vous savez pas, les gars, on a engagé une lopette !
– Merci pour les gars, dit Tara.
– Te fâche pas, beauté, c'est un compliment dans ma bouche, tu sais bien. Alors, branleur de mes deux, tu choisis quoi, finalement ? dit-il en saisissant la chemise de Connor par le col. Tu fais pipi maintenant, je te tiens le bocal, où tu fais caca après, juste devant le portail ?
– C'est vrai que je ne tiens plus à participer au coup, émit péniblement Connor, à moitié étranglé. Et puis, j'ai oublié. Un dernier truc qui m'a turlupiné. L'autre fois, chez la voisine…
Tout à coup, Mess ouvrit la portière et, avant que le jeune homme pût réaliser ce qui lui arrivait, un bras musclé l'avait poussé dans le vide.
– …je sais, t'as pas réussi à lui confier ton blues, compléta Mess.
Démission accordée ! gueula t-il dans sa direction.Tara jeta un coup d'œil furtif au rétro pour constater les dégâts et Aedan, tétanisé, n'osa piper mot jusqu'à l'usine, tant la colère de Mess était palpable. Ce dernier se reprit juste avant le début de l'opération.
Conformément à ses prévisions, ils pénétrèrent le lieu sans encombre, chargèrent sans se presser la camionnette. Ras la gueule. Ensuite, Tara démarra la voiture en se payant même le luxe de saluer et de plaisanter avec un chef d'équipe. A ce moment-là, Aedan, qui s'apprêtait à entrer dans un lagon d'opale, resta planté là, avec son masque et son tuba, jusqu'à ce que la sirène se taise, sans parvenir à quitter les yeux du gyrophare. Mess, lui, regardait consterné la petite bonne femme qui serrait son sac à la place du mort et qui lui jetait un regard méprisant. Il avait reconnu Rosaleen, la voisine de Connor. Alors il pensa très fort à une chose. Il espéra de toutes ses forces pouvoir trouver encore, un de ces jours, quelques petits os à briser chez ce salopard.
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Re: ORIENT-GUINNESS: Pendant
Tes personnages sont sympathiques et attachants, ils me plaisent bien :-)
J'aime aussi la tournure que tu donnes à cette histoire, pas rocambolesque mais complètement amateur. On est loin du casse de pros super préparés, ça sent l'embrouille de potes et c'est chouette!
J'aime aussi la tournure que tu donnes à cette histoire, pas rocambolesque mais complètement amateur. On est loin du casse de pros super préparés, ça sent l'embrouille de potes et c'est chouette!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: ORIENT-GUINNESS: Pendant
Je vais relire demain, le texte semble receler des choses autres que la camaraderie. Les contraintes y sont. J'ai noté. A noté. Demain.
Invité- Invité
Re: ORIENT-GUINNESS: Pendant
apoutsiak a écrit:Il avait reconnu Rosaleen, la voisine de Connor. Alors
ça... ça va faire mal !
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 73
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: ORIENT-GUINNESS: Pendant
moi je crois que c'est Connor qui a intérêt à se planquer. Mais peut-être que sa dernière chute rend caduc le propos !
Re: ORIENT-GUINNESS: Pendant
C'était à Connor que je pensais... lol !!!!... qui aurait tout intérêt à se mettre au... vert... un bon bout de temps !
Pour la dernière chute... disons que Trevor a tout simplement profité de l'occasion... et que la bière aura été volée deux fois... c'est un peu tiré par les cheveux mais bon... Après tout, quand "rien n'est vrai... tout est possible !" (sourire)
Pour la dernière chute... disons que Trevor a tout simplement profité de l'occasion... et que la bière aura été volée deux fois... c'est un peu tiré par les cheveux mais bon... Après tout, quand "rien n'est vrai... tout est possible !" (sourire)
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 73
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: ORIENT-GUINNESS: Pendant
J'aime bien aussi, les dialogues sont plus clairs que dans le 1er et c'est très vivant, crédible.
En lisant, je me suis dit que ça pourrait être une scène d'un film de Ken Loach (je parierais d'ailleurs que tu l'aimes bien, non ?). Me souviens d'un film où des chômeurs essaient de piquer des moutons ...
et pour le détail :
– Si tu le dis, déclare--> déclara Aedan, un brin méfiant
En lisant, je me suis dit que ça pourrait être une scène d'un film de Ken Loach (je parierais d'ailleurs que tu l'aimes bien, non ?). Me souviens d'un film où des chômeurs essaient de piquer des moutons ...
et pour le détail :
– Si tu le dis, déclare--> déclara Aedan, un brin méfiant
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: ORIENT-GUINNESS: Pendant
Charles en dit trop, ou pas assez
Pardon apou, j'étais dans l'orient-Guiness et ce faisant j'ai lu pendant. C'est fendant (fendant Bébert...warf ! ...elle est bonne pour un montagnard comme toi...)
Décidément, ces pêcheurs de truites, m'ont perturbé.
Donc, revenons à nos moutons(hé Bébert y parle encore de tes ouailles...)
Le texte : j'ai l'impression que ce Mess-là y ressemble un peu au Bébert qu'ils ont rencontré là-haut sur la montagne dans un gîte de groupe, une soirée bien arrosée pour l'ouverture de lachasse pêche à la truite. Qui sait si l'interactivité entre les textes ne donne pas des idées aux écrivains !?
Revenons au texte. Oui, et bien, les dialogues sont de vrais dialogues comme si moi, lecteur, j'étais dans la voiture. C'est ce que j'aime dans un récit : la prise d'identité. Du coup, j'ai eu mal pour ce pauvre Connor.
Je lis la suite.
Hé ho ! Bébert, t'écoute là ! Y a charlot qui sait qui qui t'a piqué tes ouailles ! N'importe quoi...y peut pas savoir...Vu qu'c'est nous même qu'on s'les est volé...pour l'assurance...Allez on boit cette bière verte ? Non, sans façon ! Un petit jaune...oui...... des chômeurs essaient de piquer des moutons ...
Pardon apou, j'étais dans l'orient-Guiness et ce faisant j'ai lu pendant. C'est fendant (fendant Bébert...warf ! ...elle est bonne pour un montagnard comme toi...)
Décidément, ces pêcheurs de truites, m'ont perturbé.
Donc, revenons à nos moutons
Le texte : j'ai l'impression que ce Mess-là y ressemble un peu au Bébert qu'ils ont rencontré là-haut sur la montagne dans un gîte de groupe, une soirée bien arrosée pour l'ouverture de la
Revenons au texte. Oui, et bien, les dialogues sont de vrais dialogues comme si moi, lecteur, j'étais dans la voiture. C'est ce que j'aime dans un récit : la prise d'identité. Du coup, j'ai eu mal pour ce pauvre Connor.
Je lis la suite.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: ORIENT-GUINNESS: Pendant
bertrand-môgendre a écrit:Charles en dit trop, ou pas assezHé ho ! Bébert, t'écoute là ! Y a charlot qui sait qui qui t'a piqué tes ouailles ! N'importe quoi...y peut pas savoir...Vu qu'c'est nous même qu'on s'les est volé...pour l'assurance...Allez on boit cette bière verte ? Non, sans façon ! Un petit jaune...oui...... des chômeurs essaient de piquer des moutons ...
Pardon apou, j'étais dans l'orient-Guiness et ce faisant j'ai lu pendant. C'est fendant (fendant Bébert...warf ! ...elle est bonne pour un montagnard comme toi...)
Décidément, ces pêcheurs de truites, m'ont perturbé.
Donc, revenons à nos moutons(hé Bébert y parle encore de tes ouailles...)
Le texte : j'ai l'impression que ce Mess-là y ressemble un peu au Bébert qu'ils ont rencontré là-haut sur la montagne dans un gîte de groupe, une soirée bien arrosée pour l'ouverture de lachassepêche à la truite. Qui sait si l'interactivité entre les textes ne donne pas des idées aux écrivains !?
Revenons au texte. Oui, et bien, les dialogues sont de vrais dialogues comme si moi, lecteur, j'étais dans la voiture. C'est ce que j'aime dans un récit : la prise d'identité. Du coup, j'ai eu mal pour ce pauvre Connor.
Je lis la suite.
:-)))))))
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
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