ORIENT-GUINNESS: Après

.-.


Orient-Guinness, APRÈS



- Trevor, je te présente le sergent Paddy. Regarde-le bien. Il aurait voulu être bûcheron dans les forêts du Canada et il déteste poser très longtemps son… ses fesses quelque part, qui plus est dans un bureau aussi riquiqui que le mien. Alors, je te conseille vivement de pas continuer à répéter en boucle que miss Ashdown est une menteuse, que tu ne bois jamais de bière et que tu n'es pas un petit voyou.
Sergent, il est à vous.

La carcasse du bûcheron manqué se posa sur la chaise en un seul bloc. Compact. Poli à tous les angles. Le petit sourire en coin acheva de le rendre sympathique au jeune homme.

- Moi aussi, un jour, j'ai piqué de la bière, tu sais. Au vieux Owen. J'avais à peu près ton âge. Ma première cuite, c'est sûr, et une sévère, crois-moi. Mais à tout casser, il y avait, sept, huit bouteilles, guère plus. C'était du vol, personne ne te dira le contraire, mais il correspondait à une seule cuite et pour une seule personne. Pour qu'on s'entende, tous les deux, il faut que tu me dises si tu es d'accord sur le fait que, dans ton cas, c'est des milliers de cuites pour des milliers de personnes qu'il s'agit. C'est de la délinquance, mon petit, tu comprends ?

- Oui, m'sieur.

- Bon, je vois que tu es un garçon intelligent et que tu vas me faciliter la tâche. N'en veux pas au lieutenant Brady, il ne sait pas parler aux jeunes et il rêverait d'avoir dans son garage tout ce que tu as voulu chiper.

L'officier tendit au jeune homme son regard délavé et attendit qu'il osât y tenter un petit plongeon avant de reprendre.

- Tu sais, si Miss Ashdown a menti, Dieu la punira, il n'aime pas du tout les menteurs. Par ailleurs, c'est ton droit le plus entier de ne pas boire de bière et je ne crois pas du tout que tu sois un voyou. Alors, disons que l'on peut passer maintenant à autre chose, Trevor. Si tu es d'accord, bien sûr.

Mains encore plus au fond des poches, staccati du pied droit sous la table, lignes de fuite discontinues pour le regard, puis :

- D'accord, m'sieur.

- De mieux en mieux, fils. Bon, reprenons tout à partir du début. Ton oncle…

- Cormac O' Flaherty, m'sieur.

- Ton oncle Flaherty, donc, te prête sa camionnette pour une petite virée et toi tu t'en sers vendredi pour cambrioler l'usine et écraser des chiots. Exact ?

- Non, m'sieur, je fais jamais d'mal aux animaux.

- Juste une blague, Trevor.

- Oui, msieur. Mais c'était bien moi, pour les bières.

- Bon, tu avais prémédité ton coup, ou tu t'es dit en passant : tiens, ça a l'air facile de pénétrer là-dedans et de piquer pour, allez, 10000 balles de bière ?

- J'avais tout préparé, m'sieur.

- Bien, bien, on avance à pas de géants tous les deux, pas vrai, Trevor ?
Maintenant, dis-moi, petit. Tu as agi de tes propres ailes ou pour le compte de quelqu'un ? Seul ou avec des complices ?

- Tout seul, m'sieur. Toute façon, z'avez qu'à d'mander, 'suis toujours seul, j'ai pas d'amis, à part not' voisine, la vieille Sarah. J'habite chez onc' Cormac. C'est lui qui m'a élevé.

- Je comprends, murmura le sergent. Donc, tout ce que tu aurais gagné en revendant les bières tu ne te l'aurais mis que dans une seule poche, c'est ça ? A moins que, gentil garçon comme tu es, tu pensais en faire profiter ton oncle et ta voisine ?

- Non, m'sieur, c'est…

- Peut-être même que tu n'aurais rien vendu, mais que l'oncle aurait eu ses pintes quotidiennes gratis et disponibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre, jusqu'à ce que Dieu lui reprenne son souffle. Je chauffe ?

Le sergent Paddy proposa une nouvelle fois et très généreusement au jeune homme un plongeon salutaire, mais Trevor choisit de s'abîmer dans la moquette lie-de-vin du bureau, à moins que ce ne fût les pointes crottées de ses bottes.

- C'est autre chose, m'sieur, lâcha-t-il.

- Et cette autre chose, gamin, tu veux bien m'en dire plus ?

- Vous allez pas me croire, m'sieur.

- Voyons, Trevor, tu n'es pas un menteur comme miss Ashdown, n'est-ce pas ?

- Non, m'sieur.

- Donc, si tu me dis la vérité, à moi, sergent O'Neill, je vais non seulement te croire mais inscrire ici, noir sur blanc, sur ce gros cahier vert que tu vois là, cette vérité qui sort de ta bouche. On y va, fils ?

- Oui, m'sieur.

- Dans ce cas, que comptais-tu faire de ces tonnes de litres de bière, Trevor O' Flaherty ?

Nouveau plongeon du jeune homme, cette fois, sans hésitation et avec élan. Comme une envie de fraîcheur. Il lança :

- Des crêpes, m'sieur.

Rien ne cilla côté policier. Le sergent avait été à rude école, et c'est tout juste si on pouvait noter une altération de courbe, là, autour de chaque maxillaire. Il s'offrit quinze secondes de répit et avala un verre d'eau. Le gosse l'avait destabilisé, c'était un fait.

- Des crêpes, bien, bien, pourquoi pas ? J'adore ça, moi aussi, les crêpes. Le problème, mon petit, c'est qu'avec tes tonnes de litres de bière, il faudrait que tu braques une minoterie, pour des tonnes de farine, une ferme, pour les tonnes d'œufs et de litres de lait. Mais, je n'ai pas vérifié, tu as peut-être déjà franchi ces étapes ?

- Non m'sieur.

- Non m'sieur, contrefait le sergent, un brin agacé. Non m'sieur quoi ? Tu as projeté de le faire ou tu as déjà commis tes méfaits ?

- Non m'sieur, ça voulait dire que je n'ai rien projeté, comme vous dites. M'sieur.

Le géant assermenté se leva, ôta sa veste, se frotta le front.

- Attends un peu, fiston, attends, il doit y avoir un moment où j'ai décroché, on a été longtemps d'accord, toi et moi. Oui, voilà, tu m'as dit que les fûts de bière que tu avais dérobés allaient te permettre de faire des crêpes, jusque-là c'est correct ?

- Oui, m'sieur.

Un sourire de soulagement barra le visage carré du sergent.

- Et, pour faire des crêpes, toi, tu ne vas pas acheter tes ingrédients comme tout le monde, chez l'épicier, mais tu préfères te servir directement à l'usine, c'est ça ?

- J'leur avais téléphoné, m'sieur. C'est miss Ashdown qui m'a répondu que la société ne voulait pas. Moi, je pensais que ça leur ferait au contraire une super publicité. Si j'avais réussi.

- Réussi quoi, fils ?

- Ben… les crêpes, m'sieur.

Le policier souleva le dossier de sa chaise, qu'il laissa retomber. Il ouvrit grand les bras.

- Ça y est, s'exclama-t-il, j'ai trouvé. Tu allais faire des crêpes pour tout le comté en disant qu'il y avait de la Guinness dedans, et hop ! super publicité, c'est ça ? Il haussa le ton en se penchant vers Trevor. Avec la poêle du vieux Flaherty, disons, avec ses onze pouces de diamètre, ou celle de la vieille Sarah, plus grande, peut-être, je dirais treize pouces. Et en combien d'années tu les aurais finies, tes crêpes ? Deux cents ans ? Trois cents ?

Les deux nez se touchaient presque.

- Il faut que j'vous explique, m'sieur. J'allais pas utiliser la poêle d'onc' Cormac, ni celle de Sarah. J'avais prévu une grande poêle. Très grande. Géante, même.

Le sergent Paddy redressa sa chaise, et serra le dossier des deux poings. Il ne devait pas se laisser aller. Le gamin ne riait pas. Tout ce qu'il disait ressemblait à une vaste fumisterie mais tout en lui semblait dire le contraire.

- On touche au but, là, s'exclama de nouveau Paddy, avec cette poêle géante, non ? Parce que, si tu fais une crêpe géante, Trevor, c'est normal d'utiliser un poêle adaptée, non ? Seulement, il y a un hic, mon garçon.

- Ah oui, m'sieur ?

- Eh bien oui. Ta poêle maousscostaude, là, tu sais combien elle devrait mesurer ?

- Oui, m'sieur.

Le ton monta crescendo du côté des forces de l'ordre.

- Eh bien moi, non, mon petit, mais je sais que personne ne pourra la fabriquer, ta putain de poêle, et que personne ne pourra la caser non plus, nulle part, même un hangar à avions n'y suffirait pas, alors… il éructa : alors, il faut arrêter de me prendre pour un con, Trevor.

Le policier s'éloigna, pour se calmer un peu, et le jeune homme prit son courage à deux mains pour tenter son dernier plongeon.

Le saut de l'ange.

En douceur.

- C'était pour le Guinness des records, ms'ieur. Je voulais faire la plus grande crêpe du monde. Seulement, j'savais que j'allais pas réussir du premier coup, qu'il fallait faire des tas et des tas d'essais, alors j'me suis dit Trevor, si t'avais de l'avance en bière, tu pourrais t'en sortir. Parce que pour les œufs, le lait, et même la farine, j'avais la solution. Y'en a tous les jours, à la ferme de l'oncle Cormac. Et puis avant d'être fermier, l'oncle était ferronnier. C'est lui qu'a fabriqué la poêle géante. On l'aurait mis sur un brasero.

- Géant, bien sûr, dit le policier, soulagé.

- Bien sûr, répéta Trevor. Il est gentil mon onc'. Il a sorti le tracteur du garage et il a rentré la poêle, pour pas qu'elle rouille. Seulement, maintenant, j'ai un sacré problème.

- Oui, fit O'Neill, maintenant tout à fait détendu. Il te manque toujours la bière.

- C'est ça, confirma Trevor.

.-.

J'aime bien ta façon d'écrire, mais je trouve que contrairement à d'habitude j'ai plus de mal à rentrer. Je pense que cela tiens au fait de la contrainte. Je ne te sens point exubérer comme d'habitude. De toute façon je trouve ça vachement difficile d'écrire pas libre, vu que t'écris pas ce qui t'inspire et à part certains comme Gobu qu'à l'air d'avoir un véritable don pour ça, à mon avis, tous ceux qui s'y risquent sont dans ce genre d'écriture, en deça de ce qu'ils font libres. Comme dit, ça n'engage que moi. C'est en tout cas écrit nickel, mais, voilà. Cordialement.-:)

Moi j'aurais préféré te voir rentrer plus profond dans l'un des trois épisodes ; je trouve que tu effleures honnêtement les contraintes dans les trois, sans choisir ton camps. Je préfère le troisième, mais le premier pouvait être franchement comique, le deuxième "réalité militante", le troisième est... juste ce qu'il faut, comme l'amertume de la Heineken :-)
Tiens ! Pour preuve que même quand on est pas là...
Photographié cette nuit (+-0h30) pour Sahkti à Saint Maixent l'École sur la route Oléron/Poitiers, de retour des 25 ans du lycée expérimental de Boyardville...

Oui, je sais, comme disait toujours un pote :
- "Raconte ! Te raconte pas !!!"

Je t'ai connu plus incisif. Il me semble qu'ici, tu t'es embarqué dans un truc assez laborieux dont tu ne savais plus trop quoi faire (mais je me trompe peut-être, bien sûr!). Du coup, on sent la rallonge, les blablas, pour en arriver à une chute intéressante mais plus faible que le reste qui annonçait quelque chose de plus déjanté, ou en tout cas plus drôle.
Je ne suis pas déçue, non, j'aime bien ton texte et il m'a flanqué plus d'une fois le sourire. C'est juste que je devais en attendre trop :-)

Super, ce mano-à-mano entre la couillonnade et la vérité.
Ton texte le plus simple mais aussi celui qui me séduit le plus.
J'ai appris des trucs comme par exemple: "contrefait" qui permet d'enrichir les outils du dialogue.
En plus c'est intimiste, tendre.

Bravo et merci.

Merci Panda. Je me suis trompé de nom, à la fin du texte. Ce n'est pas Flaherty qu'il faut lire mais "O'Neill", le sergent Paddy. Peut-être que Miss S. passera par là pour corriger. Merci d'avance.

apoutsiak a écrit:Merci Panda. Je me suis trompé de nom, à la fin du texte. Ce n'est pas Flaherty qu'il faut lire mais "O'Neill", le sergent Paddy. Peut-être que Miss S. passera par là pour corriger. Merci d'avance.

Changer ceci " Oui, fit Flaherty, maintenant tout à fait détendu. Il te manque toujours la bière" en " Oui, fit O'Neill, maintenant tout à fait détendu. Il te manque toujours la bière"?
Ou bien?

C'est cela. Merci miss.

J'ai envie de les réunir en un seul fichier... juste voir ce que ça donnerait en lisant tout à la file !

Je me régale...

J'en suis ravi, Réginelle. J'avais préparé ces trois textes bien à l'avance, m'en étais assez réjoui et finalement, assez triste de n'avoir pas eu, au total, les commentaires de beaucoup de lecteurs, donc, merci.

apoutsiak a écrit:assez triste de n'avoir pas eu, au total, les commentaires de beaucoup de lecteurs, donc, merci.

t'as pas tout commenté non plus :-)

parce que j'étais triste, tiens ! J'avais passé une semaine à pondre des commentaires !

et que, depuis que je suis sur VE, je fais cela très régulièrement.

apoutsiak a écrit:et que, depuis que je suis sur VE, je fais cela très régulièrement.

oui, mais pas Flann ;-) (clin d'oeil)

Je comprends. J'avais fait une longue réponse, mais je l'ai effacée. J'y vais pour t'en dire, en plus court, ce que j'en pense.

De tes trois textes c'est celui-là que je préfère. Parce qu'on y sent de la tendresse pour tes personnages, parce qu'ils vivent vraiment leur histoire et que toi-même tu sembles y croire alors que ça ne me parait pas être le cas dans les deux autres mais je suis peut-être tout à fait à côté de la plaque.

ben moi, je préfère le 2ème. celui-là est réussi également mais pas totalement convaincu par le coup des crèpes, suis aussi dubitatif que ton bûcheron manqué ;-)

Ceci étant, les 3 textes ré-emballés dans un récit global, avec quelques petites phases moins dialoguées pour faire le lien ... ça devrait avoir de la gueule ... seulement va falloir nous raconter la suite :-)

J’ai rigolé pardon.
Excellent. De toute façon, quoique puissent en dire mes petits camarades, l'échange entre les deux individus vaut son pesant de cacahuètes.
Le coup des crêpes fut une surprise, pour moi, bon spectateur.
Bien tourné, bien amené.

Rien qu'à imaginer l'oncle fabriquer la poêle géante... et la remiser dans la grange pour ne pas qu'elle rouille...

Je ne sais pas pourquoi ça m'a fait penser à une certaine pelle jaune... mais bon, comprendra qui pourra !

Je te retiens pour la pelle jaune : je veux bien que tu nous laisses plantés dans tes textes avec nos réponses fantasmatiques, mais là, non, et puis, plus je cherche, moins je vois...

apoutsiak a écrit:Je te retiens pour la pelle jaune : je veux bien que tu nous laisses plantés dans tes textes avec nos réponses fantasmatiques, mais là, non, et puis, plus je cherche, moins je vois...

(chuttt... faut demander à Bertrand... lui : IL SAIT !)

Réginelle sourire complice

Je ne sais pas pourquoi ça m'a fait penser à une certaine pelle jaune... mais bon, comprendra qui pourra !

Désolé apoutsiak. Réginelle se moque de mon annonce passée sur un autre forum. Je vendais une belle pelle jaune, d'occasion. J'avais simplement omis de préciser qu'elle était à chenille (chose qui va sans dire est logique, non ?)
Du coup, elle remet l'objet de son fou rire sur le tapis, en m'imaginant déplacer ta poêle géante (car la pelle n'est toujours pas vendue. Si une personne est intéressée, comme déco, c'est joli dans un jardin, et suivant la position de la flèche elle peut se combiner en cabane pour enfants avec un super toboggan à la clef).
Bon là, je crois que je suis hors sujet. Mon Dieu, que vont dire les maîtres de séant.

J'adore les hors-sujets, et puis tu ne l'es pas, puisque tu apportes la langue au chat. Euh, pour la pelle, ça va merci, j'ai ce qu'il faut, mais sinon, euh, ça a l'air intéressant comme objet, il n'y a pas à dire.

bertrand-môgendre a écrit:une belle pelle jaune, d'occasion. J'avais simplement omis de préciser qu'elle était à chenille

Quelque chose comme un filet à papillon...

M'en vais sauvegarder les 3 épisodes en Word et les lire tranquillos
Je reviendrai commenter, promis (ben oui, je vois bien tes larmes aux yeux de ces 4 jours à commentaires 0 alors qu'il y avait au moins 25 lectures notées dans la colonne d'à côté ! (normal, y en a qu'ont dû lire 4 ou 5 fois sans oser commenter, tellement ça les a époustouflés...) :-))

Droit au coeur, Menthe-or. Je trouve plus souvent de la douceur chez les garçons du forum, que chez les filles (un petit câlin au panda et au loup). Mais les filles auraient raison de rétorquer qu'elles ne sont pas là pour ça. Seulement, l'attention me touche.

Episode 2 : "Va te faitre foutre, pauv…"
ça me rappelle une visite récente au salon de l'Agriculture :-)))
Alors Apoutsiak, je te dis bravo, simplement
tu as écrit là une véritable petite nouvelle, fluide à lire, pleine d'humour, en respectant les contraintes (j'aime comme tu as utilisé le "de bleu" !)
Et donc je te sens en capacité de reprendre avec nous le flambeau d'un Fred Loiseau ou d'un Victor Sès, ou bien encore de participer intelligemment au nouveau challenge qui se pointe lancé par Krystelle, un projet fédérateur pour VE et ses membres les plus motivés, ceux qui ne se contentent pas de balancer des textes bruts de fonderie en attendant des commentaires élogieux et ne se donnent pas la peine de commenter les autres.
Oui, ton texte est bien construit, accrocheur de bout en bout, les dialogues sont assez réalistes, les personnages sont attachants et très visuels, même si tu ne les décris pas trop, chaque lecteur peut s'en faire une image
bravo encore et merci

.

Merci Rê Mentor, quel plaisir ressenti à faire plaisir !
Et c'est avec joie, bien évidemment que je participerai au projet de Krystelle :-)))))

.

apoutsiak a écrit:Merci Rê Mentor, quel plaisir ressenti à faire plaisir !

De rien, ça fait plaisir de sentir le plaisir qu'on à faire plaisir...

"Rê Mentor" c'est pour la raie manta ou pour le roi soleil d'Egypte ?! :-))

L'un a appelé l'autre, ô Mon Tore !

apoutsiak a écrit:L'un a appelé l'autre, ô Mon Tore !

amusant... dans le SF que je suis en train de lire, le "TORE" est une créature solaire... qui se démène pour aider un vaisseau terrien sur le point de tomber dans le soleil...

Que du bon !