mon beau miroir

La vie est une chose étrange
Impalpable dans ces aléas
Ces sentiments qui en découlent
Hantent mes pensées
Et immobilisent mon regard
Dans ces éternelles images

Je ne sais pas quoi dire
Je ne sais qu’écrire
Cette absence
Cette omniprésence
Dans ma tête
Dans ces gestes
Dans ces mots
Qui sont mes maux
A jamais transparents
A jamais présents…..

Miroir mon beau miroir
Pourquoi je me laisse choir
Alors que tu ne cesses de me révéler
Ce qu’est l’incontournable réalité.
Sans retenues à chaque fois
Que mes yeux se posent sur toi…
Pourquoi je n’arrive pas à voir
A tout simplement croire
A ces vérités
Simplement dévoilées….

Aujourd’hui je ne crois plus
Et ne veux plus y croire
Je ne veux plus assister
Plus essayer de comprendre
Je veux rester inflexible
Comme ce regard figé vers moi
Qui n’exprime plus rien
Qui ne ressent plus rien
Je veux à mon tour les fermer
Et oublier ces instants
Qui hantent ce présent
Quand j’attends le cœur serré
Ce téléphone vibrer ou sonner
Et qui jamais sonne ou résonne….

Allez place à la liberté
De ne plus dépendre
Ou bien d’attendre
Ce qui n’arrivera jamais
Place à la vérité
A la solitude révélée
Au célibat retrouvé

Je lève mon verre à mon beau miroir……..

C’est très beau. Rythmé. Ça a du sens pour moi. Il n’y a que la première strophe que je n’ai pas beaucoup aimée. J’ai eu du mal à la lire. Et finalement, qu’est-ce qu’elle apporte ? J’ai essayé de tout relire sans le début. Et ça fonctionne très bien.
Ce n’est que mon opinion. Il t’en faut d’autres.

Je suis allée dans la partie "présentation". Je n'ai rien trouvé sur toi. Ai-je bien cherché ?

Mieuxconstruit que le précédent, avec une progression mais le même ton narcissique me gêne ici aussi ainsi qu'une expression trop simpliste qui gagnerait à être relevée par un travail sur le choix des mots et des sons. Pas facile à expliquer mais tout cela sonne trop "brut" pour moi, ne me donne pas à découvrir autre chose derrière les mots, ne titille pas l'imagination, finalement manque de nuance, de subtilité ...

Il me semble que l'hésitation entre prose poétique ou poésie est trop forte par moments, le texte n'arrive pas vraiment à se décider.
De plus, la forme en "Je" avec cette exposition de sentiments personnels et de questionenment sur soi-même empêche le propos d'être élargi à d'autres, à l'universalité. Ce qui n'est pas obligatoire, certes, mais le ton que tu emploies pourrait laisser à penser que tu évoques ici une généralité plutôt qu'un cas personnel et je trouve que ça ne colle pas très bien.