RAHAN: le fils des âges farouches. (Exo)

Rahan s’éveilla tôt, comme chaque matin. Son slip en peau le serrait, comme chaque matin également et comme chaque matin il se demandait pourquoi cette partie de son corps prenait tant de place au réveil. Si son père avait vécut plus longtemps il aurait pu lui apprendre les raisons de ce mystère. Il avait bien tenté, au hasard de ses rencontres avec ceux-qui-marchent- debout, de leurs poser des questions à ce sujet mais soit il déclenchait des rires, soit il était chassé à coup de pierres ; surtout par les femmes.
Petit à petit pourtant il réunissait quelques indices qui, il en était certain, le mèneraient vers la solution. Déjà il s’était aperçu que la même réaction se produisait parfois quand il se trouvait en présence de jeunes femmes, alors que les vieilles et les hommes ne lui faisaient rien du tout.
La journée passa ainsi à chasser, cueillir des fruits et penser. Toujours penser. Si bien que la nuit le prit à proximité d’un village. Par expérience, il savait qu’il fallait se montrer prudent avec ceux-qui-marchent-debout, à plusieurs reprises il avait risqués sa vie pour avoir essayé de dialoguer avec des tribus peu sociables. Pourtant cette fois il s’approcha doucement des huttes, un bruit étrange l’avait attiré. Il s’accroupi près de l’une d’elle et risqua un œil entre les branches mal jointes. Aussitôt il se retira et prit la fuite devant ce qu’il venait de découvrir, il couru durant un long moment dans le noir jusqu’à ce que la fatigue le contraigne à se coucher et s’endormir.
Cette fois il se leva avant le soleil, la nuit lui avait apportée la solution. Il rassembla les feuilles d’arbres les plus douces qu’il pu trouver et les lia à l’aide de fines lianes. Il travailla longtemps, se demandant s’il avait bien trouvé là une réponse.
Vers le milieu de l’après midi il contempla son travail et satisfait il poussa un cri de victoire qui retenti dans toute la forêt, tout était parfait : la taille, les formes, la douceur. Vraiment il venait de réussir là un exploit à nul autre pareil et qui ferait date dans l’histoire de ceux-qui-marchent-debout. Rahan, le fils des âges farouches, venait d’inventer…… le matelas. Oh ! certes il n’avait pas encore trouvé la solution à son problème matinal mais il n’aurait au moins plus ces douleurs atroces au niveau du dos quand il se leverait.



"Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité"

Ahahahahah Joli Spirit :-)

C'est Rahan avec le cri de Tarzan??
Ah, alors ça va, j'ai mieux compris le sens de l'exo. C'était encore un peu flou dans ma petite tête, pas assez de contraintes sans doute
Vais essayer
Mais pas sûr que je fasse aussi bien que toi Spirit.
J'aime bien la progression de cette petite histoire émaillée de ce problème récurrent du réveil du jeune Rahan. C'est très drôle et bien mené. (et il a même pas envie de se pendre avec tout ça?! :-)))

Oui, en effet, c'est très intéressant Spirit de te voir investir le domaine du comique...et je dois dire que pour le coup ton texte est réussi. C'est du tout bon!

Vraiment réussi Spirit! Plein d'humour et bien écrit.

Je te préfère nettement dans des thèmes joyeux.

A coté, tes pendus me laisse plutôt froide... normal me diras-tu.

C'est drôle Spirit. Le ton léger te va plutôt bien je trouve, tu devrais renouveler l'expèrience

Oui Spirit, j'ai bien aimé aussi.
Donc tu nous en fais un second ....par exemple :"Rahan pendu au bout du fil"...du téléphone, bien sur !

Hahaha Spirit! Me suis demandée où tu nous emmenais et cette fin, inattendue, j'ai bien ri. Tu racontes bien, y a de l'humour et c'est plein de verve, avec un côté "animation" qui me plaît bien.

Un texte tout en malice, et qui garde le mystère jusqu'à la fin. Bien vu Spirit!

:o)))) C'est qu'il inspire, ce Rahan. On sent une certaine complicité entre vous deux, Spirit (c'est pour riiire!).
N'empêche, que d'aventures! ;o) Encore des sourires!

Ah, un Spirit dans un registre différent, et c'est chouette !
Moi, en parlant de formes tout ça, je sais pas, je m'étais persuadée qu'il venait d'inventer la poupée gonflable, mais non, le matelas ! Inatendue la fin !
J'vais continuer à lire Rahan tiens !