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Début d'un roman qui n'a pas encore trouvé son titre...

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Message  Reginelle Mer 7 Mai 2008 - 21:32

juste une récréation dans tous ces posts de "nouvelle vague"... Je travaille beaucoup sur ce "roman" en cours... Très dur, ce qui me change un peu (rires !)... Ceci est le premier chapitre. En fait, l'histoire commence par la fin... Et maintenant je retourne à mon "DAKANI". Probable titre de ma nouvelle vague, si je ne trouve rien de mieux d'ici que j'en finisse !


« Crève, charogne ! »

Des mots jetés à la face de la nuit.

« Crève ! Crève ! Crève ! »

Des cris qui frappent, lapident les ombres.

« Crève ! Encore et encore. Crève ! »

Hurlements rauques arrachés aux tréfonds d’une haine animale.

« Crève… oui…crève… »

Silhouette drapée de noir au visage de lune, toute droite, tendue au-dessus du vide.

« … et sors de ma vie ! »

Prière qui ramène le silence alors que l’homme approche et parle doucement.

- Descends ! Je t’en prie… descends !
- Casse-toi ! Tire-toi ! Fous le camp !
- Arrête, je t’en prie ! Viens !
- Viens ? Et toi… t’étais où, toi ? T’étais où ! J’en sais rien où t’étais… alors retournes-y ! Fiche le camp !
- Ecoute…
- Ecouter quoi ? Des mots ? Des promesses ? Du vent !
- Je t’aime !
- Ah oui ! Tiens ! La belle affaire ! Et tu crois qu’il suffit d’aimer !
- Laure…
- Y a plus de Laure ! Elle en a marre, Laure ! Tu entends ? Elle fiche le camp, Laure !
- Par pitié ! Laure !
- De la pitié ? Qu’est ce que c’est, ça, la pitié ? Je n’ai aucune pitié ! Je voudrais qu’il crève ! Qu’il crève, tu entends ! Et… et…
- O.K. On va s’en occuper ! Je te promets que …
- Ne promets rien, jamais ! Rien que tu ne saches tenir !
- Je ferai tout ce que tu me demanderas !
- Tais-toi ! Fiche le camp… te demander quoi ?
- Ce que tu voudras, mais viens… descends de là !
- Et détruire ta vie ? Eloigne-toi de moi ! Sauve-toi ! Fous le camp !
- Laisse-moi t’aider ! Explique-moi ! Dis-moi !
- Te dire quoi ? Te dire ? Te dire ! Ah ! Que pourrais-tu comprendre ? Toi, l’innocent, le pur, le gentil ! Toi qui n’as jamais souffert, toi, qui avances confiant et le cœur léger… léger ! Que sais-tu de la douleur ? Que sais-tu de la haine ?
- Chérie…
- Non ! Non ! Tu ne sais pas ! Tu ne sais rien ! Rien ! Tu ne sais pas ce que c’est. Etre là, allongée dans la nuit, avec « son » souffle à ton oreille. Et la peur de bouger qui te paralyse. Parce que tu sais que si tu bouges « il » va le sentir, et alors…alors… Alors un mouvement, et c’est sa main qui s’anime ! Un autre, et elle te saisit. Et si tu bouges davantage elle s’ancre en toi, te retient, te force. Et le cri vient… un cri… un cri que tu ravales! Tu le ravales, ce cri, pour ne pas éveiller la colère. « Sa » colère ! Pour ne pas appeler l’horreur. Et ce cri, il t’étouffe ! Il t'étrangle ! Et ça aussi : ça ! Tu ne sais pas ce que c’est, être là, seule, allongée, enfin, dans la paix d’une nuit solitaire et… et… voilà que survient cette force… cette force qui te pousse à te lever ! T’en sais rien d’où elle vient, mais elle est puissante. Et tu lui cèdes… tu obéis ! Et tu te retrouves devant ces maudits blocs de pierre. Et tes mains s’arment… couteaux, burins, marteaux… tu as le choix !
- Arrête ! Arrête et viens !
- Ha ! ha ! ha ! Arrêter ? Non… tu tapes ! Tu tapes tu tapes ! Et voilà des éclats qui fusent ! Des cris, autant de cris ! Un éclat ? Un morceau de peur… Un éclat ? Une larme retenue… un éclat un lambeau de haine un éclat une blessure un éclat une humiliation un éclat un coup ! Et éclat après éclat, elle prend forme, cette horreur qui te bouffe de l’intérieur. Et non seulement elle prend pleine réalité mais en plus, elle te fixe de ses yeux aveugles. Elle te fixe ! Et puis… et puis, c’est une œuvre d’art ! Oui… d’Art ! Ne jamais oublier que c’est une œuvre d’art, presque parfaite ! Oui… presque ! Parce que, vois-tu, toute cette horreur que tu as vomie, que tu as projetée hors de toi, il te faut encore la peaufiner. Jusque dans ses moindres détails. Sauf que là, tu triches ! Toutes ces aspérités, tu vas en arrondir les angles, et ainsi arrondis ils en deviennent moins agressifs. En fait, ils en deviennent presque supportables ! Tu vois ?
- Oui… oui… je vois ! Mais…
- Mais ? Non… tu ne vois rien, parce que c’est là, que tu commences à mentir ! Mentir… car tu vas adoucir les angles de coup, les estomper, les faire lisses. Comme ceux qui marquent ta peau. On ne les sent pas sous la main ceux-là, non ! On ne les sent pas, et pourtant ils sont là ! Oui, tu mens. Parce que, ces aspérités, si tu les laissais, ce serait comme te livrer nue aux regards des autres. Ces aspérités, si tu ne les gommais pas, tous ceux qui y promèneraient simplement les doigts dessus, pourraient y ressentir chacune de tes propres blessures. Alors tu gommes, tu polis, tu effaces. Jusqu'à ce qu'il ne reste que l’œuvre ! Dans laquelle tu ne te reconnais plus et qui n’a plus pour âme que la sienne. Et pourtant, "elle" est toi ! Elle est ce "toi" que tu refuses, ce "toi" qui t'effraie, ce "toi" que tu caches... Elle est ce "toi" qu'il assassine.
- Laure...
- Tais-toi ! Tais-toi… Laisse-moi… Pourquoi es-tu là… pourquoi… Regarde… Regarde comme tout est beau… regarde… combien tout est calme. Toute cette harmonie d’une nuit qui dort. Je me suis hissée là et… je ne sais… toute cette quiétude… une douce caresse que la vie me donnait enfin. Comme un pardon. La vie m’a pardonnée, je crois.
- Descends ! Cela suffit ! Descends !
- Là-bas… regarde… au ras de l’onde, le fil de lumière… il danse joliment, fragile et léger ! Un frémissement des eaux et le voilà défait. Un souffle d’air et le voilà effacé. Tu me disais que j’étais lumière… T’en souviens-tu ? « Ta » lumière. Je suis si peu… si rien…
- Tu es tout pour moi !
- Tais-toi ! Tout me ramène ici, jusqu’au son de ta voix ! De quel droit ! De quel droit uses-tu pour m’imposer cela ! Je ne t’ai pas appelé ! Oh, mes mains… mes mains… elles sont sales… sales… Ce sang…
- Du sang ? Laure ! Laure !
- Tout ce sang… il est là… encore là… je l’ai ramené jusqu’ici… il me poursuit jusqu’ici… je le porte… il est sur moi et partout où je vais il est… où que j’aille il m’y suivra…
- Qu’as-tu fait ? Pour l’amour du ciel, dis-moi ce que tu as fait.
- Je n’ai rien fait ! Non…
- Qu’as-tu fait à Darmon !
- Rien… je l’ai cassé… c’est tout… j’ai brisé sa statue.
- Sa statue ? Laure… Dis-moi ce que tu as fait à Darmon !
- Rien, te dis-je ! Je ne lui ai rien fait à lui… j’ai détruit la statue… c’est tout… Elle était là, au milieu des autres… et… quand elle a avancé, quand elle a voulu m’empêcher de… d’effacer tous ces masques qui me hantent… je l’ai arrêtée. Il ne reste plus rien maintenant. Rien que moi.
- Où est Darmon ?
- Là-bas… Sans doute là-bas… Il sait toujours ce que je fais, où je suis, il sait qui je vois, il sait ce que je dis, ce que je pense, ce que je ressens, il sait ce que je mange, ce que je bois, il sait même ce que je rêve… il sait tout… Je crois qu’il est en moi. Oui ! il est en moi. Chut ! Chut ! Il va t’entendre… et te faire du mal… Il veut te faire du mal… Il me l’a dit… Il me l’a dit !
- D’où vient ce sang, Laure… à qui est…
- Ce sang ? Je ne sais pas… Les statues ne saignent pas. Elles sont froides, inertes. Mais celle-là… celle-là, elle a saigné… Tout ce sang… ce rouge… rouge… partout… Et plus je la repoussais et plus elle saignait… et elle a crié… elle a crié, et pourtant, ça ne parle pas, une statue. Mais celle-là, elle m’a envoyé au visage en un seul cri chaud et gluant, toute ma peur, ma douleur, ma haine, et ma rage ! Et je devais bien la faire taire… la faire taire… qu’elle ne crie pas une seconde fois… qu’elle se taise…
- Seigneur… Laure…
- Tais-toi… tais-toi… laisse venir le silence… Si nous sommes silence... Darmon… lui ... il ne saura pas nous entendre…
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Message  Chako Noir Mer 7 Mai 2008 - 21:38

vindieu.. ça m'a l'air sympathique ce texte Réginelle, le problème c'est que j'ai pas encore reçu mes nouvelles lunettes et que là mes yeux commencent à fatiguer un peu à force de lecture... en revanche je viens de recevoir un super bon DVD des monty pythons (la vie de bryan, pour les connaisseurs) et bon si je m'attaque consciencieusement à ton texte pourtant fort alléchant j'aurais plus le courage de regarder. un sacrifice pour un autre... je commenterai demain! bonne soirée donc, and always look on the bright sight of life!
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Message  pierre-henri Mer 7 Mai 2008 - 22:46

Éloigne-toi
Être là,

allongée dans la nuit, avec « son » souffle à ton oreille. Et la peur de bouger qui te paralyse. Parce que tu sais que si tu bouges « il » va le sentir, et alors…alors… Alors un mouvement, et c’est sa main qui s’anime ! Un autre, et elle te saisit. Et si tu bouges davantage elle s’ancre en toi, te retient, te force. Et le cri vient… un cri… un cri que tu ravales! Tu le ravales, oui ce cri, pour ne pas éveiller la colère. « Sa » colère ! Pour ne pas appeler l’horreur. Et ce cri, il t’étouffe ! Il t'étrangle ! Et ça aussi : ça ! Tu ne sais pas ce que c’est, être là, seule, allongée, enfin, dans la paix d’une nuit solitaire et… et… voilà que survient cette force… cette force qui te pousse à te lever ! T’en sais rien d’où elle vient, mais elle est puissante. Et tu lui cèdes… tu obéis ! Et tu te retrouves devant ces maudits blocs de pierre. Et tes mains s’arment… couteaux, burins, marteaux… tu as le choix !

Ne jamais oublier que c’est une œuvre d’art, presque parfaite ! Oui… presque ! Parce que, vois-tu, toute cette horreur que tu as vomie, que tu as projetée hors de toi, il te faut encore la peaufiner. (peaufiner semble peu en rapport avec vomir…)
Jusque dans ses moindres détails. Sauf que là, tu triches ! Toutes ces aspérités, tu vas en arrondir les angles, et ainsi arrondis ils (qui est : « ils » ?)en deviennent moins agressifs. En fait, ils en deviennent presque supportables ! Tu vois ?

Ces aspérités, si tu ne les gommais pas, tous ceux qui y promèneraient simplement les doigts dessus, pourraient y ressentir (ressentiraient ?) chacune de tes propres blessures(la phrase est moche).
Alors tu gommes, tu polis, tu effaces. Jusqu'à ce qu'il ne reste que l’œuvre ! Dans laquelle tu ne te reconnais plus et qui n’a plus pour âme que la sienne. Et pourtant, "elle" est toi ! Elle est ce "toi" que tu refuses, ce "toi" qui t'effraie, ce "toi" que tu caches... Elle est ce "toi" qu'il assassine.
(un peu lourd, non ?)


Le choix de la répétition, grandement recevable en soi, frise quand même ici, parfois, l’excès… et c’est en expert du trop que je m’exprime !
Sinon, ça prend, l’intrigue intrigue, comme il se doit.
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Message  Lucy Jeu 8 Mai 2008 - 0:23

Bien, la suite !!!
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Message  apoutsiak Jeu 8 Mai 2008 - 7:07

.


Terrifiant. On ne sait pas vraiment où on a mis les pieds. Ce mystère, en plus de ton style, ton rythme, incisifs, infuse notre angoisse et nos questionnements.

Une petite chose que je te soumets : Dans un tel état d'excitation, de nervosité, je trouve les trois répliques de la femme à partir de Non ! Non ! Tu ne sais pas ! Tu un peu longues, un peu trop argumentées pour quelqu'un dans cet état. Qu'en penses-tu ?
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Message  Invité Jeu 8 Mai 2008 - 18:13

Chako Noir a écrit:always look on the bright sight of life!

Bon, je comprends que tu aies des problèmes de vue, mais en fait le refrain c'est "always look on the bright side of life", à moins que le lapsus soit délibéré (auquel cas ce ne serait plus un lapsus.. si tu me suis)

Pour le texte, je trouve les dialogues un peu longs. Gênée aussi par la nécessité de mettre certains mots entre guillements :
« son » souffle, « il » va le sentir, « Sa » colère
J'attends cependant la suite, intriguée par cette statue qui saigne.

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Message  Sahkti Mer 14 Mai 2008 - 14:49

Pas réussi à entrer dans le texte, désolée :-(
Un dialogue extrait de quelque chose, qui transpire l'excès parce que hors contexte, parce qu'il me maintient hors d'une histoire dont je n'ai pas tous les tenants et aboutissants, parce qu'il ne vit pas par lui-même mais doit faire appel à de trop nombreuses références incomprises à ce stade.
Bref, j'ai eu du mal avec cette partie, trop dense, presque trop puissante.
Cela est notamment dû à la présente de cette entité générant cette colère, omniprésente dans ce texte tout en n'étant pas partie prenante (pour le moment en tout cas). Cette trop grande présence étouffe complètement le tout à mes yeux, avis perso. J'ai préféré d'autres textes de toi.
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Message  Reginelle Mer 14 Mai 2008 - 15:33

Alors, l'histoire :

Laure est sculpteur, Darmon son... Pygmalion ? C'est lui qui la découvre, qui la prend en main, qui lui ouvre les portes du succès, de la reconnaissance.
Mais en même temps, il assure sur elle une très forte domination, une telle emprise qu'elle se sent sombrer. Ses œuvres deviennent de plus en plus sombres, torturées, reflets d'un chaos de souffrances qui peu à peu la brisent. Ici, l'accent est mis sur cette notion que l'art est sublimé par la souffrance.
Mais un jour Laure rencontre Luc. Ami, amant, ce n'est pas important, ce qui compte c'est que c'est grâce à lui qu'elle va «revenir», qu'elle va trouver les forces de reprendre les rênes de sa vie. Grâce à lui, qu'elle se réveille ! Une espérance joyeuse qui transparaît dans une sculpture. Ce qui suffit pour que Darmon comprenne que quelque chose est survenu, et que Laure est sur le point de lui échapper.
Et là, les choses se compliquent. Darmon ne se contente plus de domination mais devient brutal, cruel, menaçant. Et ainsi jusqu'à la faire craquer… sauf qu'elle ne cède pas ainsi qu'il le pensait. Prise d'une crise de démence, Laure brise ses oeuvres. Darmon survient à cet instant, essaie d'intervenir et… Laure le tue… elle détruit sa «statue» …

Pour ce roman-ci, j'ai décidé de commencer par «la presque fin» … ce chapitre mis en ligne… et puis de «raconter» le comment ils en sont arrivés là.



Beaucoup de travail, parce qu'il n'est pas facile de «graduer» la montée en violence, de montrer la destruction psychique d'un individu par un autre «qui ne veut que son bien». Pas facile d'entrer dans la tête d'un Darmon, et encore plus dans celle de Laure, la «victime». (encore plus ? Ben… à cause de mon fichu caractère !). Et aussi d'appliquer l'idée d'exploiter le tarot et ses arcanes comme… détonateur ? d'une prise de conscience chez Laure.



Les grandes lignes sont tracées. Reste à fignoler le tout.



Alors si ce premier chapitre n'accroche pas assez pour inciter à tourner la page, pour donner envie de lire le comment du pourquoi, va falloir que je me penche sérieusement dessus.
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Message  Anne Veillac Mer 14 Mai 2008 - 17:26

Ce début est très riche.

Quelquefois, je n’aime pas être perdue dans ma lecture, ne pas savoir qui sont les personnages, la situation. Là, j’aime bien le mystère. J’accepte de rentrer dans l’histoire en sachant que tout va s’éclaircir par la suite.

J’aime beaucoup tous ces dialogues. Mais je suis d’accord avec Apoutsiak. Je n’ai pas l’impression d’une unité dans les paroles du personnage féminin. Elle est très très très en colère (et dans ce cas là, on ne sait pas trop ce que l’on dit, ce n’est pas toujours très réfléchi, très structuré). Et, à d’autres moments, elle a des paroles poétiques. A d’autres encore, on a l’impression qu’elle délire.
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Message  bertrand-môgendre Mer 21 Mai 2008 - 7:43

Sans la présence de l'homme j'ai cru être en la présence de la soeur du père Claudel, la Camille, fougueuse, passionnée.
Ce petit extrait rentre dans le «vif» du sujet avec une bonne maîtrise de la répartie entre ces deux personnages.
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Message  Invité Ven 20 Juin 2008 - 12:18

« Crève, charogne ! »
Des mots jetés à la face de la nuit.
« Crève ! Crève ! Crève ! »
Des cris qui frappent, lapident les ombres.
« Crève ! Encore et encore. Crève ! »
Hurlements rauques arrachés aux tréfonds d’une haine animale.
« Crève… oui…crève… »
Silhouette drapée de noir au visage de lune, toute droite, tendue au-dessus du vide.
« … et sors de ma vie ! »
Prière qui ramène le silence alors que l’homme approche et parle doucement.


Je n'avais pas vu celui-ci. Wow!

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Message  Invité Ven 20 Juin 2008 - 12:24

Hysterique ce texte. Je ne me vois pas bien endurer sa lecture sur des chapitres. Il te faudra calmer le jeu ou creer des respirations.
J'adore le theme et son ecriture. Bon courage.

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Message  Halicante Ven 20 Juin 2008 - 17:19

Reginelle a écrit:Tu ne sais pas ce que c’est. Être là, allongée dans la nuit, avec « son » souffle à ton oreille. Et la peur de bouger qui te paralyse. Parce que tu sais que si tu bouges « il » va le sentir, et alors…alors… Alors un mouvement, et c’est sa main qui s’anime ! Un autre, et elle te saisit. Et si tu bouges davantage elle s’ancre en toi, te retient, te force. Et le cri vient… un cri… un cri que tu ravales! Tu le ravales, ce cri, pour ne pas éveiller la colère. « Sa » colère !
J’ai bien aimé la violence qui émane de ce texte, cette idée d’une force implacable qui soumet le personnage, force que j’ai prise pour « l’art », mais elle parle finalement peut-être de Darmon ? (la confusion dans son discours est justifiée puisqu’elle est dans un état « second »)
Moi, comme début de roman, ça me semble accrocheur, ça me donne envie d’aller plus loin. Comme Bertrand j’ai pensé à Camille Claudel, à la création dans la souffrance qui peut mener jusqu’à la folie. Ca me parle !
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