Les larmes de l'écrivain

Voilà un texte que je viens juste d'écrire, je le poste maintenant parce que je n'aurai pas le temps pendant les vacances... je lirai vos réactions plus tard.

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"Elles s'évade d'un oeil,
Comme pour être et mourir,
Cette larme, son sourire,
Et plus rien ne l'accueil,
Dans ce triste infini,
Que les roses de l'esprit,
Les fleurs de la mort,
Et le mur de la vie.

L'araignée rampante,
Dans son rêve d'éternité,
Dans mon crâne hante,
Les nuages fanés.

Mais ce ne sont, triste illusion,
Que les larmes de l'écrivain,
Qui font rire, et sourire,
Les badauds, les humains,
Car ce ne sont, désillusion,
Que les larmes de l'écrivain.

Il avait dit
"je reviendrai"
Dans ce souvenir
Dans mon passé
Il a menti
Il est parti
Et de lui n'est resté
Qu'un souvenir à enterrer.

Mais ce ne sont, triste illusion,
Que les larmes de l'écrivain,
Qui font rire, et sourire,
La mort et l'assassin,
Car ce ne sont, désillusion,
Que les larmes de l'écrivain."

C'est joli mais j'ai eu un peu de mal à le lire de façon très fluide... Éventuellement des sonorités qui ne s'enchainent pas forcément très bien à mes écoutilles...

Phileas Salamandre a écrit:Voilà un texte que je viens juste d'écrire, je le poste maintenant parce que je n'aurai pas le temps pendant les vacances... je lirai vos réactions plus tard.

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"Elles s'évadent d'un oeil,
Comme pour être et mourir,
Cette larme, son sourire,
Et plus rien ne l'accueille,
Dans ce triste infini,
Que les roses de l'esprit,
Les fleurs de la mort,
Et le mur de la vie.

L'araignée rampante,
Dans son rêve d'éternité,
Dans mon crâne hante,
Les nuages fanés.

Mais ce ne sont, triste illusion,
Que les larmes de l'écrivain,
Qui font rire, et sourire,
Les badauds, les humains,
Car ce ne sont, désillusion,
Que les larmes de l'écrivain.

Il avait dit
"je reviendrai"
Dans ce souvenir
Dans mon passé
Il a menti
Il est parti
Et de lui n'est resté
Qu'un souvenir à enterrer.

Mais ce ne sont, triste illusion,
Que les larmes de l'écrivain,
Qui font rire, et sourire,
La mort et l'assassin,
Car ce ne sont, désillusion,
Que les larmes de l'écrivain."

j'ai corrigé quelques fautes, je ne sais pas s'il y'en a encore. Le titre me plaisait bien mais j'ai pas bien accroché pour le texte. Pourquoi ne dirais-tu pas "Mais ce ne sont que des tristes illusions? " car la virgule selon moi est de trop. Sinon, il y'a de belles idées. je pense que tu devrais le retravailler.

Et les larmes du lecteur, on en parle ?

C'est pas mal fait, et ta plume a du potentiel à mon avis.
Mais c'est BEAUCOUP trop général, très attendu, et finalement banal.

Ma suggestion : pour écrire, base-toi sur le REEL. Pose-toi dans un café, dans un parc, NOTE ce que tu vois (et il faut bien regarder, passe une heure ou deux, regarde ce que d'habitude on ne voit pas), retravaille ce premier jet et poste-le. Sous la forme que tu veux, prose ou poésie.

Je pense que ça sera un premier pas pour aller vers des choses intéressantes (pour nous et surtout pour toi !). ET je pense que tu as un goût pour écrire, une certaine fluidité, bref, les qualités qu'il faut pour que ça soit bien.

Je te propose donc vivement de suivre cette démarche...

J'ai fait ce commentaire pour ce texte, pour toi, mais il s'applique à beaucoup, beaucoup de textes que j'ai lus par ici récemment...

Donc si vous passez par là, n'hésitez pas à suivre le conseil...

Il me paraît bien noble cet écrivain, même si il s'apitoie beaucoup sur lui-même (ce qui est certes le propre de beaucoup d'écrivains). Bien noble donc et un brin trop distant par rapport à la souffrance qui sourd en lui, à cette révolte qui le ronge et qu'il a du mal à exprimer, si ce n'est à travers des vers rigides et formatés. Laisse-le crier, hurler un peu plus ce qu'il a en lui, de manière moins engoncée ou formelle.

Je prends note!