Vie brève
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Re: Vie brève
De l'infime particule à la nébuleuse infinie, la VIE n'est que MORT!
Amitiés posthumes à ton oiselet,et...compliments à ton chat si attentionné à ton égard!
Amitiés posthumes à ton oiselet,et...compliments à ton chat si attentionné à ton égard!
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 89
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: Vie brève
Le cadeau n'était-il pas quand il s'est posé dans ta main (peu féline) ?
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 65
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Vie brève
ouch! ainsi va la vie!
un bien joli texte en tout cas, du début à la chute...
un bien joli texte en tout cas, du début à la chute...
Hurt'ine- Nombre de messages : 23
Age : 50
Date d'inscription : 29/08/2008
Re: Vie brève
Coline Dé en quête délicate
Pourquoi garder le présent ? As-tu essayé d'utiliser un autre temps ?Le jour où il se pose, léger comme une âme, au creux de ma paume, j'ai l'impression d'avoir conquis le paradis.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Vie brève
Rouge et rond sur ses pattes raides.... C'était quoi? un rouge-gorge?
Il n'y a rien de plus craintif, tu en as eu de la chance!
Il n'y a rien de plus craintif, tu en as eu de la chance!
Re: Vie brève
Je ne sais pas pourquoi j'ai gardé le présent, j'ai fait ça instinctivement...peut-être pour abolir le temps ? Quel temps aurais -tu employé BM ?
Oui, je l'aime toujours ma Perfide ! Ceux qu'on aime ne s'aiment pas forcément entre eux, Dura lex, sed lex... ( allez, je frime, j'ai fait six semaines de latin... en 1955 !)
Oui, Arielle, un rouge-gorge. Ils sont craintifs, chez toi ? Ici, ce sont les plus hardis, bien avant les mésanges charbonnières et les mésanges bleues.
Oui, je l'aime toujours ma Perfide ! Ceux qu'on aime ne s'aiment pas forcément entre eux, Dura lex, sed lex... ( allez, je frime, j'ai fait six semaines de latin... en 1955 !)
Oui, Arielle, un rouge-gorge. Ils sont craintifs, chez toi ? Ici, ce sont les plus hardis, bien avant les mésanges charbonnières et les mésanges bleues.
Invité- Invité
Re: Vie brève
Le présent BM, c'est le choix de ceux qui osent, difficile à pratiquer, difficile à manipuler, sans effet, mais tellement ça :-)
J'aime ce genre de texte qui ne paye pas de mine et qui, mine de ne rien, raconte tout au delà de l'anecdote. J'ai l'impression d'être moitié moitié avec l'auteur et, vu comme ça, c'est une belle vue, à mon sens, la seule vraie.
J'aime ce genre de texte qui ne paye pas de mine et qui, mine de ne rien, raconte tout au delà de l'anecdote. J'ai l'impression d'être moitié moitié avec l'auteur et, vu comme ça, c'est une belle vue, à mon sens, la seule vraie.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vie brève
Moins poétique , mais tout aussi vrai:coline Dé a écrit:Rouge et rond sur ses pattes raides, il rebondit, l'œil intéressé, entre le saladier et le reste de tarte. Cinquante centimètres plus haut, il scrute son butin et s'envole vers sa nichée.
Nous nous fréquentions déjà, au jardin, chacun à un bout de la bêche. De manière un peu distante.
Mais aujourd'hui, il fait si beau, premier repas sur la terrasse, il s'est fait inviter. J'effrite un peu de pâte, il se laisse tomber de la branche, choisit la plus belle miette et repart prestement vers des buissons pleins de sons plaintifs. J'attire l'assiette plus près ; il m' examine avec sagesse, me jauge et se rapproche. Des offrandes dans la main, je reste immobile, le bras tendu, ankylosée.
Il hésite longtemps.
Le jour où il se pose, léger comme une âme, au creux de ma paume, j'ai l'impression d'avoir conquis le paradis.
Sa nichée a grandi, il est moins pressé, mais vient se percher sur moi dès que je sors. Le bonheur !
Il ne se méfie plus du tout.
Ce matin, la chatte m'en a fait cadeau, sur le paillasson.
Réveil douloureux ce matin: jointures grinçantes, mi-graine double. Je me dresse hésitant,et v'lan: dérapage sur quelque chose de mou mais résistant, gluant, visqueux. Rattrapage acrobatique à la couette qui fait ce qu'elle peut pour me retenir et me voilà étendu nez à gorge avec un énorme mulot décapité ...Milou, le chat qui honore de sa discrète présence chacun de mes envois, a fort gentiment déposé au pied du lit son gage d'affection. J'ai d'abord glissé,du pied gauche évidemment, sur la tête présentée en hors d'oeuvre ...avant d'attaquer l'à- plat de résistance.
Certains qui se sont émus, et j'en suis, du sort du rouge-gorge de Colline Dé, se réjouiront peut-être de celui réservé au rat des champs. L'égalité devant la mort! Vaste débat!
Et moi? Je ne vais pas plus mal, merci!
Cela m'a remis en mémoire une chanson de Pierre Mac Orlan, chantée par Germaine Montero (ça remonte à la préhistoire pour tous les jeunots que vous êtes); il s'agit de "La fille de Londres" "Un rat est entré dans ma chambre..."(voir google; on peut l'écouter sur :DEEZER)
http://www.deezer.com/#music/result/all/la%20fille%20de%20londres
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 89
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: Vie brève
Tête de piaf plus con qu'une chatte, mais pattes de piaf volent plus haut que pattes de chat.
claude- Nombre de messages : 142
Age : 63
Localisation : Drôme
Date d'inscription : 06/05/2008
Re: Vie brève
Ta chatte doit t'aimer beaucoup pour t'offrir ce présent mais elle n'aime pas le lecteur un peu trop rêveur. Joli texte, concis, efficace. Merci, Coline !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Vie brève
Jolie chute et joli texte.
Je ne suis pas très bon connaisseur de la nature, et, après les premières lignes, je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un oiseau... Je m'attendais à un insecte !
Je ne suis pas très bon connaisseur de la nature, et, après les premières lignes, je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un oiseau... Je m'attendais à un insecte !
Marco- Nombre de messages : 33
Age : 64
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Vie brève
tu sais quand même que les poissons de chez Findus n'ont pas toujours été carrés ? :-))Marco a écrit:Je ne suis pas très bon connaisseur de la nature, et, après les premières lignes, je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un oiseau... Je m'attendais à un insecte !
Re: Vie brève
non, ça c'est Vivagel bien sûrcoline Dé a écrit:Rectangulaires, Mentor !
chacun ses références :-)))
Re: Vie brève
Certains ont une forme - stylisée - de poisson.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Vie brève
Triste vie, c'est la vie. Triste fin, c'est la fin.
le pilou- Nombre de messages : 82
Age : 47
Date d'inscription : 08/02/2008
Re: Vie brève
peu sensible à ce texte; je ne sais pas; peut-être pas eu le temps de partager ce moment, peut-être que c'est trop efficace, comme une bonne triste blague.
(mais comment un poisson carré a pu se retrouver dans ton jardin?)
(mais comment un poisson carré a pu se retrouver dans ton jardin?)
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vie brève
Le chat? le même que celui d'AV?
Mœurs horrifiques des chats. - Complaisance des vieilles dames. - Chats de gouttière et chats de pharmacien. - Chats de sorcière, de Léautaud, de Baudelaire. - Chats lavés à l'alcool sur le boulevard Saint-Germain. - Chats de Colbert . - Chats dangereux pour l'homme. -Grandeur consécutive d'Allah.
Les chats sont de sales bestioles qui lacèrent les fauteuils et font pipi au milieu des salons, après quoi ils vont s'établir sur les genoux d'une dame respectable, une présidente de confrérie, une grand-mère de parents d'élèves, une lauréate de jeux floraux infiniment maigre et savante. Tel est l'avis de plusieurs personnes autorisées. Ce sont des choses qu'on ne permettrait même pas à un vieux général en retraite tout couvert de décorations, ou au premier vicaire d'une paroisse distinguée. A un igame, à un banquier utile, à un diplomate en fonction. Et que font les dames ? Elles disent : " Minou, minou, minou. " On voit par là combien le mal est profond.
Les chats montent ensuite sur les toits où ils font le sabbat toute la nuit avec des cris affreux d'enfants qu'on assassine. Quand le pharmacien les attrape, il les pèle et garde la peau. Il donne le reste à un restaurateur. Il tend la peau sur une planchette en bois; il la fixe avec quatre épingles, il la tanne et en fait des plastrons contre le froid. Il les expose dans sa vitrine. On se les attache autour du cou par le moyen des pattes de devant. Si elles sont un peu courtes, on y ajoute du ruban; Ou de l'élastique marron qu'on trouve chez la mercière. C'est tout le secret des grandes coquettes qui redoutent le rhume de cerveau. On peut donc, à certains égards, voir dans le chat un oiseau utile.
Dieu l'a fait, dans sa grande bonté, pour que l'homme puisse caresser le tigre : le chat est un tigre d'appartement. Il est élastique et feutré, soyeux, griffu, plein d'électricité statique. Il se compose assure un écolier, de deux pattes de devant, de deux pattes de derrière et de deux pattes de chaque côté. Derrière lui, ajoute cet enfant, il a une queue qui devient de plus en plus petite, et puis au bout il n'y a plus rien. On ne saurait pas mieux peindre le chat. A condition d'ajouter la moustache. Elle est sensible aux infra-sons, à l'infrarouge et à l'ultraviolet. C'est avec elle qu'il détecte le monde, la température de la soupe, la présence des esprits, l'approche de Lucifer. Les sorcières l'amènent au sabbat. Le 1er mai, jusqu'à Louis XIII, on en brûlait de pleines cages d'osier sur un grand feu. Aujourd'hui on se sert de ses tripes : les spécialistes en font des cordes de violon et du fil pour les chirurgiens. Mais ensuite le chat ne peut plus vivre. On l'enterre au fond du jardin. Ou alors dans l'île de la Jatte, avec les chevaux et les chiens policiers. C'est là qu'on trouve les chats de Colette. De vieilles dames fréquentent leurs tombeaux. Ils sont ornés de distiques et d'inscriptions latines.
Baudelaire voyait dans le chat le compagnon naturel" des amoureux fervents et des savants austères ". Surtout la nuit. Il vient s'asseoir sur leur bureau. Les amoureux fervents font des lettres d'amour et les savants austères observent des têtards. De temps en temps, ils passent la main sur le dos du chat. Il en sort des étincelles bleues. Léautaud a eu trois cents chats. A Saint-Germain-des-Prés, une vieille dame en promène une bonne vingtaine dans une voiture d'enfant, et un en laisse, avec une corde qui l'étrangle. Elle s'assied sur un banc et les passe à l'alcool.
Les chats perdus se réunissent à Montmartre. Une demoiselle âgée leur apporte à goûter. Devant le Sacré-Cœur. Ils mangent, ils regardent Paris avec sa brume et ses cheminées ; puis ils s'en vont, et reviennent pour le dîner. On voit par là qu'ils aiment les grands panoramas. Mais ils n'adorent pas moins les caves. Sur les bateaux, ils voyagent dans les soutes. Dans la marine à voile, on ne pouvait pas partir tant que le chat n'était pas à bord. C'était interdit par Colbert. Ils " dératisaient " les navires.
Les chats sont très dangereux pour l'homme. Thérèse Marney, de la Comédie-Française, Thérèse Marney avait perdu son chat. On l'aperçut au sommet d'un arbre. Il n'osait plus redescendre. Il était affolé. Je grimpai jusqu'aux plus hautes branches. Malheureusement, elles devenaient de plus en plus minces, et " au bout il n'y avait plus rien ", et pendant ce temps le propriétaire du végétal, oublieux du contexte humain, sciait l'arbre au ras du sol, en désespoir de cause, afin que le chat pût atterrir sans se déranger. On croit généralement qu'un arbre s'affaisse du côté où il penche ; c'est une erreur : il tombe du côté où l'on se trouve.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand.
Vialatte.
Mœurs horrifiques des chats. - Complaisance des vieilles dames. - Chats de gouttière et chats de pharmacien. - Chats de sorcière, de Léautaud, de Baudelaire. - Chats lavés à l'alcool sur le boulevard Saint-Germain. - Chats de Colbert . - Chats dangereux pour l'homme. -Grandeur consécutive d'Allah.
Les chats sont de sales bestioles qui lacèrent les fauteuils et font pipi au milieu des salons, après quoi ils vont s'établir sur les genoux d'une dame respectable, une présidente de confrérie, une grand-mère de parents d'élèves, une lauréate de jeux floraux infiniment maigre et savante. Tel est l'avis de plusieurs personnes autorisées. Ce sont des choses qu'on ne permettrait même pas à un vieux général en retraite tout couvert de décorations, ou au premier vicaire d'une paroisse distinguée. A un igame, à un banquier utile, à un diplomate en fonction. Et que font les dames ? Elles disent : " Minou, minou, minou. " On voit par là combien le mal est profond.
Les chats montent ensuite sur les toits où ils font le sabbat toute la nuit avec des cris affreux d'enfants qu'on assassine. Quand le pharmacien les attrape, il les pèle et garde la peau. Il donne le reste à un restaurateur. Il tend la peau sur une planchette en bois; il la fixe avec quatre épingles, il la tanne et en fait des plastrons contre le froid. Il les expose dans sa vitrine. On se les attache autour du cou par le moyen des pattes de devant. Si elles sont un peu courtes, on y ajoute du ruban; Ou de l'élastique marron qu'on trouve chez la mercière. C'est tout le secret des grandes coquettes qui redoutent le rhume de cerveau. On peut donc, à certains égards, voir dans le chat un oiseau utile.
Dieu l'a fait, dans sa grande bonté, pour que l'homme puisse caresser le tigre : le chat est un tigre d'appartement. Il est élastique et feutré, soyeux, griffu, plein d'électricité statique. Il se compose assure un écolier, de deux pattes de devant, de deux pattes de derrière et de deux pattes de chaque côté. Derrière lui, ajoute cet enfant, il a une queue qui devient de plus en plus petite, et puis au bout il n'y a plus rien. On ne saurait pas mieux peindre le chat. A condition d'ajouter la moustache. Elle est sensible aux infra-sons, à l'infrarouge et à l'ultraviolet. C'est avec elle qu'il détecte le monde, la température de la soupe, la présence des esprits, l'approche de Lucifer. Les sorcières l'amènent au sabbat. Le 1er mai, jusqu'à Louis XIII, on en brûlait de pleines cages d'osier sur un grand feu. Aujourd'hui on se sert de ses tripes : les spécialistes en font des cordes de violon et du fil pour les chirurgiens. Mais ensuite le chat ne peut plus vivre. On l'enterre au fond du jardin. Ou alors dans l'île de la Jatte, avec les chevaux et les chiens policiers. C'est là qu'on trouve les chats de Colette. De vieilles dames fréquentent leurs tombeaux. Ils sont ornés de distiques et d'inscriptions latines.
Baudelaire voyait dans le chat le compagnon naturel" des amoureux fervents et des savants austères ". Surtout la nuit. Il vient s'asseoir sur leur bureau. Les amoureux fervents font des lettres d'amour et les savants austères observent des têtards. De temps en temps, ils passent la main sur le dos du chat. Il en sort des étincelles bleues. Léautaud a eu trois cents chats. A Saint-Germain-des-Prés, une vieille dame en promène une bonne vingtaine dans une voiture d'enfant, et un en laisse, avec une corde qui l'étrangle. Elle s'assied sur un banc et les passe à l'alcool.
Les chats perdus se réunissent à Montmartre. Une demoiselle âgée leur apporte à goûter. Devant le Sacré-Cœur. Ils mangent, ils regardent Paris avec sa brume et ses cheminées ; puis ils s'en vont, et reviennent pour le dîner. On voit par là qu'ils aiment les grands panoramas. Mais ils n'adorent pas moins les caves. Sur les bateaux, ils voyagent dans les soutes. Dans la marine à voile, on ne pouvait pas partir tant que le chat n'était pas à bord. C'était interdit par Colbert. Ils " dératisaient " les navires.
Les chats sont très dangereux pour l'homme. Thérèse Marney, de la Comédie-Française, Thérèse Marney avait perdu son chat. On l'aperçut au sommet d'un arbre. Il n'osait plus redescendre. Il était affolé. Je grimpai jusqu'aux plus hautes branches. Malheureusement, elles devenaient de plus en plus minces, et " au bout il n'y avait plus rien ", et pendant ce temps le propriétaire du végétal, oublieux du contexte humain, sciait l'arbre au ras du sol, en désespoir de cause, afin que le chat pût atterrir sans se déranger. On croit généralement qu'un arbre s'affaisse du côté où il penche ; c'est une erreur : il tombe du côté où l'on se trouve.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand.
Vialatte.
Invité- Invité
Re: Vie brève
oh trop fort!!! adorables sales bestioles!! :))))
Hurt'ine- Nombre de messages : 23
Age : 50
Date d'inscription : 29/08/2008
Re: Vie brève
Bravo Panda et Vialatte! Mon réveil est réjoui, que dis-je, illuminé par ce texte, le deuxième ce matin!Il y a des jours fastes !
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 89
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: Vie brève
Excellent instantané ! Il me semble parfait, vif, l'expression très adaptée au sujet.
J'adore "Nous nous fréquentions déjà, au jardin, chacun à un bout de la bêche. De manière un peu distante."
J'adore "Nous nous fréquentions déjà, au jardin, chacun à un bout de la bêche. De manière un peu distante."
Invité- Invité
Re: Vie brève
Du haut de la Coline j'ai entendu siffler un oiseau.
Il m'a raconté une histoire merveilleuse puis s'est éteint.
Il m'a raconté une histoire merveilleuse puis s'est éteint.
Manu(manisa06)- Nombre de messages : 1928
Age : 53
Localisation : Côte d'usure
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: Vie brève
Merci de vos com. Cette histoire m'est effectivement arrivée, l'écrire était une manière d'envol que je voulais donner à ce pauvre rouge-gorge...
Invité- Invité
Re: Vie brève
La fin me permet d'appécier différemment ce texte et ce n'est pas pour rien que c'est un texte à chute. Parce que sinon, le début, tout le reste, même si c'est bien écrit, même si ceci ou cela, ça manque tout de même d'un brin de fantaisie et... comment dire... d'enthousiasme. La joie d'avoir l'oiseau dans le regard ou sur la main, je ne la ressens pas.
Par contre, la sobriété de la dernière phrase, dans tout ce qu'elle a de cruel, me permet de vivre tout à fait une autre émotion, plus dure. Réelle et humaine.
Par contre, la sobriété de la dernière phrase, dans tout ce qu'elle a de cruel, me permet de vivre tout à fait une autre émotion, plus dure. Réelle et humaine.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vie brève
Sahkti a écrit: ça manque tout de même d'un brin de fantaisie et... comment dire... d'enthousiasme. La joie d'avoir l'oiseau dans le regard ou sur la main, je ne la ressens pas.
Par contre, la sobriété de la dernière phrase, dans tout ce qu'elle a de cruel, me permet de vivre tout à fait une autre émotion, plus dure. Réelle et humaine.
Parce que dans la phase d'apprivoisement, je retenais mon souffle, je n'osais y croire et que... la joie a duré très peu de temps.
Alors c'est vrai qu'on ne peut guère la ressentir dans mon écrit...
Invité- Invité
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