Récit d'un instant.

( C'est un peu honteuse que je poste ce premier texte. Je voulais juste partager mes petites " pulsions d'écriture. " )


Même le climat n'avait pas été clément ce jour-là...

Alors que les pieds d'Eden frôlaient le bord de la falaise, son cœur martelait dans sa poitrine fragile. Cette tendre masse pulpeuse s'affolait au rythme des émotions antithétiques, s'entrechoquant si violemment dans l'être candide. Beauté traitre et pureté lâche.

Nous sommes imparfaits. Nous ne naissons sans aucun but.
Et pourtant ...

La pire chose qui peut nous arriver dans notre pathétique existence, c'est de trouver une raison de la vivre. Cette raison qui nous pousse au-delà des limites imaginables et réalisables.
La bruîmes fit perler le fin visage de la délicate enfant en robe blanche collant à sa peau inviolé. Sa chair guidait ses pas toujours plus près du néant, mais pourtant son âme c'était déjà envolé loin de la Terre des vivants. Les flashs des souvenirs fatals avaient eux aussi disparues.

Les images du lieu inhibé ou les derniers instants à deux ont été vécus. Cette odeur de mort qui s'accroche à notre enveloppe corporelle comme pour nous marquer. Les cris, les voix, les sanglots qui nous prennent les tripes. Le lent déclin d'une santé dont l'humain est dépendant. L'agonie silencieuse, sans pitié.

La souffrance oubliée donnait naissance à une page blanche. Blanche, était aussi la lumière qui l'accueillait dans son antre chaude. L'ange déploya ses ailes et atteint l'extase ; Enfin pour délivrance, toucha la liberté dans une orgie de ses cinq sens. Eden rejoignait son jardin éternel.

Une belle idée, mais je trouve l'écriture plombée par une pléthore d'adjectifs qui la rendent exagérée à mon sens, précieuse.

J'aime à la fin :
"La souffrance oubliée donnait naissance à une page blanche. Blanche, était aussi la lumière qui l'accueillait dans son antre chaude. L'ange déploya ses ailes et atteint l'extase"

Il y a plusieurs fautes, ce qui gêne quand même dans un texte aussi court et donne l'impression qu'il n'a pas été suffisamment relu :
"Beauté traîtresse"
"La brume ? bruine ? fit perler"
"sa peau inviolée"
"son âme s'était déjà envolée"
"Les flashs des souvenirs fatals avaient eux aussi disparu"
"Les images du lieu inhibé où les derniers instants" (à quoi correspond ce qualificatif d'"inhibé" pour un lieu ?)
"son antre chaud" (le mot "antre" est masculin)
"L'ange déploya ses ailes et atteignit l'extase"

Bienvenue !

Mon dieu oui, j'ai fait énormément de fautes. Pourtant j'avais l'impression d'avoir bien relu. Je m'en excuse. Apparemment je ne peux pas les corriger.

Sinon merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire.

Décidément, les anges ont la cote sur VE ces jours !
Il y a une idée intéressante ici, mais je te sens prisonnier/ère de conventions qui emprisonnent ton écriture dans un carcan. Libère-toi !

Des très bonnes choses ...et d'autres moins !
J'aime énormément cette idée étonnante : la pire chose qui puisse nous arriver dans la vie, c'est de trouver une raison de la vivre. Ca m'a cueillie !
Littérairement parlant, c'est une magnifique trouvaille. Comme Socque, j'aime beaucoup " la souffrance oubliée..."
Ce qui cloche : oublie définitivement les "fins visages", le sein qui palpite etc : ce genre de clichés fusille un texte.
Et fais attention à ne pas changer de temps à tout bout de champ.
Et, bienvenue, bien sûr, on va t'aider , pour tes petites pulsions.
A ce qu'elles deviennent des grandes pulsions !

Oui beaucoup trop d'adjectifs dans ce texte, et pas toujours utilisés à bon escient. Du coup, ta plume est engoncée dans un style emprunté, un peu malhabile. Il faudrait peut-être épurer un peu tout cela.
Je regrette aussi cette histoire qui ne s'ancre dans rien, ou pas grand-chose, et qui laisse la lectrice que je suis en marge.
Je pense que ça vaudrait le coup que tu reprennes ce texte, que tu le retravailles sans fioritures et que tu nous en dises un peu plus sur ton personnage...

Faut pas avoir honte !! Timide ok, mais honteuse... non
D'accord, il y a un peu pléthore de jolis mots pas forcément utiles, mais tu l'as senti comme ça, au moment où tu l'as écrit. Et c'est difficile de rayer, de simplifier, ça je le sais !
Et puis aussi il faut "écouter" le texte, le lire à haute voix. Par exemple au début "le climat clément" je trouve que ça sonne mal, tu vois ?
Sinon je sens bien que tu prends plaisir à écrire, et j'espère que ce n'est pas toujours dans ce registre sombre ! ;-)
Courage et propose-nous d'autres textes

J'essayerais d'appliquer vos précieux conseils dans un prochain texte. Dans tous les cas, merci beaucoup de m'avoir lu. =)

bonsoir à toi Eden

bon alors ,j'ai aimé ,forcément les choses sombres ,j'aime.
Mais j'ai trouvé le texte trop....dense.
par contre j'ai beaucoup aimé la fin juste le petit paragraphe.
bonne fin de soirée à toi
Moun

Ton texte est un mélange, pas tout à fait abouti, de maximes sur la vie, grandes sentences devant l'Eternel, et d'un récit qui s'emboîte dans tout ça, sous forme de prétexte ou de conséquences aux vérités énoncées plus haut.
Pas simple d'harmoniser les deux et tu n'y parviens pas vraiment, notamment à cause de phrases trop chargées mais aussi par cette hésitation permanente entre "je raconte une histoire" et "j'énonce une vérité". Sans doute définir une ligne plus claire et t'y tenir; ça devrait aider le texte à trouver sa voie.