Rage de vivre, peur de mourir…

Le texte d'une copine, qui je l'espère nous fera un coucou bientôt.Ai lu ce qu'elle a écrit et suis sous le charme, alors je le poste. Donnez vos avis


Elle est là, au milieu de ce monde, ce monde de fous, ce monde qui par moment paraît telle une jungle qui l’engloutit et l’entraîne dans un rythme palpitant, un rythme saisissant qui l’arrache violemment à sa paisibilité naturelle et l’enfonce, l’entraînant ainsi dans un drôle de manège. Un drôle de manège oui, le manège d’une vie, dénuée de sens. Un manège dans lequel elle se laisse aller corps et âme, emportée dans un tourbillon d’illusions, un tourbillon d’espoirs, qui l’enveloppe et l’emporte loin, très loin, bien plus loin qu’elle ne peut l’imaginer, ce tourbillon n’est qu’amas de rêves et de désirs qu’elle accumule et refoule au fin fond de son âme mais cela, nul ne le sait, c’est son secret…
Elle respire, sent le vent frôler sa joue faire voler ses cheveux, elle rit, elle sourit mais est ce pour autant qu’elle vit?disons qu’elle survit et qu’au delà de ce rire, de ce sourire qui pourtant la rassure et la console se cache un autre rire, différent et amer qui ronge son âme et la brûle à petit feu .
Toute sa vie, elle l’a vécue à travers un reflet, son reflet ,ou plutôt un semblant de son reflet car ce n’était pas elle mais une autre personne qu’elle que ces gens là, ces gens qui faisaient de sa vie son enfer, ces gens qui lui servaient de pseudo-miroir voyaient…
Ces gens là contribuèrent à faire de sa vie un enfer perpétuel, la tenant ainsi emprisonnée, enchaînée à une image, un reflet dans un miroir insensible à la douleur dans laquelle elle baignait, l’image d’une personne qu’elle n’était pas, une image qui n’était pas la sienne et loin d’avoir une quelconque similitude avec sa véritable identité, à quelques détails près…
Mais cet être , préjugé par tant de monstres assoiffés de douleur et de haine n’était assimilée qu’à une seule et même personne, elle. Et cela, la difficulté de le surmonter était étouffée par une force supérieure, une force qui créa en elle un effet miroir renversant semblable à celui que possédaient les autres, seule particularité il lui donnait sa propre image, mais une image si dépendamment liée à celle qu’en avaient les autres, et c’était cela qui était le plus intensément douloureux ;elle était ainsi enchaînée à un regard sévère, injuste et intransigeant ; mais une chose était bien plus grave que tout cela : le regard des autres était devenu son regard…
Elle est là admirant le spectacle magnifique mais si mélancolique qui s’offre à elle, le spectacle d’un désespoir infini le spectacle d’un dieu tant aimé et vénéré par certains et quoique profondément invisible semble pleurer sa douleur , une douleur amère, la douleur d’un monde qui saigne profondément , qui saigne d’une blessure, d’une plaie, loin d’être cicatrisée ,ce spectacle est le spectacle de milliers de perles qui tombent une à une et lui montent aux yeux …

Ouais, c'est pas mal du tout! Ça ressemble étrangement à ce que tu écris. Es-tu certaine que cette amie existe? ;-)
Et tu lui as demandé la permission de publier son texte j'espère?

Je me suis un peu perdu dans ces images, ces reflets, ces miroirs multiples, mais je pense avoir compris le fond... ;-)
Pour la forme, je trouve que quelques manques de ponctuation gênent la lecture.
Et la dernière phrase avec ces larmes qui tombent tout en montant, un peu maladroit.
Mal de vivre, mal de se voir vivre. Que dire ? C'est un ressenti personnel difficile à commenter.
Mais l'écriture est belle.
Bienvenue à ton amie si elle décide de nous rejoindre !
;-)

jonjon21 a écrit:Ouais, c'est pas mal du tout! Ça ressemble étrangement à ce que tu écris. Es-tu certaine que cette amie existe? ;-)
Et tu lui as demandé la permission de publier son texte j'espère?

Pffff...c'est vrai que c'est dans mon habitude d'inventer des amies ou de plagier.
PS: Voilà le genre d'humour que je trouve douteux

Ca ne te ressemble pas, Giny, ça c’est sûr !
Je crois avoir reconnu ton amie : c’est celle qui était sur ton avatar précédent ? ;-))
C’est bien écrit dans un style très personnel mais un peu trop précipité, peut-être !
L’introspection psychologique ne manque pas de maturité ! (A tel point qu’on s’y perd un peu !)
Encourage ton amie à continuer, elle a des dispositions et certainement beaucoup de choses intéressantes à dire.

J'ai eu du mal à lire ce texte jusqu'au bout. L'auteur use et abuse des répétitions, ce qui crée une certaine monotonie à la lecture. D'autre part le fond me semble un peu vague et creux; les jolies phrases à rallonge perdent le lecteur dans des considérations métaphysiques qui restent assez floues. Pas emballée par ce texte-ci donc, désolée...

Toujours difficile d'émettre un jugement sur des sentiments personnels... Je trouve que le message est noyé par toutes ces digressions. Il aurait pu être plus percutant si le texte avait été plus court et plus ponctué aussi. Attention aux phrases kilométriques. Les répétitions aussi, nombreuses (gens, monde,manège tourbillon,... tous répétés au moins trois ou quatre fois sur deux lignes). Sinon, derrière tout cela, on sent quant même une plume à qui l'on dit bienvenue si elle nous rejoint -)

C'est un tourbillon ce texte Giny. Il est presque trop fort, faudrait lui laisser un peu d'air, permettre au lecteur et aussi au récit de respirer un peu. Parce que ça ressemble à une claque si on lit tout d'une traite sans reprendre son souffle. L'idée est forte, on sent bien la colère, la désillusion, mais je pense que ça y gagnerait en clarté et en qualité si il y avait plus de blancs, de silences, d'espaces et de non-dits.

Krystelle a écrit:J'ai eu du mal à lire ce texte jusqu'au bout. L'auteur use et abuse des répétitions, ce qui crée une certaine monotonie à la lecture. D'autre part le fond me semble un peu vague et creux; les jolies phrases à rallonge perdent le lecteur dans des considérations métaphysiques qui restent assez floues. Pas emballée par ce texte-ci donc, désolée...

assez d'accord avec le ressenti de Krystelle.

j'ai toujours beaucoup de mal avec les textes qui parlent de mal être, douleur psychologique ... Quand je ne connais pas la situation personnelle de l'auteur et que donc, je ne connais rien qui "justifie" ce mal être, j'ai toujours l'impression que c'est plus du nombrilisme superficiel, j'ai toujours l'impression qu'il est facile de s'autoproclamer le plus malheureux sans ouvrir les yeux sur ce que les autres vivent, sans parfois avoir le recul de l'âge et des vrais malheurs, des vraies douleurs de la vie.

Ceci étant dit de manière générale, sans viser ton amie que je ne connais et que je ne me permettrais donc évidemment pas de juger.

oups, j'ai loupé un pas !

Ceci étant dit de manière générale, sans viser ton amie que je ne connais PAS et que je ne me permettrais donc évidemment pas de juger.