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MNEDC (1/8) : Chat, peau, claque et callipyge du lendemain

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Message  bertrand-môgendre Ven 14 Nov 2008 - 10:37

En premier :
Le retard cumulé a bloqué tout le monde. C'est ma faute...c'est ma faute... c'est ma faute...(je dois le dire trois ou sept fois ?)

En deux :

Je ne sais pas s'il faut recopier les textes précédents (Evanescent était la dernière) Si oui, je demande à un modérateur de l'insérer avant le mien. Sans rien changé, j'ai tenté de poursuivre l'oeuvre collective.

En trois :

Pour la suite je me suis laissé influencer par la lecture détente du moment "un temps de chien" de Cyrille Audebert (éditions Sindbadboy).

MNEDC (1/8) : Chat, peau, claque et callipyge du lendemain


Soudain, je sursautai. Sauvagement projeté en avant, la tête bloquée dans les dossiers suspendus de mon armoire métallique, je sentis poindre entre ses deux omoplates, un objet qui s’enfonçait progressivement jusqu’à ce que la douleur de ma cicatrice m'arracha un cri :

— Ne te retourne pas, Charles, ne dis rien, et ouvre bien tes oreilles, petit !
— Qui êtes-vous ? Je crus reconnaitre la voix de Dormieux.
— Chut ! Je te donne sept heures, pas une minute de plus, pour me rapporter là où tu sais, la valise de qui tu sais !
— Et si les routes sont bloquées ?
— Débrouille-toi, Laure n’y survivra pas. Dans dix secondes, je m’autodétruirai, toi seul peux compromettre l’avenir des Véliens.
— Je ne suis pas compétent.
— Non, tu n’es que mal odorant petit (une seconde de réflexion sur image arrêtée, la bouille de Charles fume)
pschitt !...
Le silence envahit la pièce
Je me retournai et redressai le porte-manteau qui était tombé dans mon dos et précisément sur ma cicatrice.
Avais-je rêvé ? Mon chronomètre à déclenchement ionique, cadeau de Dormieux, souvenir de la baie de Pointe à Pitre, m'indiquait les minutes qu’il me restait avant d'attraper le dernier métro pour l'aéroport.
Dehors, une jeune petite hirondelle vint s’écraser bêtement, contre le carreau de sa fenêtre.
— C’est un signe ! J’y vais...
À Orly, je récupérai l'individu à voix féminine qui n'était pas Laure, ni femme non plus. C'était tout simplement Jorand mon coéquipier qui s'exerçait au dédoublement de personnalité.
— Nous devons nous diriger là où je sais de toute urgence.
— C'est chez qui Chef Charles ?
— Le propriétaire du Salako, c'est lui la clef. Enfilons nos impers, pour rester anonymes. Ne m'appelle plus Chef Charles.

Le doigt enfoncé sur le bouton de l’interphone, je criai :
— Ouvrez ! Police ! (Pour des privés, c'est une bonne prise de contact, en général)
— Chef Char... heu... Chef soufflota timidement Jorand.
— Oui triple buse, qu’y a t’il encore ?
— C’est quoi qui coule là ? désignant un liquide visqueux, genre vinaigrette au soja émulsifié bourré d' OGM, qui s’échappait de l’interphone.
Horreur ! Malheur ! J'étais cloué. Je ne pouvais pas arracher mon majeur droit (de près on eut pu remarquer à cet instant précis que je me rongeais les ongles) du mur réalisé en pierres de taille, provenant probablement des carrières de Senlis, comme toutes les constructions dix-neuvième de ce quartier du dix-neuvième. Le ciel menaçait.
— Ah ! Mon allergie ! criai-je.
— Ho ! Chef, votre allergie Chef ! hurle Jorand !
— Hé ! Les allergiques ! apostrophe (pour la note littéraire) la voisine du dessus, c’est pas bientôt fini, votre cinéma (pour la note Bunuel) ! Et sans avertissement aucun elle jeta son pot de chambre (encore vide heureusement) sur la tête des imperméabilisationistes redoutables que nous tentions d'être.
— Je vais appeler les vrais flics moi, vous allez voir !
Bing fut le bruit de l’impact dû à la chute du pot en fer sur noschapeau mou. Bling, blang celui des premiers grelons. D’un seul coup d’un seul, excédé, je sortis mon opinel à virole numéro huit, pour tenter de me libérer.
— Bien joué Chef Cha... vous êtes un Chef, Chef !
— Allons troufions, montons
— La porte à l'air fermée. Chef

Adossés à l'huisserie, nous nous pressions d'attendre bras croisés qu’un serrurier débloquât le verrou. Entre les coups de tonnerre furieux, d’une fenêtre entrouverte, une radio crachait la musique infâme d’un chanteur chevrotant ses demi-mesures.
— Ce n’est rien, le temps passe, ce n’est rien... tsouin, tsouin.

Jorand penché contre la clenche à forcer n’eut que le temps de s’écraser à terre au moment où la foudre entra sous la forme d’une boule de feu ravageant tout sur son passage.
— Couchez-vous Chef cria-t-il sans réfléchir (car même après un soupçon de réflexion, il n’aurait sans doute pas crié "levez-vous ")
Les vitres des fenêtres explosèrent. Les verres d’eau (remplis d’un délicieux mélange d’alcool (extrait des mêmes prunes soigneusement macérées par la belle-mère de Jorand, étonnant non ?) et de limonade (achetée en promotion au supermarché (dont je tairai la marque par mesure de sécurité))) se désagrégèrent.
Bref, en un instant, l’appartement fut transformé en une vaste (vingt-quatre mètres carrés paraissent toujours vastes lorsque les meubles ont disparu) zone jonchée de chair brulée, de meubles détruits et de débris englués dans une poisse monstrueuse.
— Salako, t'es cuit.
Trônant au milieu de la pièce, une valise noire (en forme de main tendue, mais ça, c’est une image) aux fermoirs verrouillés attendait gentiment qu’une personne la saisisse énergiquement.
— Jorand ?
Aucune réponse

Mon nouveau portable encore fixé à l’oreille droite vibra. J’activai la fonction "décrochez" avec la pointe de sa langue en effleurant la couronne de ma troisième molaire droite.
— Charles
— Dormieux ! Premier avertissement ! Il ne te reste que peu de temps Charles, pour rapporter à qui tu sais ce que tu sais, là où tu sais ! Clic.
— Aie
À chaque fois qu’un interlocuteur raccrochait brusquement le combiné, cela me provoquait une décharge douloureuse dans mon oreillette hyper sensible.
— Chef, chef vous êtes vivant ?
Jorand me souleva époussetant mon imperméable.
— Que vous arrive-t-il Jorand, votre visage !
— Je me sens tout chose, c’est vrai, mais ça va, ça va.
Boum ! Badaboum !
La porte de la salle de bain s’ouvrit violemment arrachant une partie du chambranle.
— Brigade des moeurs ! Personne de bouge !
— Mais non idiots, j’ai demandé la brigade des scientifiques (canine gauche)
— Ah bon ? Pas de problème, on peut intervenir scientifiquement aussi.
— Allez-y, mais prenez des gants.
— Regardez comme c’est bizarre, dit Jorand en soulevant le tapis, ici, il y a une microscopique pellicule de cheveux plus grise que les autres.
— Oui très étrange en effet, répondis-je intrigué, analysez-moi ça au plus vite.
Un individu à blouse blanche saisit délicatement avec une pincette à bouts plats, la pellicule suspecte, pour la faire glisser dans un petit tube (préalablement stérilisé par son épouse toujours soucieuse de la propreté des outils de son merveilleux mari).
— Envoyez-moi ça au labo, et je veux les résultats aujourd’hui même, hurla Jorand !
— Jorand qui est le chef ici ?
— Vous Chef Charles !
— Envoyez-moi ça au labo, et je veux les résultats aujourd’hui même, hurlai-je à mon tour.
Deux hommes de l’équipe d’intervention empoignèrent le préleveur d’échantillon en blouse blanche et le jetèrent par la fenêtre.
Sidérés, de concert nous nous regardâmes :
— Mais on est au quatrième !
Heureusement, la coordination entre les services de l’État était réglée au quart de millième de seconde ionique près.
Un hélicoptère Vigilant surveillait, les objets volants bien identifiés, saisis au vol le préleveur d’échantillon en blouse blanche et sans plus attendre s’éleva dans les airs.
Mon téléphone grésilla (car depuis peu, la vibration défaillait).
— Charles
— Ici le labo, nous avons reçu le préleveur d’échantillon en blouse blanche avec son petit tube stérilisé, nous l’avons analysé.
— Qui ? Le préleveur d’échantillon en blouse blanche ?
— Oui ! C’est un des nôtres ! Clic.
— Jorand, faites-moi penser à crever les pneus des gars du labo !
— Un hélico a combien de pneus ?
Mon téléphone vibra (une micro réparation de fortune s’étant effectuée, après le dernier Clic)
— Charles
— Ici le labo, nous sommes en mesure de vous donner le résultat de nos analyses.
— Sur qui ? Le préleveur d’échantillon en blouse blanche ?
— Non sur la microscopique pellicule de cheveux plus grise que les autres, trouvée par Jorand.
— Déjà ? m'étonnais-je, quelle rapidité !
— C’est grâce à votre option rapidité des résultats demandés au labo, dans la convention signée par vos services en début d’année.
— Oui, bon alors, qu’y a t’il ?
— Sur la microscopique pellicule de cheveux plus grise que les autres, trouvée par Jorand, nous avons relevé une inscription.
— Une inscription, mais laquelle ?
— Secret d’État
— Secret d’État, quoi secret d’État ! Vous ne voulez pas me révéler cette inscription ?
— Secret d’État, c’est ça l’inscription. Mais il y a encore autre chose...
— Alors, accouchez, il ne nous reste que peu de temps.
— D’après notre convention signée entre vos services et nous, nous ne pouvons délivrer qu’un seul résultat à la fois. Une taxe supplémentaire doit être acquittée pour obtenir une seconde information. Remplissez le formulaire LM 100.20. Clic
— Jorand ! hurlais-je.
— Oui Chef !
— Faites-moi penser de désintégrer les gars du labo ! Partons d’ici, saisissez la valise et quittons ce lieu pourri.
— Et nous allons là où vous savez ?
— Évidemment, triple buse, et faite moi le plaisir de changer de peau, votre rougeur m’indispose.

Nous primes l’ascenseur avec les jambes à notre cou, et dévalèrent les escaliers quatre à quatre.
Arrivés sur le toit de l’immeuble tels des chats tigres devant une impasse et sifflant le pont de la rivière Kwai, nous nous interrogeâmes :
— Pourquoi Laure n'est plus avec vous Charles ?
— Ah oui tiens ! Pourquoi ? Bonne question Jorand.
(à suivre)
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Message  Invité Ven 14 Nov 2008 - 11:23

AH, heureusement que tu étais là pour redonner un peu de couleur d'animation, que dis-je : de vie à cet exercice qui, plombé par une bande d'intellos * incapables de comprendre ce que c'est que l'action, inaptes à l'exercice de la mise en situation de crise, impotents de la résolution arbitraire ( la seule efficace), défaillants du calembour assumé, de la blague potache revendiquée et du saucisson sec en intra-veineuse ! Quand on veut faire du polar, il ne suffit pas de se pencher languissamment sur une histoire, en omettant de la trousser ! Merci Bertrand
* j'ai nommé : Coline Dé, Yali, Evanescent, Mentor, et quelques autres, bien que certains ( que je me garderai bien citer ) aient fait un effort...
Je me permets toutefois de signaler un dévalèrent que dévalâmes pourrait remplacer sans supplément de prix pour le lecteur et qui ouvre droit à des avantages fiscaux.
Et encore bravo ! As-tu avisé Sind des effets de sa prose sur l'intensité vélienne ?

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Message  Invité Ven 14 Nov 2008 - 11:30

Certains des intellos incriminés ci-dessus ont sans nul doute déjà remarqué une boiteuse dans le dithyrambe ci-dessus. J'attends l'ambulance : il était trop tard pour administrer les premiers soins.

Coucou, Panda! j'écris petit pour ménager tes oreilles douloureuses

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Message  Invité Ven 14 Nov 2008 - 11:38

Voilà, avec une attelle, ça va aller mieux : ..."se trainait , pâle et désaffecté, dans les limbes du troisième sous sol vélien, en quête d'un rebondissement " fin de citation.

c'est drôle les associations d'idées : la boîteuse m'a fait penser aux oreilles de Panda...y'a un psychanalyste dans le disque dur ?

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Message  Invité Ven 21 Nov 2008 - 12:04

30 lectures, Coline seule qui commente. Est-ce une farce ?

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