Il était...
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Il était...
Il était une fille à l'aquarelle qui se promenait dans un jardin brumeux... ses cheveux de dorure touchaient le fond du ciel pour en trouver la sortie.
Il était une fille avec des sentiments cramoisis... elle tissait des larmes aux coins des paupières closes, elle refermait le vide autour des autres et les emprisonnait dans un minuscule flacon d'acrylique.
C'était la fille peinture, la fille au passé, en attente d'un avenir à l'encre de Chine.
Il était une fille inachevée, plus légère qu'un souffle, aussi peu présente qu'une goutte de rosé sur une toile d'araignée.
Il était un volcan sépia, qui vomissait des filles à l'aquarelle, des tâches d'eaux bleutées prêtes à s'éffacer.
Il était l'une d'elles, qui s'était écrasé dans la forêt mystérieuse du bas de mes pieds.
Il était une une fille à l'aquarelle qui s'était échappée de ma cervelle, pour s'en aller rouler sur la pâle colline de ma joue enfantine.
Il était des rimes désaxées, pauvres et stériles qui ne voulaient rien dire, qui ne voulaient rien, rien, rien... qui souhaitaient juste disparaître du monde car elles n'avaient rien à y faire.
Il était un monde à la gouache qui ne laissait pas de place aux idiots et à leurs songes.
Il était une fille invisible, qui ne voulait vivre que dans les nuages pour enfin pouvoir y perdre la tête.
Il était une robe indigo qui tombait sur la terre.
Il était une fille outremer qui se décomposait, nue comme un ver, dans la stratosphère.
Et il était une porte qui ne voulait pas s'ouvrir car sa clé était cachée derrière les étoiles.
Il était une fille avec des sentiments cramoisis... elle tissait des larmes aux coins des paupières closes, elle refermait le vide autour des autres et les emprisonnait dans un minuscule flacon d'acrylique.
C'était la fille peinture, la fille au passé, en attente d'un avenir à l'encre de Chine.
Il était une fille inachevée, plus légère qu'un souffle, aussi peu présente qu'une goutte de rosé sur une toile d'araignée.
Il était un volcan sépia, qui vomissait des filles à l'aquarelle, des tâches d'eaux bleutées prêtes à s'éffacer.
Il était l'une d'elles, qui s'était écrasé dans la forêt mystérieuse du bas de mes pieds.
Il était une une fille à l'aquarelle qui s'était échappée de ma cervelle, pour s'en aller rouler sur la pâle colline de ma joue enfantine.
Il était des rimes désaxées, pauvres et stériles qui ne voulaient rien dire, qui ne voulaient rien, rien, rien... qui souhaitaient juste disparaître du monde car elles n'avaient rien à y faire.
Il était un monde à la gouache qui ne laissait pas de place aux idiots et à leurs songes.
Il était une fille invisible, qui ne voulait vivre que dans les nuages pour enfin pouvoir y perdre la tête.
Il était une robe indigo qui tombait sur la terre.
Il était une fille outremer qui se décomposait, nue comme un ver, dans la stratosphère.
Et il était une porte qui ne voulait pas s'ouvrir car sa clé était cachée derrière les étoiles.
Lilamor- Nombre de messages : 16
Age : 33
Localisation : Brest
Date d'inscription : 15/12/2008
Re: Il était...
Lilamor, on a un petit problème de place en première page donc on essaie de pas trop poster histoire de ne pas faire passer trop vite les autres fils en page 15. Deux textes par semaine jusque là, et on va sans doute réduire.
Quand à ton texte (y'a des fautes d'orthographe qui me font hurler au meurtre), tu as plusieurs fois failli trouver quelque chose.
C'est dommage, tout ça. Retravaille, oublie pendant un mois et revient dessus. Mais tout n'est pas à jeter loin de là.
Quand à ton texte (y'a des fautes d'orthographe qui me font hurler au meurtre), tu as plusieurs fois failli trouver quelque chose.
Mais "pour en trouver la sortie", c'est lourd.Il était une fille à l'aquarelle qui se promenait dans un jardin brumeux... ses cheveux de dorure touchaient le fond du ciel pour en trouver la sortie.
Et après, y'a plus rien ; quand au "acrylique" ça colle vraiment pas avec le ton.Il était une fille avec des sentiments cramoisis... elle tissait des larmes aux coins des paupières closes, elle refermait le vide autour des autres et les emprisonnait dans un minuscule flacon d'acrylique.
L'idée de l' "avenir à l'encre de Chine", j'aime bien, mais dit comme ça c'est très lourd aussi.C'était la fille peinture, la fille au passé, en attente d'un avenir à l'encre de Chine.
etc.Il était un volcan sépia, qui vomissait des filles à l'aquarelle, des tâches d'eaux bleutées prêtes à s'éffacer.
en effet, certaines de tes rimes sont tout à fait ça. Pourquoi essayer de mettre des rimes, d'ailleurs ?Il était des rimes désaxées, pauvres et stériles qui ne voulaient rien dire, qui ne voulaient rien, rien, rien... qui souhaitaient juste disparaître du monde car elles n'avaient rien à y faire.
... par exemple.Il était une fille outremer qui se décomposait, nue comme un ver, dans la stratosphère.
C'est dommage, tout ça. Retravaille, oublie pendant un mois et revient dessus. Mais tout n'est pas à jeter loin de là.
Re: Il était...
Il y a des images que je trouve belles, d’autres beaucoup moins.
Donc ce que j’aime :
« les sentiments cramoisis », « elle tissait des larmes aux coins des paupières closes », « C'était la fille peinture, la fille au passé, en attente d'un avenir à l'encre de Chine », « Il était une robe indigo qui tombait sur la terre. », « Il était une fille outremer qui se décomposait, nue comme un ver, dans la stratosphère. »
Ce que je n’aime pas du tout :
« ses cheveux de dorure »: parce que je n'aime pas la sonorité du mot et qu'il me fait automatiquement penser à "ordure", je sais c'est puéril mais c'est comme ça.
« dans un minuscule flacon d'acrylique »: parce que aquarelle a une telle charge poétique et que acrylique, ben, fait au contraire plutôt chimique et que donc, dans l'ambiance générale de ton texte, ça dénote.
Donc ce que j’aime :
« les sentiments cramoisis », « elle tissait des larmes aux coins des paupières closes », « C'était la fille peinture, la fille au passé, en attente d'un avenir à l'encre de Chine », « Il était une robe indigo qui tombait sur la terre. », « Il était une fille outremer qui se décomposait, nue comme un ver, dans la stratosphère. »
Ce que je n’aime pas du tout :
« ses cheveux de dorure »: parce que je n'aime pas la sonorité du mot et qu'il me fait automatiquement penser à "ordure", je sais c'est puéril mais c'est comme ça.
« dans un minuscule flacon d'acrylique »: parce que aquarelle a une telle charge poétique et que acrylique, ben, fait au contraire plutôt chimique et que donc, dans l'ambiance générale de ton texte, ça dénote.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Il était...
J'ai aimé les associations insolites qui parsèment le texte. Contrairement à Evanescent, je trouve intéressante l'irruption du mot "acrylique", un mot incongru peut "réveiller" un ensemble qui se complaît dans le joli-poétique.
J'aime moins le systématique "Il était" au début de chaque phrase-verset ; le procédé me paraît facile, mais je comprends qu'ici il n'est pas si gratuit.
Au total, le texte me semble prometteur, avec du charme, mais ses beautés restent peut-être à dégager d'une gangue de facilité et de formules parfois lourdes. En tout cas je me réjouis qu'il contienne moins de fautes que le précédent !
J'aime moins le systématique "Il était" au début de chaque phrase-verset ; le procédé me paraît facile, mais je comprends qu'ici il n'est pas si gratuit.
Au total, le texte me semble prometteur, avec du charme, mais ses beautés restent peut-être à dégager d'une gangue de facilité et de formules parfois lourdes. En tout cas je me réjouis qu'il contienne moins de fautes que le précédent !
Invité- Invité
Re: Il était...
Je trouve ça joli si je me contente d'une lecture rapide ; puis si je m'arrête sur chaque phrase, je trouve la plupart d'entre elles assez creuses, sans vraie, non pas signification, mais profondeur je crois. Un peu comme un joli vernis qu'on gratterait pour ne pas trouver grand chose dessous.
Invité- Invité
Re: Il était...
Je pense que Easter a raison. Je pense que Eva a raison. Et pourtant, cette émotion du vif, de la première lecture, pas se prendre la tête, juste apprécier, c'est ce que j'adore, alors ne change rien. Il y a une sensibilité à fleur de peau là dessous, qui me donne des frissons et me fait monter les larmes aux yeux. Dénudé et inattendu, un début, une fin, toute une histoire, un conte, des images: bref, un vrai voyage.
J'en redemande!
A bientôt sous tes lignes,
Ruin.
J'en redemande!
A bientôt sous tes lignes,
Ruin.
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Il était...
Cela me paraît inégal et sous des apparences élégantes résonne pas mal de vide. J'ai moyennement accroché à certaines images trop convenues.
Par contre le jeu sur les matières (gouache, acrylique, etc) me plaît davantage et je pense qu'il y a quelque chose à en tirer, à condition de se défaire des gros bateaux qui parsèment le texte.
Attention à la répétition de "Il était" qui devient de plus en plus envahissante. Avec des images plus fortes, denses, cela devrait peut-être s'atténuer, à voir.
Par contre le jeu sur les matières (gouache, acrylique, etc) me plaît davantage et je pense qu'il y a quelque chose à en tirer, à condition de se défaire des gros bateaux qui parsèment le texte.
Attention à la répétition de "Il était" qui devient de plus en plus envahissante. Avec des images plus fortes, denses, cela devrait peut-être s'atténuer, à voir.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Il était...
J'ai une faiblesse pour les textes hypnotiques de ce genre.
J'ai l'impression que son auteur c'est fait la malle avec le Père-Noël, ceci dit.
Lilamor es-tu là ? Frappe trois fois.
J'ai l'impression que son auteur c'est fait la malle avec le Père-Noël, ceci dit.
Lilamor es-tu là ? Frappe trois fois.
Invité- Invité
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