La porte

Derrière cette porte,
Dont la couleur n’importe
Peu, suffit de la sorte
A ce que l’on ne perçoive ce qu’elle porte
En elle.

Toute faite de bois,
Fermée de bois en haut
De chaînes enroulées comme un boa,
Défense d’entrer un chien aboie
En elle.

Sa poignée toute luisante,
Intéressante, plaisante,
Aux allures malfaisantes
Pesant le poids d’une vérité
En elle.

Admirez cette serrure
Qui de cette merveilleuse allure
Vous livre une amère vision
De la vie délurée
En elle.

De cette fente désabusée,
Sort le sort abusif,
D’un étirable ressort
A l’infini
En elle.

Ouvrez donc cette porte,
Dont la couleur n’importe
Vous verrez de la sorte
Ce qu’elle porte
En elle.

J'aime beaucoup le choix de structure que vous avez fait, qui donne du piquant au poème, un balancement, et déplore que vous ne soyez pas allé jusqu'au bout, puisque tantôt vous appliquez la même rime à tous les vers de la strophe et tantôt non. Cela donne une impression d'inachevé...

Je ne suis pas persuadé de ton intention, descriptive ou érotique, alors je vais la fermer. Prudence de lorgnette. Bienvenue sur Ve.

Je suis restée à côté. J'ai eu du mal à accrocher.

J'ai tout de même bien aimé :

"Toute faite de bois,
Fermée de bois en haut
De chaînes enroulées comme un boa,
Défense d’entrer un chien aboie
En elle."

J'ai une petite réserve sur cette rime qui colore tantôt les strophes, tantôt se fait la malle; cela donne un sentiment d'inégalité au texte, comme si quelque chose était bancal et je pense que ça vient essentiellement (à mon oreille s'entend) du son "orte" dans la première strophe, qui marque fort d'entrée de jeu.

De plus, le "en elle" me parfois un peu mal placé, rendant la brutalité de sa précense, certes nécessaire, incongrue par moments.

Si le thème me plaît, je suis partagée sur la forme, pas vraiment maladroite mais déséquilibrée à mes yeux.