BON ANNIVERSAIRE SAHKTI !!!

Alors, pour ce jour spécial on a décidé qu’on allait… te faire bosser un peu (Non rien de bien méchant !) et tu sais quoi, on va faire plutôt te laisser deviner… indice :


Amis de la Philosophie
Venez écouter la Prêtresse
Sahkti notre ineffable amie
Reprenez donc une Guinness

Reprenez donc une Guinniss
La Passionnaria des forums
Venue d'Irlande ou bien de Suisse
Va nous parler de son podium

Va nous parler de son podium
Ecoutez, ne comprenez rien
C'est de la philo pom-po-pom
Buvez un coup ça fait du bien

Ca fait du bien par où ça passe
Ecoutez c'est du Nietzschissine
Reprenez donc une Guinnass
Moi je parlais de ma bibine

Moi je parlais de ma bibine
Reprenez donc une Guinneus
C'est ça la philo ma Titine
Et retournons en bord de Meuse

Avec un baril de Guinness
Il est pour toi ma Philosère
Un peu d'Irlande un peu Suissesse
C'est ton cadeau d'anniversaire


Alors, tu as trouvé ?
Mais non, on te paye pas un coup, tout de suite toi tu vois que le mot Guinness :0)
Et bien tant pis, deuxième indice… !


— La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d'insouciance - mais, âmes bizarres d'apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière !
— Friedrich, je suis pas apothicaire, et arrête de faire chier deux minutes tu veux.
— Dieu est mort !
— Oui, il est mort Friedrich, en même temps il avait 23 ans et pour un berger allemand c’est beaucoup, et puis quelle idée de l’appeler Dieu aussi !
Friedrich tanguait sur bord de zinc, vida son verre d’un trait, dit : « Un autre » puis fourragea dans ses moustaches tout perdu qu’il était dans une reproduction de Mucha : une femme fumant un narguilé sur fond jaune.
Puis son regard quitta la reproduction pour fixer sa bière.
Un long moment, très long puis il dit :
—Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi
— Oui, c’est triste de perdre un chien Friedrich, c’est triste…

Toujours pas trouvé ? C’est pas parce que ça se passe dans un bar qu’automatiquement on te paye un coup hein ! Pas de Guinness (enfin pas tout de suite ! :0)
C’est plus clair tout de même ? Oui ? Non ? Bon, tant pis, on se lance… !



Aegis - Blue – Charles – Evaetjean
Fée Carabine - Fée Clo – Giny
Kilis – Kill – Krys – Loup
Lyra – Mentor – Noth’
Olivier Mickael Kim
Provis – SJB
Yali - Zou

Elèves de terminale VE
Pour le 8 avril 2006

Philosophie

(Madame la correctrice, nous nous sommes permis d’écrire cette copie à la première personne pour que tous les je n’en forme qu’un, dans un souci d’unité, et aussi avouons le, pour que tu ne sois pas trop perdue, c'est de la philo, c'est pas oui-oui au pays des jouets hein)



Pour quelle(s) raison(s) faire un texte sous forme de copie de philo ?

.......La philosophie a toujours été présente parmi nous. Dans chaque recoin elle nous appelle, nous interpelle, elle signifie, en grec « amour de la sagesse » ce qui exprime bien, au final, tout le sérieux présent le long de cette copie. Alors que l’écrit propose un éventail infini de possibilités pour souhaiter un anniversaire, pour quelle(s) raison(s) faire un texte sous forme de copie de philo ? Tout d’abord parce que la philo, c’est chouette, même si on n’y comprend rien. Nous verrons également dans une deuxième partie que cette forme nous permet aisément d’évoquer des choses que tu aimes puis nous verrons finalement que ces choses que tu aimes sont inextricablement liées à la philo, et donc, comme tout n’est que philo, il était évident que le texte se devait d’être une copie philosophique.



Ainsi, la première raison pour laquelle le texte se présente comme une copie de term réside dans le fait que la philo, c’est chouette, même si on n’y comprend rien. On peut le voir à travers les penseurs des lumières qui n’en étaient pas toujours d’ailleurs. Hum… commençons par te tester avec… Descartes ! Si tu comprends la première partie du discours de la méthode revisitée par l’un d’entre nous, je pense que tu seras apte à saisir le reste de la copie (si complexe et intelligente soit-elle !).
.......Voilà ce que ça dit : Le bon sens est la chose du monde la moins bien partagée car chacun pense en être si peu pourvu que ceux même qui sont les plus faciles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer moins qu'ils en ont, ce en quoi il est vraisemblable que tous ont raison et cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement inégale en tous les hommes et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont moins raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses.
(Test réussi ? Très bien, on peut continuer !)
.......Passons maintenant à un autre grand philosophe… Spinoza. Pour être honnête, je pensais que c’était un plat italien, tu sais, de ceux qui sont arrosés de parmesan et d’aubergines fourrées à la viande. J’ai eu l’air bien fin quand j’ai commandé sans même savoir, d’un geste désinvolte, un « Spinoza, s’il vous plaît, avec supplément de fromage ». Et le serveur de me regarder avec des yeux de merlans frits à l’huile bouillante, et de me déclamer comme ça, sans pudeur : «Tout ce qui est contraire à la Nature est en effet contraire à la Raison ; et ce qui est contraire à la Raison est absurde et doit en conséquence être rejeté ». J’en ai pas su plus ce soir-là, mais ce qui est sûr, c’est qu’à défaut d’être comestible, il est indigeste.
.......D’ailleurs j’ai failli m’étouffer. C’est là que j’ai pensé à Diderot, qui, sous le déguisement du Maître, avait dit à Jack le fataliste : « Tu mourras en philosophe » Et pourquoi ce Maître, avant de parler de la mort, n'a-t-il pas commencé par dire à Jack de prendre la vie avec philosophie? Prendre la vie avec philosophie, sans se prendre pour un philosophe. N'est-ce pas éviter de trop penser à comment nous allons mourir? Même s’il faut finir étouffer par un morceau de Spinoza ? Mais juste, simplement, savoir que la mort est au bout du chemin, unique fatalité. Et profiter de cette certitude pour vivre chaque instant avec légèreté. Vivre chaque jour comme s'il pouvait être le dernier. N'est-ce pas la meilleure manière d'être, chaque jour, un peu plus philosophe? Et d'avoir ainsi des chances d'atteindre les sommets au moment du dernier souffle? Cette philosophie de vie permet de déguster sans complexe la première glace de l'année au soleil. Ou de boire cette xième Guinness sans se préoccuper de ses futurs effets (parfois très proches). Ou encore de surfer sur Internet, des heures durant, en oubliant les obligations de la réalité. Et, bien sûr, admirer la folie humaine avec des yeux d'enfants... Alors, Avant de mourir en philosophe, un vrai Maître devrait conseiller à tout vivant, du plus jeune au plus vieux, même à ceux qui tentent d'oublier que les années passent, de prendre la vie avec philosophie... et humour! Mais nous n’allons pas remettre aujourd’hui en question toute l’œuvre de Diderot, pas que nous n’en n’ayons pas les moyens techniques et intellectuels, juste parce que, ce serait pas correct. Et puis, Errare Humanum est, hein Diderot !
.......Tiens, en parlant latin, me fait penser à Sénèque. Sacré philosophe aussi. Il nous disait déjà dans « De vita beata » : « Nihil ergo magis praestandum est quam ne pecorum ritu sequamur antecedentium gregem (donc il faut bien nous garder de suivre comme des moutons le troupeau de ceux qui nous précèdent) ». Et un peu plus loin : « Alienis perimus exemplis (nous nous perdons par l’exemple des autres) ». En deux mots : « Argumentum pessimi turba est (l’argument du pire, c’est la foule). »
Per modum consequentiae, les choses sont claires : même si tout votre entourage vous déconseille les bonnes choses telles le tiramitsu, l’After Eight et la moussaka géante, vous pouvez en manger quand même ! D’autant plus que, selon le même Sénèque, vita breva est…
.......Après Spinoza, et surtout, après avoir fait durer le suspense, j’en arrive enfin au grand Nietzsche. Quoique, grand, rien de moins sûr, quand on l’entend parler ! Ecoutons-le : « La femme est une surface qui mime la profondeur ». J’ignorais que Nietzsche était un macho. Sauf que c’est lui qui a dit ça… Mouais. Il sait quoi de la profondeur ? Je parie même qu’il n’a jamais eu que son brevet de 50 mètres à la nage, et encore, à l’arraché parce qu’il avait la trouille de la grande profondeur. Non mais, plus j’y réfléchis, plus je me demande s’il n’a pas été l’instigateur des blagues sur les blondes, celui-là ? Pour en sortir une pareille… Moi, j’ai une copine, elle est fan de Nietzsche, mais à mon avis, il aurait dû la connaître avant de lâcher son ânerie. Parce qu’elle, elle sait nager, en grande profondeur… (Toute ressemblance avec des personnes existantes est fortuite, je ne fais pas dans la flatterie, ah ça non !) Mais, mais… réfléchissons encore au sens de cette phrase, allons au fond des choses : "Si la femme est une surface qui mime la profondeur, entre le "mime", ou le "pantonyme" et la vérité tapie dans les profondeurs, comment penser la femme dans ce paradoxe apparent?"
Si la femme dispose de qualités absentes chez l’homme, celle-ci, stipule Nietzsche lui-même surhomme, parmi les hommes doit cependant se contenter de servir son mâle compagnon et de procréer une saine descendance. Par conséquent, si l’on suppose une empathie de la lectrice à son philosophe, est-ce à cela que celle-ci se voue ? Poursuivons un peu plus loin, sur l’éternel féminin nietzschéen, ses parures, sa beauté, son ingéniosité à plaire, sa douce pudeur aussi. Un éternel féminin qui inspire tant la crainte à l’homme, capable de concevoir ce concept, mais non pas de comprendre l’être – féminin - qui se cache derrière. Quelle attitude peut donc avoir la femme vis-à-vis de ces définitions ? Une femme ne répondant pas à cette notion de féminité serait-elle donc pour autant une femme ? Tant de questions que nous nous posons et auxquelles nous allons te laisser le soin de répondre. Revenons à Nietzsche. Parait que, selon lui, Dieu est mort, mais bon, moi je ne l'ai pas connu, je veux dire Dieu. Alors j'étais pas trop triste quand je l'ai appris. C'est comme quand mon concierge me parle de sa soeur, (pas celle de Nietzsche, hein parce que là...), je m'en fiche un peu, je fais semblant de l'écouter et je réfléchis à autre chose. A Nietzsche. Par exemple. C'est une copine qui m'en a parlé, de Nietzsche, elle m'a tout expliqué, même comment ça s'écrivait, avec un seul "n" - pas comme dans "Guinness" - , un seul n et plein d'autres lettres bizarres (l'est vachement intelligente c'te copine). Vacherie, j'ai pas tout compris ! Paraît que ça devait être un chouette gars ce Nietzsche, enfin je sais pas, et Dieu paraît que c'était un con, mais il est mort de toutes façons, alors on s'en fiche. La seule chose qu'est sure, c'est que ma copine, elle, c'est une chouette copine, et quand je pense à Nietzsche, je pense à elle. (Mais ne cherche pas, madame la correctrice, tu la connais pas (je fayotte pas moi)).
.......Finalement, après avoir eu un aperçu du génie de Nietzsche, tournons nous vers Rousseau : « L'homme est naturellement bon et c'est la société qui le déprave. » Ah Rousseau… quelle avance sur son temps ! Il a même vu jusqu’à nous, puisque tout n’est qu’éternel recommencement, et je dirais même plus, il a vu jusque ve. Sans rire, l’homme est naturellement bon, on ne peut qu’adhérer à cette phrase, suffit de nous regarder, mais voilà, la société le déprave… En effet, si l’on procède à la mise en abîme de la phrase et de la philosophie elle-même, on en vient à la conclusion que, c’est clair, l’homme tout seul aurait jamais pu faire une telle copie de philo, mais voilà, en société, il en sort quelque chose de totalement dépravé ! Quand on y repense, au fond… c’est bon la dépravation !
Voilà la première raison pour laquelle ce texte se trouve être une copie, parce que la philo, à travers Descartes, Spinoza, Diderot, Sénèque, Nietzsche et Rousseau, c’est super incompréhensible mais c’est quand même vachement bien.

.......Au-delà de l’aspect chouette et insaisissable de la philo, nous pouvons également évoquer le fait que cette présentation du texte nous offre un sacré avantage, celui de pouvoir y glisser ce que l’on veut, ce que tu aimes, même si ça n’a à priori aucun rapport avec la philo. (Bon pour cette partie, on a le droit aux clins d’œil persos avec la correctrice, mais cela reste, bien évidemment, exceptionnel ! Et puis on a dit qu’on était plus dans la philo de toutes façons, et oui, on renouvelle le genre nous !)
.......Alors, tout d’abord ton job de Jame’s bond girl, assistante indispensable du marsu. Là, on est obligé de raconter l’anecdote, alors, laissons parler les faits : Que nenietzsche !
On ne dirait pas que Antonio et Mariella s’encroutaient en bas pays
C’est décidé, ils reprenaient du service.
On avait besoin d’eux au pays du gruyère !
Depuis quelques semaines, les vaches devenaient mauves et transpiraient comme pas possible, se liquéfiaient et laissaient de larges traînées brunâtres…Ils n’y avait qu’eux bien sûr pour résoudre cette énigme.
Antonio retrouva dans la penderie son costume de Docteur X qu’il enfila prestement.
Mariella allongea ses cils, glossa sa bouche et s’enroula dans un nuage parfumé.
Ils étaient fin prêts et la valise aux accessoires étaient déjà posée sur le siège arrière de la Ford Hocus Pocus.
Mariella prendrait le volant, efficacité oblige. Sur le siège passager, Antonio enfonça le CD dans le lecteur et ferma les yeux. Bono était toujours du voyage….
.......En parlant de Bono (parce qu’on suppose qu’il aime ça !) parlons Guinness. L’avantage avec la copie de philo aménagée à la vélienne c’est que l’on peut parler d’alcool. Ben oui en plus on est en term donc tous des grands. On devrait pas parler de ça ici, mais après tout ça décoince peut-être un peu l’intellect ! On ne soupçonne pas toutes les propriétés de cette boisson ! C’est vrai Guinness is good for you, dans n’importe quel occasion, un match de foot, un exo live… à la phrase « lovely day for a guinness » moi je proposerais plutôt la traduction française : tous les jours sont bons pour une Guinness ! Pourquoi la Guinness… parce que si on avait pris la smirn off il aurait fallu que tu sois Russe et comme on n’a pas eu le temps de faire ton arbre généalogique, ben voilà !
.......Et puis on n’aurait pas pu parler de L’Irlande, non plus. Et ça, ça aurait été dommage. Sans doute que de ce pays, on en parle aussi bien, voire mieux, en poésie. Alors :
Il est écrit partout sur ton visage :
« Passion
Irlande
falaises plages
mer
vents sauvages
frais embruns
et tout ce vert…
De bleu, j’en veux ! »
et donc…
tu ne manqueras jamais d’Eire
ni d’île
ni d’« il »
ni d’idylle
dis donc !
Eh eh, on est des philosophes super moderne tu as vu, le jour où tu verras Nietzsche insérer de la poésie dans ses textes, tu nous appelles. Que Dieu soit mort ou pas, il peut aller se rhabiller.
.......On parle Irlande donc poésie donc peinture (ben oui faudrait revoir tes classiques cf Baudelaire, Correspondances ! mais je m’égare, ne parlons pas littérature) Et qui dit peinture dit Mucha ! Parce que c’est vrai, les personnages féminins retracés sur papier avec autant de finesse, ça mérite au moins une citation dans une copie de philo ! Puisqu’on parlait littérature et synesthésie (on peut bien se permettre quelques écarts quand même !) on peut voir que Mucha devait aimer l’écriture, et qu’il aurait aimé ve, la preuve avec son tableau : la plume ! http://www.craftsnouveau.co.uk/assets/images/column/morris_mucha_lady.jpg
.......Restons dans la peinture et donc dans la poésie, en parlant cuisine. Ben oui, ça fait le même effet, on s’émerveille à première vue, puis on pleure d’émotion ensuite, quand on monte sur la balance surtout. Mais c’est tellement bon ! Mais au fait, de quoi parle t’on ? After Eight ?! Tiramisu ?! Qu'est-ce ? Philo ? Non du tout ! On a dit qu’on était en non philo et même en cuisine poésie, ou bien, en… Gourmandise ? Oui tout a fait ! Ah et… c'est pas bien ? Non aucune sagesse que d'accepter d'en manger ! Bah tant pis Madame la correctrice, elle aime pas être trop sage et puis zut, y a pas de mal à se faire du bien et ça c’est la meilleure des philosophies non-philosophiques.
.......On ne pouvait parler de tes loisirs sans évoquer les toutous de la nintendog. Sahkti, elle voudrait nous faire croire qu’elle fait ça pour aider le marsu, mais on sait bien qu’elle en est totalement accro ! Elle ne parle plus que de ça, des concours d’obstacles, de lancer de disques (fait pas bon être U2 au jour d’aujourd’hui !) et d’obéissance (ah ça oui, c’est pas un cabot qui va faire la loi, de bleu !) et donc, elle ne quitte plus les touches parce qu’elle ne rêve plus que d’une seule chose... empocher les 100 000 euros pour pouvoir enfin redécorer le monde des toutous version espace !
.......D’ailleurs elle aime y jouer en regardant la télé, ce qui me rappelle automatiquement cette sublime œuvre filmique : L’attaque de la moussaka géante. Ah…ce film, pourquoi Sahkti l’aime t’elle autant ? Cela reste un mystère pour nous tous ! Est-ce pour ce bel acteur grec ? Non elle préfère les Irlandais… Est-ce parce que la bande originale a été réalisée par U2 ? Sans doute ! C’est vrai, comme ils disent, la street mission est d’empêcher la moussaka d’avancer, pour que tout le monde puisse dire en cœur « I feel free » et qu’enfin on soit délivré du monstre. Mais puisque some days are better than other… et bien la seule chose à dire est…All I want is you, Moussaka, et je t’aurais !
Et oui… ça ne se voit peut-être pas à première vue, mais c’est tout ça qu’ils voulaient dire les membres du boys band U2 en composant leurs morceaux. Voilà pourquoi jamais, au grand jamais, Sahkti ne louperait la énième diffusion de l’attaque de la moussaka.
Voilà la deuxième raison pour laquelle la copie de philo est le support idéal, il nous permet de parler de choses diverses de la vie qui te tiennent à cœur, tel ton job de Jame’s bond girl, la Guinness, l’Irlande, Mucha, l’After Eight et le Tiramisu (maison !), les nintendogs, sans oublier l’attaque de la Moussaka géante.




.......Mais finalement, si ces thèmes hétéroclites sont en apparence complètement coupés de toute notion philosophique, nous allons découvrir le long de cette troisième et dernière partie, que tout, finalement, est en rapport avec la philo. En effet, pour une démonstration claire et simple, reprenons un à un les éléments depuis le départ :
.......Le job de Jame’s bond Girl… Ursula Andress, Carole Bouquet, Sophie Marceau, Denise Richards,… Leur point commun : une plastique de rêve bien entendu mais aussi le fait de faire partie de la caste restreinte des James bond girls. Distinguons directement, à l'intérieur de cette jolie famille, "les passives" des "actives". Les premières n'apparaissent généralement que le temps d'une scène de drague ou de charme, juste là pour attester de l'attraction fatale de l'homme au service secret de sa majesté. Les secondes, quant à elles, accompagnent l'espion dans les dangers, lui prêtant même main forte, depuis que le "beau sexe" ne se doit plus d'être systématiquement faible. Et si Simone de Beauvoir, qui n'a rien d'une James bond girl, était toujours parmi nous. Gageons qu'elle aimerait cette femme active, égale de l'homme dans le franchissement des dangers. Un deuxième sexe qui se serait émanciper de son rôle de femme d'intérieur, uniquement destinée à assurer la reproduction de ses messieurs. Oui, on ne naît pas James Bond girl, on le devient!
Mais là ou Simone de B. serait moins contente. C'est que si la James Bond girl s'affranchit du rôle dévolu à la femme au début du XXème siècle, elle n'en reste pas moins la chose d'un homme, son faire valoir, son jouet.. Femme objet destinée à assurer le repos du guerrier. Aucune femme n'a, à ce jour, mieux défini James Bond que sa supérieure "M" dans "Goldeneye" : "Je vous considère comme un dinosaure misogyne et sexiste, une relique de la guerre froide". Et oui, chère Simone, le combat pour l'égalité entre les sexes a encore de beaux jours devant lui!
.......Continuons sur ce chemin clair mais néanmoins ténébreux. Parlons Guinness et voyons si nous pouvons voir plus loin… Est-ce philosopher que de comparer la Guinness à notre tendre amie-correctrice ? Mirez le verre au sortir du fût ; sous la duveteuse blancheur de la mousse
légère, le liquide sombre virevolte en tourments neigeux ; à l’image de notre colombe d’amour et de colère (allez, on se permet les mots doux, mais pas trop hein !); à l’image d’un peuple et d’un pays qu’elle aime ; à celle du monde simplement ; celle aussi des sentiments que nous avons pour elle... Mais non, ce n’est déjà plus philosopher. Alors, paraphrasons le penseur moustachu de la montagne et affirmons haut et fort que, à l’instar de l’art, de la littérature, et de Colombe - parfois, mais peu souvent, de la Heineken : « La Guinness nous est donnée pour nous empêcher de mourir de la vérité ».
A travers ce texte nous pouvons voir que Guinness et philo sont inextricablement lié, et même, en regardant bien, que l’un aide bien l’autre.
.......Si l’on évoque maintenant de nouveau l’Irlande, quel lien peut-on établir avec la philosophie, que peut-on en dire réellement et concrètement… Nietzsche aurait dit : « Toute action, tout bonheur exige l'oubli ». Or on lui attribue à tort cette citation ! A l'origine, cela vient d'Irlande. Lors de la Saint-Patrick, les fêtards assoiffés s'entassaient dans un des hauts lieux de discussions et de pensées profondes : le pub. Malheureusement, toutes les personnes en sortaient empreintes d'une amnésie éthylique, incapables de faire prévaloir
leurs droits d'auteur. C'est ainsi que cette phrase a atterri dans les textes de Nietzsche. Ce plagiaire notoire a aussi, de la même manière, usurpé la maxime irlandaise : « Toutes les ivresses ont puissance d'art ».
Alors que l'on rende à l'Irlande son statut de pays philosophique !
Platon, Nietzsche et autres Pascal n'ont rien inventé !
Voilà, c’est dit, et ce point de la copie n’est pas discutable madame, n’en déplaise à nitche.
.......Parlons Mucha. Mucha est indéniablement lié à la philosophie… pour quelles raisons ? Une bonne centaine, au moins, mais puisqu’il faut toujours prouver son raisonnement, allons-y : tout d’abord parce que Mucha à peint tout ce qui se rapporte à la philo : On le voit avec l’affiche Au quartier latin qui évoque d’emblée Sénèque, également avec laBière de la Meuse qui rappelle la Guinness et son caractère philosophique, et pour finir, on peut voir qu’avec ses biscuits Lefèvre-Utile Mucha est intimement lié à l’after-eight et au tiramisu, ce qui fait de lui, à nouveau, un philosophe. (On aura remarqué la démonstration en trois temps).
.......D’ailleurs nous parlons After Eight et Tiramisu sans pour autant avoir prouvé leur lien avec la philosophie… abordons donc ce thème passionnant mais certes délicat. Je dirais même, anecdotons. En effet, il y a ce moment à la fin du dîner où le vernis se craquèle, où l'attention s'effrite, requise par la digestion, et où la tablée se divise en deux camps: adeptes du café ou observants du rituel du thé, adorateurs du tiramisu ou de l'after-eight. Et comment pourrait-on empêcher les uns de priver les autres de desserts, si nous ne pouvions pas nous appuyer sur les profondes réflexions que John Locke a consacrées à ce problème délicat. Ecoutons-le donc: “No private person has any right in any manner to prejudice another person in his civil enjoyments (...). All the rights and franchises that belong to him as a man are inviolably to be preserved to him, whether he prefers tiramisu or after-eight.” En résumé, personne n'a le droit de priver quelqu'un de dessert parce qu'il préfère le tiramisu à l'after-eight, ou l'inverse... Surtout qu'on peut avoir envie des deux! Heureusement que John Locke était là, c’était un petit pas pour le Tiramisu, mais un grand pas pour la gastronomie à valeur philosophique.
.......Passons maintenant aux Nintendogs… On dit souvent : « la philo, c’est pas pour les chiens ! » Et pourtant, que dire des nintendogs de Sahkti ! (et puis zut on la connaît la correctrice, tout le monde le sait !) Nietzsche et Snoopy, homonymes des deux penseurs, aussi célèbres l’un que l’autre – Bien que les pensées de Snoopy soient plus à même de traverser les âges. A chaque absence du marsu, gardés par Sahkti, les voici obligés de lire et relire les pires, ou plutôt les meilleurs pavés de Platon, Sénèque ou Spinoza plutôt que d’aller se promener au square Rousseau ! Sûr qu’ils en ont ras le pixel mais bon, du coup, la philo, c’est tout de même aussi pour les chiens ! Et je dirai même il n’ y a pas de chien sans philo, voilà pourquoi, une fois encore, tout est lié à la philosophie, quoiqu’on en dise.
.......Pour finir, démontrons la place de la philosophie au sein de la sublime œuvre filmique dont nous parlions plus haut. On a longtemps sous estimé la place de la moussaka dans la pensée philosophique classique. Pourtant, ce plat traditionnel grec a alimenté bon nombre de réflexions depuis l’antiquité ; il est notamment à l’origine de toute la théorie épicurienne du plaisir (cf. « Ataraxie et Moussaka » in Lettre à Ménécée revues et corrigées, Epicure, ed° ADLMG, p.57). Quelques siècles plus tard, Descartes reprend et développe ce point de vue : il écrit dans un premier ouvrage méconnu intitulé Le Discours de la Moussaka, « je mange, donc je suis ». Je ne développerai pas ici, faute de temps, la position de Nietzsche ni n’expliciterai la célébrissime citation « Dieu est mort mais pas la moussaka ». Mais, si l’on considère que la Moussaka n’est, somme toute, pas le plat le plus léger que l’histoire culinaire ait connu, on ne s’étonnera pas que la philosophie soit indigeste pour la plupart d’entre nous et, de la philosophie moussakatienne, nous ne retiendrons donc ni l’œuvre d’Epicure, ni celle de Descartes et encore moins la pensée de Nietzsche, mais simplement cette réplique extraite de l’incommensurable film de Koutras, L’Attaque de la moussaka géante : "Maman, maman, E.T. moussaka !"
Nous avons pu observer à travers cette dernière partie que tout n’était que philo, et que, par conséquent, il était impensable de poster un texte sous une forme autre que celle-ci.

.......Ainsi, nous avons pu voir tout au long du développement que le texte de philo représentait un support aux avantages non négligeables, tout d’abord parce que la philo, c’est chouette, même si, on l’avoue, on comprend pas tout (mais presque !) ensuite parce que la forme nous permet de glisser des clins d’œil, des choses qui te plaisent et dont on avait bien envie de parler, et puis parce que, comme de toutes façons, tout un rapport à la philo, ça permet en plus de créer une mise en abîme entre la forme et le fond tout en mettant en relief le lien implicite mais tout de même évident entre la deuxième et la troisième partie et puis faut dire aussi qu’on est de bons philosophes ! C’est aussi une bonne manière de passer progressivement de l’élève-je-correctrice au véliens-nous-Sahkti. Et puis surtout on sait que tu aimes la philo et que comme aujourd’hui c’est ton anniversaire, et bien on s’est dit que t’aurais sans doute envie de corriger une copie eh eh !

Alors de notre part à tous : Joyeux anniversaire Sahkti !
Et aussi… très bel anniversaire à l’agent 007 !

Un très heureux anniversaire Sahkti :-))!

La pinte des voyageurs

La mousse épaisse recouvrait le breuvage à la couleur goudronneuse, le serveur pour une fois c’était laissé aller à dessiner sur la mousse, avec le fin filet qui coulait du tuyau, un trèfle.
Perdue dans la contemplation de cette mousse et du trèfle son esprit se mit à vagabonder……….
Elle vit la mer un peu forte, aux vagues grisâtres et à l’écume crémeuse. Plus loin elle s’approcha à toute vitesse d’une magnifique baie, celle de Bantry. Elle prit de l’altitude et vola au dessus des champs et des murets multiples pour traverser une petite partie du pays. Au loin se profilait déjà Galway, à peine si elle avait eu le temps d’apercevoir Ennis pourtant si belle. Elle descendit sur Galway afin de traverser « Monroe’s tavern » se chargea de cette atmosphère si particulière qui fait que même la première fois l’on ne se sent pas étranger, suivie un peu la rivière puis remonta la rue afin de faire provision de livres dans la meilleure librairie du monde, puis elle reprit son vol jusqu’à la côte pour apercevoir les îles Aran. L’air sentait bon, mais comment aurait il pu en être autrement ici. Elle arriva grâce aux vents portant sur Clifden, elle remonta « The sky road » à partir de la croix Celtique et se chargea de milles parfums et de plus encore de couleurs tout le long du chemin.
Se portant sur un autre courant elle survola Achill Island et ses paysages si particuliers, cette atmosphère si prenante, elle avait juste eu de temps de jeter un coup d’œil à Wesport, tout allaient si vite, elle remontait vers Sligo ( elle aperçut même Dermot Healy en train de faire une promenade) et passa au dessus de Donnegal. Un courant plus violent la détourna soudain et elle se retrouva au dessus d’Omagh puis Derry redescendit sur Armagh pour remonter sur Belfast, les villes ici se paraient de toutes sortes de couleurs sur les poteaux, les trottoirs : du vert, du blanc, de l’orange pour certains ; du bleu, du blanc, du rouge pour d’autres. Les murs mêmes arboraient de multiples fresques. Elle ne pu retenir ses larmes tant même l’air ici est pourvu d’une tension particulière. Elle reprit de l’altitude pour survoler la chaussée des géants et voir si ces messieurs étaient là à se moquer et enfin se battre depuis le temps qu’ils nous promettaient cette bagarre, mais les géants n’étaient pas là ( les verraient t’on jamais un jour).
Elle descendit vers Drogheda pour gagner Dublin. Dublin une capitale à visage humain, même si les choses n’étaient plus tout à fait comme avant il restait les rues, les pubs, les portes, les musés, le parc. Elle traversa les forêts du Wicklow, aperçue( ?) le roi Arthur, celui du film, l’autre le vrai ne se montrait que beaucoup plus tard dans la soirée puis direction Cork pas la plus belle ville certes mais du charme, celui de l’arrivée en Ferry en venant de chez les cousins Bretons et la peine du départ, toujours, et la flamme de l’espoir d’un prochain retour………………………………..Elle reposa la pinte sur la table et s’aperçut qu’une autre, pleine, l’attendais à sa main gauche. Au fond de la salle un homme, un ami, lui fit un petit signe de la tête, il lui avait commandé un verre et l’avait doucement posé à coté d’elle pour ne pas la dérangeait dans son voyage. Elle prit le verre, une longue inspiration, pensa à ses amis qu’elles auraient bien amenés avec elle et bue une longue gorgé, longue et douce comme un voyage. Comme un retour.



UN BON ANNIVERSAIRE SAHKTI!

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Cette journée est la tienne, qu'elle te soit parfaite. Un très très très très très très très très heureux anniversaire à toi!

Ha ben dis donc... je suis sans voix. Quel beau texte vous avez fait là!! Et super drôle en plus, j'ai éclaté de rire plein de fois avec toutes ces références que j'aime :)) Et hahahaha comme vous avez réussi à détourner la philo du droit chemin et rendre ces grands penseurs si... humains
Quel boulot vous avez eu... et ça me fait vachement plaisir de bleu!
Merci à tous, vraiment, ça me touche beaucoup. Et puis Spirit qui refait mon voyage irlandais, rhaaa ça donne envie.
Journée spéciale, oui, parce que anniversaire double, c'est à peine croyable mais c'est ainsi, un drôle de cadeau du ciel ce marsu...

MERCI A TOUS! ZÊTES DES AMOURS!

Pour l’anniversaire de Marielle
Lorient le 1er avril 2006.
Mettre tous ces mots dans un texte afin qu’il ressemble à quelque chose si possible.
Tyr (nar nog) O’ FLANN après sa «Soûlograhie dans un tunnel »
Les Frères Ness
Loch Ness (mort noyé dans un lac écossais)
Elliot Ness
Guy Ness

Brian O’Nolan
Cruiskeen Lawn (cruisin lan)
Myles na Gopaleen
Frère Barnabas
Comte O’Blather et son fils Blazes
De Selby

Le troisième policier
Dublinoiseries
L’archiviste de Dublin
Le pleure-misère (ou la triste histoire d’une vie de chien)
Swim-Two-Bird

Titres de nouvelles :
L’arnaque
Le bon peuple d’Irlande
Le bureau de recherches
Le tribunal libre de Cruiskeen
Le tribunal d’instance
Sir Myles na gCopaleen
Les raseurs

Le vieux Tyr O’Flann, 80 ans aux prunes, pour se moquer, ses amis, les plus jeunes, l’appelaient «Tyr nar nog» le pays de l’éternelle jeunesse, se dirigeait d’un pas mal assuré vers son pub favori. Il avait la tête lourde de sa dernière «Soûlographie dans le tunnel»,(deux jours bloqués dans un train), soit, il avait les clefs du wagon restaurant, mais quant même on ne peut plus compter sur les chemins de fer pour respecter les horaires !.
Au pub voisin le «Cruishin Lan» (la petite cruche pleine). Ce nom n’avait strictement rien à voir avec un dénommé Brian O’Nolan (auteur des chroniques du même nom)qui était certes petit, également très souvent plein mais qui n’était pas si cruche que cela (la preuve il était fonctionnaire !).
Nous disions donc, au «Cruishin Lan», il retrouva ses amis, les frères Ness, dont hélas l’aîné Loch, c’était soi-disant noyé dans un lac écossais, mais n’aimant pas spécialement l’eau, il tentait périodiquement d’en sortir pour aller au pub du coin (ce qui attire les badauds dans ce coin relativement désert). Les deux autres frères étaient là, le fameux Elliot Ness devant son verre de limonade, comme si la prohibition n’était pas finie, son jeune frère Guy Ness, lui la prohibition ne le concernait pas, devant lui trônaient quelques verres vides de «Leann dubh», l’or noir en faux-col blanc. Le garçon qui servait au comptoir ressemblait à James Joyce et étant la mémoire vivante du quartier il était surnommé «L’Archiviste de Dublin». Il était en pleine discussion avec un érudit nommé De Selby, inventeur farfelu, ami de l’écrivain farfelu lui aussi Flann O’Brien, lequel est passé à la postérité (tout en ayant loupé de son vivant la prospérité)
grâce à plusieurs ouvrages littéraires.
Tyr nag nog,( O’Flann de son nom de famille) s’installe dans un coin, il sort un papier et un crayon et il prépare le discours que «Sir Myles na gCopaleen» doit prononcer un de ces jours au «tribunal libre de Cruiskeen» .
Tyr, que son fort taux d’alcool fait dérailler un peu, en connaît un rayon pour les oraisons (c’est grâce à lui et à d’autres que Wilde a pu dire «Les Irlandais sont les plus beaux parleurs depuis les Grecs». Il tient sa célébrité de son discours écrit pour Myles na gCopaleen (avant que celui soit anobli par le «Comte O’Blather et son fils Blazes», qui n’en avaient d’ailleurs aucunement la compétence et qui étaient des «Raseurs» notoires). Myles Na gCopaleen était resté un homme simple, son nom signifiant «Myles des petits poneys» il ne montait jamais sur ses grands chevaux (sa petite taille l’en empêchant, disaient ses détracteurs). Ce discours, disais-je, connu sous le nom de plaidoyer, pour «Le troisième policier» prouve de manière irréfutable, que toute personne restant trop longtemps sur un vélo devient petit à petit vélo lui-même. Le «Frère Barnabas», en personne et en qualité d’ecclésiastique spécialiste de la petite reine (personnage que l’on ne peut soupçonner d’avoir un petit vélo dans la tête), ce prélat est d’ailleurs venu au tribunal de «grande instance», à pied, poussant son vélo à côté de lui (ce qui lui a valu une heure de retard, et de se faire sonner les cloches).
On trouvera d’ailleurs le compte rendu d’audience dans le célèbre journal «Dublinoiseries».
Donc enfilons une petite laine et revenons à nos moutons d’Aran ou d’ailleurs, et retrouvons Tyr O’Flann.
Comme il avait soif, et pas un sou en poche (son sens de la probité lui interdisant de faire une «arnaque», il se résolut à jouer «le pleure-misère» (il préparait d’ailleurs pour le théâtre la version canine «la triste histoire d’une vie de chien ») à l’intention du «bon peuple d’Irlande». Mais personne ne répondit ni à ses prières, ni à ses aboiements.
La tristesse au cœur, et le crâne ; suite à un mélange de Guinness et de poteen en très grandes quantités, résonnant style concert de bodhràn en formation symphonique (quasiment la symphonie des milles de Gustave Mahler), il se promit de ne plus boire, enfin jusqu’au Swim-Two-Bird où il était comme un poisson dans l’eau, et après une certaine heure comme un oiseau sur une branche. Il eut une pensée qui le fit rire, ce serait une sacrée farce de mourir un 1er avril (mais le plus tard possible).
Slainte

Très belle journée à vous deux et gros bisous.

Un très bon anniversaire à toi Sahkti. Te souhaite tout plein de bonheurs à venir, petits et grands.

Hahahahahaha Eireann!!! Ça, c'est de la private joke :))) Et j'adore ça! Mille mercis!

Encore joyeux anniversaire à toi et ton fils Sahkti! ça lui fait combien à lui?

Giny a écrit:Encore joyeux anniversaire à toi et ton fils Sahkti! ça lui fait combien à lui?

huit ans! De bleu, huit ans... comme le temps passe vite!

Eh eh, dans dix ans il me rattrape :0)

Excellent anniversaire Sakhti...pour tes 20 ans (car toi, tu as toujours 20 ans)... plein de bonheur et tout et tout!!!!!!

UN TRES BON ANNIVERSAIRE SAHKTI ![/i]

De tout coeur, bon et joyeux anniversaire, Sahkti ! A toi et au Marsu !

(Super l'image Olivier !)

bonne nuit vert cerf

Très bon anniversaire Sahkti !! Toutes mes excuses pour ne pas avoir participé à ce texte, je suis vraiment désolée ! Mais le coeur y est quand je te souhaite un bel anniversaire pour toi et ton marsu ! Bisous

Encore merci à tous!
Et chapeau Oli pour l'image!! Je me l'enregistre celle-là!

Voilà :-)
Encore bon anniversaire Sahkti !
Merci à Lyra qui a tout organisé et qui a réalisé la mise en forme finale du texte (c'est du boulot !).

un gros, gros, gros bisou ma colombe
et un petit, petit, petit au marsu

Tout d'abord bravo lyra pour ta mise en forme et ton boulot de maitre. Ensuite je souhaite un

EXCELLENT ANNIVERSAIRE A SAHKTI, UNE MERVEILLEUSE JOURNEE ET PLEIN PLEIN PLEIN DE BONHEUR !!!!!!!!!!!!!!!

Ooooh très bon annif au marsu aussi !!!