Si j’étais cette femme

Cela me paraît très conventionnel, avec une recherche de la rime qui emprisonne le texte et ne lui donne pas beaucoup de relief; c'est dommage.
N'étant pas une sépcialiste de la technique, je ne me prononcerai pas sur les syllabes ou les vers, mais à l'oreille, ça ronronne. Peut-être un peu trop, surtout si on ajoute ce thème convenu.
Il y a également répétition dans les idées, comme la présence de délicieux puis de tendre, que ténébreux ne parvient pas à atténuer; ça force le trait, d'autant plus que tu emploies tout de même pas mal de mots galvaudés.

C'est un poème à l'écriture appliquée, qui me paraît manquer d'âme ; tout y est lisse, plat, attendu.
J'aurais aimé quelques images ou sonorités sinon troublantes, du moins qui retiennent l'attention.

Je trouve ce poème extraordinairement banal et convenu. Un oxymore d'écriture.
"J’étancherais ma soif à la source de tes yeux", je n'aurais pas cru qu'on osât encore l'écrire !

Ne m'exprimant que sur la forme je permet d'interroger : les vers devaient-ils être des alexandrins ? dans ce cas chacun compte une syllabe de trop, sauf le quatrième vers qui en fait bien douze ; et c'est ce vers qui m'empêche de penser que peut-être le poème est-il construit sur la liberté de vers de treize syllabes.
Qu'en est-il ?