Pour toutes les mamans

Le monde m’a souvent mis des chaînes,
Il ne m’a montré que de la haine,

Mois toi tu m’as serré dans tes bras,
Et tu m’as chéri comme un enfant-roi.

Dans tes bras qui m’ont serré souvent,
Règnent la chaleur du soleil et la douceur du vent,

Ta vie n'a pas toujours été des plus faciles
Tellement de pleurs ont mouillé tes cils,

Tes jolis yeux sous lesquels se mêle
La brûlure du sel au noir du rimmel.

La souffrance a tracé sur toi ses longs sillons,
La souffrance sur laquelle tu en sais si long ;

Et en grandissant il m’est devenu apparent
Qu'il est très difficile d’être parent,

D’autres peuvent parler sur toi et dire que tu as tout raté,
En terme d'éducation, moi je t’ai vu pleurer,

Des larmes plus grosses des perles de prix,
Elles représentent bien plus qu’ils ne m’auraient jamais appris.

Car, après tout, que tu fusses toute blanche ou toute de jais,
Je m'en fiche: tu es la seule maman que j’ai ;

Ton âme brille en moi comme un flambeau,
C'est le lot souvent de ceux qui ont le cœur en lambeaux ;

Et si Dieu seulement peut savoir dans quel état était le tien,
Moi je connais quel a été ton maintien,

Les Océans recèlent tant de trésors coulés avec leur bateau,
Dans tes yeux seulement demeure ce qui est beau

Et l’amour que recherchent plus d’un,
Est dans l’ombre de tes gestes les plus anodins,

Ces gestes d’amour immémorial de mère,
Qui me font oublier ce que j’ai vécu d’amer,

Et me rappellent quelle force il y a dans le lien du sang,
Qui fait que je suis ton fils que tu es ma maman,

Et que dans tes bras je me sens comme on dit
Encore un peu plus proche du paradis.

(Merci de ne pas mettre les titres en majuscules ;-)

< Mentor : je corrige ;-) >

Evidemment, un hommage à une maman, on ne devrait pas pouvoir critiquer, mais voilà, je trouve ceci très attendu avec quelques formules un peu bateau qui empêchent d'autres images, telles la brûlure de sel et le rimmel, de trouver réellement leur place.