La fleur

Voilà un texte pour un concours de la maison de la Francité le thème est : "La tête dans les étoiles". Merci de votre indulgence car c'est mon premier texte ^^ et j'ai bien conscience que c'est pt un peu culcul et à mille lieu d'être parfait mais bon on fait ce qu'on peut ^^



La fleur


Entre elle et moi, ce fût le coup de foudre au premier regard. Sa main s’était tendue machinalement vers la mienne que je lui donnais sans hésiter et c’est à ce moment là que je les vis : ses grands yeux bleus qui me souriaient. A cet instant mon avenir se scella à tout jamais.
Nous suivîmes; main dans la main; la maîtresse qui nous emmenait vers notre nouvelle classe ; nous avions 6 ans.
Ma nouvelle amie s’appelait Alison et elle voulait, lorsqu’elle serait grande, devenir fleuriste comme sa maman. Elle était passionnée et fascinée par les fleurs ; leurs couleurs, leurs odeurs… A son âge elle était déjà capable de nommer un très grand nombre de variétés. J’adorais voir ses yeux s’illuminer de joie à chaque fois que lui rapportais un petit bouquet de pâquerettes que j’avais pris le risque d’aller cueillir dans les parterres de l’école.
Pour elle ; les fleurs les plus simples ; celles que personne ne prenait plus le temps d’observer ; étaient les plus belles.
Des années plus tard, c’est avec un simple bouquet de jonquilles que je demanderai à ma fiancée de m’épouser.
Pour ma part ; comme la plupart des petits garçons de mon âge, je souhaitais devenir pompier.

L’été de nos 8 ans nous étions toujours aussi amoureux. Au mois d’août, ses parents autorisèrent Alison à passer un week-end chez moi ; nous étions fous de joie.
Papa avait monté la tante de camping dans le jardin et après quelques discussions nous avions eu l’autorisation de passer la nuit seuls dedans. Après tout il ne pouvait pas nous arriver grand-chose ; la chambre de mes parents donnait sur le jardin et il la laisserait ouverte pour la nuit.
Une fois couchés nous avions tellement chaud que je proposais à ma petite amie de sortir nos duvets et de dormir hors de la tente ; à la belle étoile ; ce qu’elle accepta avec joie.
Nous nous installâmes donc sur le gazon douillet de papa. Tous deux sur le dos ; serrés l’un contre l’autre ; nos yeux fixant le ciel paré de sa robe étoilée.
La lune était pleine et grâce à sa clarté nous pouvions très bien nous voir.
Je demandai à Alison si elle imaginait la lune était habitée. Elle me répondit qu’elle ne l’était pas mais qu’un sa maman lui avait un jour confié un secret à son sujet et comme j’étais son amoureux elle pouvait me le répéter.
Elle me raconta que se trouvait sur la lune la plus belle fleur du monde. Personne ne l’avait jamais vu mais on savait qu’elle était là et depuis très longtemps.
Mes yeux de petit garçon se mirent à scruter l’astre nocturne cherchant le moindre indice de la position de cette fleur mystérieuse.
— Un jour j’irai la cueillir pour toi.
Alison me sourit et ainsi, deux enfants s’endormirent sous la voûte étoilée, la lune veillant leur sommeil.
Après cette nuit là ; il ne passa plus un soir sans que je ne scrute la lune avec les jumelles de mon père. C’était toujours le même rituel : j’essayai trouver la position de la fleur dont m’avait parlé Alison, puis, je me couchai la tête dans les étoiles, échafaudant tous les stratagèmes pour pouvoir rapporter son précieux à ma petite dulcinée. Mon imagination était assez fertile : une échelle géante ; un balai magique, une potion pour voler ; un avion supersonique…Cette dernière solution me paraissant être le meilleur moyen d’atteindre la lune, c’est à cette époque que je ma passion pour l’aviation débuta. Mon père m’achetait des modèles réduits et je dévorais les livres parlant du sujet.

A 12 ans ; l’idée d’aller chercher une fleur sur la lune s’était peu à peu évaporée de mon esprit. J’avais grandi. Ma volonté de devenir pilote, elle, n’avait fait que croître.
Cette année là  Alison ne vînt plus à l’école. Elle était malade : une leucémie. On m’expliqua qu’Alison ne serait plus là à Noël mais qu’elle veillerai sur nous de là ou elle se trouverai : au ciel. Ce même ciel que je voulais conquérir.
Je compris que lorsque la maladie l’emporterait je ne verrai plus jamais Alison.
Nos parents acceptèrent que nous passâmes ses derniers jours ensemble. Dans sa chambre d’hôpital, je pleurai et l’implorai de rester.
Je vais partir ; c’est comme ça. Tu sais quand on meurt on monte au ciel et…
C’est ce que maman dit mais papa dit qu’elle à tort et que…
— Non. Ta maman a raison. Je le sais car une partie de moi est déjà là-haut, dans les étoiles, et je peux te voir tu sais. Et cette fleur sur la lune tu te rappelles ? Elle existe vraiment, je l’ai vu ; elle est…
Alison s’endormit, pour toujours.
Je passais les 15 jours suivants dans ma chambre ; je ne mangeais presque plus et ne voulais parler à personne.
C’est le papa d’Alison qui réussit à me sortir de ma torpeur. Un soir, il vint me trouver et m’expliqua que lui aussi était très malheureux mais qu’il faisait l’effort de continuer à vivre pour sa femme et ses deux autres enfants. Je devais faire la même chose pour mes parents.
Il aimait peindre et Alison aimait les fleurs. Alors ; depuis qu’elle était partie il ne peignait plus que des tableaux de fleurs. De cette façon il la sentait toujours auprès de lui. Je devais moi aussi trouver quelque chose qui me permettrai de savoir qu’Alison était près de moi même si je ne pouvais plus la voir.
Je passais une bonne partie de la nuit derrière ma fenêtre à me demander derrière quelle étoile Alison pouvait bien se cacher. J’avais conscience que même si j’arrivai à construire une machine pour aller au plus près de ces nébuleuses, cela me prendrait toute une vie pour découvrir celle d’Alison.
Je regardai alors la lune et les paroles de mon amie résonnaient dans ma tête.
Elle ne m’aurait jamais mentit. Si elle m’avait dit avoir vu cette fleur c’est qu’elle existait vraiment. Mon but était devenu clair : aller cueillir cette fleur et la déposer sur la tombe d’Alison.

Mes parents ne riaient plus lorsque que je leur parlai de devenir pilote et je ne les remercierais jamais assez de ne pas avoir essayé de briser ce rêve un peu fou. Mon père m’emmenait voir des courses aériennes et m’achetait toutes les revues spécialisées qui lui tombaient sous la main. Bientôt je passai mon baptême de l’air ce qui renforça ma vocation. A 16 ans j’obtins ma licence d’élève pilote qui me permettait de voler seul et à 20 ans c’est l’insigne de l’aéronavale que je réussis à décrocher.
Devenu adulte ; je savais pertinemment qu’aucune fleur ne se trouvait sur la lune. Mais 12 années auparavant, j’avais fait une promesse à celle que j’aimais et si je ne pouvais pas la tenir à la lettre près, je la transformerai : puisqu’il n’y avait pas de fleur à cueillir sur la lune… j’irai moi-même en déposer une.

J’avais maintenant 25 ans et mon diplôme d’ingénieur aéronautique en poche. Mon père entra alors dans sa 50eme année et ma mère organisa une grande fête pour l’occasion. Je pus alors constater que je suscitai respect et admiration chez beaucoup de membres de la famille. Je sentais aussi une pointe de jalousie chez certains mais mes parents étaient fiers de moi et c’était tout ce qui comptait. Leur amour me motivait pour poursuivre ce pari fou : aller un jour poser une fleur sur la lune.
Ce fût vers la fin de l’après-midi que mon oncle Bob s’approcha de moi pour s’enquérir de mes projets :
— Alors fiston ! On me dit que tu comptes dompter l’espace ? Intelligent comme tu es tu aurais pu devenir avocat ou médecin… Mais enfin mon pauvre Neil ! Marcher sur la lune ! C’est tout bonnement impossible ! Tu ne penses pas qu’à ton âge il serait temps de redescendre sur Terre ?
Marcher sur la lune… Ben voyons…
Oncle Bob s’éloigna de moi dans un grand éclat de rire.
Et moi à l’intérieur, je riais encore plus fort.

La chute est très prévisible ! L'histoire me paraît effectivement cucul, mais votre récit présente une fraîcheur, une sincérité désarmantes. Je me permets de vous signaler ci-dessous les erreurs de langue que j'ai pu remarquer, avec une brève explication, ceci pour vous aider à améliorer votre texte et à éviter ce genre d'erreurs à l'avenir.

A vous relire bientôt, bienvenue sur Vos Ecrits !

"ce fut le coup de foudre" (pas d'accent circonflexe sur le "u" pour cette forme du verbe, le passé simple)
"J’adorais voir ses yeux s’illuminer de joie à chaque fois que je lui rapportais" (le mot manque)
"Pour elle, les fleurs les plus simples, celles que personne ne prenait plus le temps d’observer, étaient les plus belles." (les ";" que vous avez mis en lieu et place des virgules ne me semblent pas se justifier)
"Des années plus tard, c’est avec un simple bouquet de jonquilles que je demanderais à ma fiancée de m’épouser." (un futur projeté dans un récit au passé : le conditionnel s'impose)
Pour ma part, comme la plupart des petits garçons de mon âge, je souhaitais devenir pompier." (j'ai mis une virgule à la place de votre point-virgule)
"la chambre de mes parents donnait sur le jardin et il la laisserait ouverte pour la nuit." (si ce "il" qui va laisser la porte ouverte correspond au père, on se demande pourquoi dans la mesure où il n'y a pas encore été fait allusion ; si, ce qui paraît logique, le pronom reprend "mes parents", il faut écrire "ils la laisseraient")
"Une fois couchés nous avions tellement chaud que je proposai à ma petite amie" (sans "s" à la fin de "proposai", car ici le passé simple s'impose)
"dormir hors de la tente, à la belle étoile, ce qu’elle accepta avec joie." (j'ai mis des virgules à la place des points-virgules)
"Tous deux sur le dos, serrés l’un contre l’autre, nos yeux fixant le ciel" (même remarque)
"Je demandai à Alison si elle imaginait la lune habitée." ou "Je demandai à Alison si elle imaginait que la lune était habitée." (vous devez choisir une de ses deux formes, celle que vous avez adoptée n'est pas correcte grammaticalement)
"Elle me répondit qu’elle ne l’était pas mais qu’un jour sa maman" (le mot manque)
"Après cette nuit là, il ne passa plus un soir" (j'ai mis une virgule à la place du point-virgule)
"C’était toujours le même rituel : j’essayais trouver la position de la fleur dont m’avait parlé Alison, puis, je me couchais la tête dans les étoiles" (comme il s'agit d'une action répétée dans le passé, l'imparfait s'impose pour toute la phrase)
"c’est à cette époque que ma passion pour l’aviation débuta" (votre formulation, "que je ma passion", n'est pas correcte grammaticalement)
"A 12 ans, l’idée d’aller chercher une fleur sur la lune" (j'ai mis une virgule à la place du point-virgule)
"Cette année-là Alison ne vint plus à l’école." (pas d'accent circonflexe pour cette forme du verbe, le passé simple)
"Alison ne serait plus là à Noël mais qu’elle veillerait (conditionnel) sur nous de là où (pronom relatif : de l'endroit où elle se trouverait) elle se trouverait (conditionnel)"
"Je compris que lorsque la maladie l’emporterait je ne verrais (la concordance des temps impose ici le conditionnel) plus jamais Alison."
"Nos parents acceptèrent que nous passions (il faut ici mettre le verbe au subjonctif) ses derniers jours ensemble"
"papa dit qu’elle a (sans accent ; il s'agit ici du verbe "avoir" conjugué) tort"
"Elle existe vraiment, je l’ai vue" (il faut accorder le participe passé ici ; j'ai vu quoi ? "l'", mis pour la fleur, complément d'objet dierct situé avant le verbe)
"Je passai les 15 jours suivants dans ma chambre" (ici le temps du verbe doit être le passé simple, sans "s" à la fin à la première personne du singulier)
"Alors, depuis qu’elle était partie" (j'ai mis une virgule à la place du point-virgule)
"quelque chose qui me permettrait de savoir" (la concordance des temps impose ici le conditionnel)
"Je passai une bonne partie de la nuit derrière ma fenêtre" (sans "s" à la fin du verbe, le temps qui s'impose est le passé simple)
"J’avais conscience que même si j’arrivais à construire" (dans cette construction, il faut faire suivre "si" de l'imparfait. "Si tu viens, je serai content", "si tu venais je serais content", "si tu étais venu j'aurais été content")
"Je regardais alors la lune et les paroles de mon amie résonnaient dans ma tête." ou "Je regardai alors la lune et les paroles de mon amie résonnèrent dans ma tête." (vous pouvez choisir ici de mettre la phrase au passé simple ou à l'imparfait, mais sans mélanger les deux temps)
"Elle ne m’aurait jamais menti." (pas de "t" à la fin de ce participe passé)
"Devenu adulte, je savais pertinemment" (j'ai mis une virgule à la place du point-virgule)
"si je ne pouvais pas la tenir à la lettre près, je la transformerais : puisqu’il n’y avait pas de fleur à cueillir sur la lune… j’irais moi-même en déposer une." (les conditionnels s'imposent ici)
"Je pus alors constater que je suscitais respect et admiration" (ce respect et cette admiration que le narrateur suscite sont des sentiments qui durent dans le temps ; l'imparfait s'impose)
"Ce fut vers la fin de l’après-midi" (pas d'accent circonflexe sur le "u" pour le passé simple du verbe)

Voici un texte très sensible, charmant et que l'on pourrait qualifier d'édifiant. Un côté « fleur bleue », si j'ose dire, qui m'a fait très plaisir. Tant pis pour le cucul, de temps en temps, cela fait du bien... Un peu comme ces films américains fort bien faits des années 50 qui nous tirent encore une petite larme.

Chapeau pour le travail de correction de Socque à qui il faudra décerner un jour un prix de vigilance grammaticale et dont la constance et la fidélité au chevet de nos textes sont exemplaires. Qu'elle en soit chaleureusement remerciée.

Moi aussi, c'est le mot édifiant qui m'est venu en lisant ce texte (eh oui, depuis que j'ai participé à l'exercice de l'écriture édifiante, je sais maintenant ce que ça veut dire...)
C'est un joli texte, plein de bons sentiments, mais j'aime bien aussi les bons sentiments.

Il y a des textes cuculs-édifiants qui ont un côté sirupeux. Celui-ci a je ne sais quoi de frais et de tonique...
Je ne reviendrai pas sur les corrections grammaticales et orthographiques, qui sont en passe de devenir l'une des spécialités de Socque, (qu'elle en soit louée, c'est sans aucun doute la meilleure commentatrice de VE , et la plus sûre !)

Merci de vos commentaires, cela m'encourage à essayer d'écrire autre chose.
Merci Socque pour le temps prit pour la correction...

calla lily a écrit:Merci Socque pour le temps prit pour la correction...

Oh, Calla ...! tu vas décourager Socque.

le temps priS

Franchement, si votre style est à mille lieues du style qui me subjugue, votre façon de raconter une histoire pourtant simple, m'enchante. En fait, et bien que je sois encore très jeune par rapport à la majorité des personnes présentes sur ce site, j'aime à croire aux souvenirs d'une époque lointaine. A cette époque, j'avais 7 ans je crois, et je commençais à lire, non pas des signes, mais des histoires. Il me semble que le premier livre que j'ai lu en entier parlait de l'histoire d'une petite fille épanouie, qui tombe malade et attrape une leucémie. L'idée c'est qu'on pouvait y lire le changement brutal entre la vie qu'elle menait avant sa maladie, et après. Du coup, l'école qu'elle aimait par dessus tout, devient une sorte de calvaire puisqu'elle doit y affronter le regard de camarades qui, quant à eux, sont en bonne santé. Bref, j'avais été ému. Alors peut-être que si je relisais ce livre aujourd'hui je le trouvais naïf et donc inutile, mais la seule chose que je retiens, c'est le souvenir que j'en ai. Et c'est un excellent souvenir ; la preuve, je m'en souviens encore. Là où je veux en venir, c'est que ce n'est pas parce que votre style n'est pas adapté à un regard adulte qu'il est mauvais. Je crois que vous pourriez faire partie de ces auteurs qui marquent la petite enfance. Et c'est tout comme marquer une vie entière.

Joli texte. J'en ai même eu le regard embué, un instant.
Le style 'culcul' ne me dérange pas du tout, et la fraicheur qui s'en dégage aide beaucoup.
Continuez à écrire.
Il y a des tas de gens à qui le côté un peu fleur bleue plait. =)

Un peu linéaire et attendu comme construction. Mais pas déplaisant du tout. Reposant même, dirais-je. Une parenthèse bienvenue.

Ma fleur bleue est une jusquiame noire et elle n'est pas forcément convaincue. Désolée de casser l'ambiance...
La correction de Socque est bienvenue.
J'ai aimé la fraîcheur inhérente à "l'âme d'enfant" des personnages, mais je n'ai pas ressenti le côté adulte de l'homme qu'est devenu Neil. Ceci m'a dérangé. Je n'ai pas l'impression d'un enfant qui est devenu un homme, mais d'un personnage qui a vieilli. Je m'exprime mal sur ce coup...
En fait, j'aimerais ressentir le poids des années plus que le découvrir en lisant qu'il a vingt-cinq ans. Je ressens l'enfant, mais pas l'homme. J'aurais aimé voir cette différence.
Je sais, ce n'est pas clair. ^^

Je partage un peu les impressions de Lucy et j'ai le sentiment d'être passée à côté de ce texte. Trop naïf et guimauve à mon goût, suivant un schéma ô combien attendu et si régulier. Tout s'écoule sur un même rythme, avec une insistance pour que le lecteur comprenne bien le drame qui se joue et le pathos qui l'accompagne. Si certes fraîcheur il y a, je trouve que cette insistance et le procédé narratif employé finissent par l'étouffer au point de donner un texte trop convenu à mon goût, mais cela n'est bien sûr qu'une question de sensibilité personnelle.
A te lire dans un autre texte pour me faire une opinion différente.

Voilà le côté enrichissant de ce forum. On publie un texte et vient aussitôt une petie pincée de "critiques". Disons d'abord positives. L'auteur commence à se sentir flatté et à gonfler sa petite gorge et puis, pouf, voilà un avis totalement opposé suivi d'un second qui n'osait dire avant tout le gentil mal qu'il pensait et là le futur prix Nobel de littérature a le cul dans la bassine. Et c'est bien ainsi car l'âne qui sommeille dans chacun de nous n'avance qu'avec la carotte et le baton.
Bien entendu parfois le négatif arrive le premier et le défenseur des nobles causes ensuite. Pour un résultat identique.

Eh bien moi j'ai beaucoup aimé ! Et pas trop senti le côté "culcul" dont tu parles : j'ai juste trouvé cela plein de tendresse... Que ce soit le petit garçon dans l'âme du jeune homme qui raconte cette histoire... ça ne me dérange pas plus que ça... Je trouve même au contraire que la chose est racontée avec la distance propre à la vision d'un adulte sur son passé... c'est d'ailleurs ce qui peu donne ce sentiment d'une même rythme tout au long du texte.

J'ai par ailleurs aimé la chute, que je n'attendais pas du tout (il faut dire que je ne lis pas les titres ou alors en diagonale, donc j'avais pas prévu) XD.

que voilà un très joli conte ! je n'ai pas vu venir la chute, c'est le prénom Neil qui me l'a révélée, c'est dire

c'est bizarre tous ces points-virgules à la place des virgules ;-)

sympathique ce texte, bravo

pierrot a écrit:Voilà le côté enrichissant de ce forum. On publie un texte et vient aussitôt une petie pincée de "critiques". Disons d'abord positives. L'auteur commence à se sentir flatté et à gonfler sa petite gorge et puis, pouf, voilà un avis totalement opposé suivi d'un second qui n'osait dire avant tout le gentil mal qu'il pensait et là le futur prix Nobel de littérature a le cul dans la bassine. Et c'est bien ainsi car l'âne qui sommeille dans chacun de nous n'avance qu'avec la carotte et le baton.
Bien entendu parfois le négatif arrive le premier et le défenseur des nobles causes ensuite. Pour un résultat identique.

Tu penses vraiment que des gens attendent de voir ce que les autres vont dire avant de formuler leur commentaire ?

Non, je ne voulais pas dire cela. Je pensais plutôt loi des séries. Encore que pour être franc il m'est arrivé de préferer ne pas apporter mon commentaire sur un texte me sentant trop éloigné de l'avis général. Si je n'aime pas ce que les autres trouvent génial (là j'exagère !) j'en déduis que je n'ai rien compris...ce qui m'arrive.
Mais il m'est arrivé aussi de ne rien dire parce qu'étant trop d'accord avec des critiques négatives pour ne pas en remettre une couche ! Je ne suis pas d'accord avec Audiard: Quand je n'ai rien à dire (que je sente pouvoir être utile), j'essaie de la boucler:-).

pierrot a écrit:Quand je n'ai rien à dire (que je sente pouvoir être utile), j'essaie de la boucler:-).

J'aime ça :-)))

pierrot a écrit:il m'est arrivé de préferer ne pas apporter mon commentaire sur un texte me sentant trop éloigné de l'avis général. Si je n'aime pas ce que les autres trouvent génial (là j'exagère !) j'en déduis que je n'ai rien compris...ce qui m'arrive.
Mais il m'est arrivé aussi de ne rien dire parce qu'étant trop d'accord avec des critiques négatives pour ne pas en remettre une couche !

j'aurais pas mieux dit tout ça, je m'y reconnais aussi pas mal
;-)