Un petit creux

Un beau portrait, convaincant, une écriture forte et charpentée ! J'espère que le texte n'est pas terminé...

J'aime beaucoup "les bleus eux-mêmes ne parvenaient qu’à marquer une peau frappée d’irréalité depuis sa naissance."

Merci Socque ! Vous êtes la seule à aimer mes fautes d'ortographe ! ^^
Oui, c'est le début d'une nouvelle dont j'ignore encore quelle sera la longueur. Mais il y a si longtemps que je n'ai rien posté que je n'ai pas résisté à l'envie de vous soumettre ce début.

Tu as le sens des formules percutantes :

- "l’intensité des sensations longtemps confondue avec la densité des sentiments."
- "elle devenait une usurpatrice de réalité."
- "Elle se fatigua vite de cette certitude administrative"

lirait avec intérêt la suite de cette nouvelle déjà bien posée.

Un portrait qui cingle.
ça m'a paru un peu sec jusqu'à ce que je comprenne qu'il ne s'agit que d'un début.

Hop !
La suite est attendue et recommandée comme devoirs de vacances ;-)

Une écriture sûre d'elle, mais ça, je le savais déjà. Un récit minutieusement mené. Moi, ça me fait tout de suite penser à cette patience infinie qu'ont les brodeuses d'Angles sur l'Anglin. Je suis toujours stupéfaite de cette patience là, pourtant, c'est bien elle qui fait office d'un des piliers principaux.

Merci pour ça, Coline.

Écriture rapide, dans la précision d'une action, coupant court à quelques détails superflus.
Alors ?
Passera-t-elle la Saône pour rejoindre la colline qui travaille ?

Pas de suite ? (ou je l'ai loupée?)

Il y a là un bon début, structuré, intriguant et bien écrit. Le personnage me paraît prometteur, tout comme le récit.

Pour l'instant, j'éprouve un inévitable sentiment de tristesse à la lecture de ce très beau texte...
J'y trouve, comme Socque, certains passages qui dynamisent le lecteur, donnent un sentiment d'indubitable vérité au texte :

« les bleus eux-mêmes ne parvenaient qu’à marquer une peau frappée d’irréalité depuis sa naissance. » évidement…je partage l'opinion de socque
Mais aussi :
"Jusqu’à ce qu’elle comprenne la mascarade : les lauriers récoltés seraient factices, comme d’habitude, les filles riches auraient de riches vies, les pauvres auraient le reste, succès d’estime et lots de consolation."
J’aurais oté le « dans le meilleur des cas », la phrase finissant ainsi d’une manière plus directe…
Enchainant ensuite sur l’espoir manifesté par le « A moins que… »

Mais oui, effectivement, où est passée la suite ?

Je suis contente de retrouver tes textes. J'ai beaucoup aimé le portrait de cette femme qui a du mal à ressentir la réalité. Pour moi, il n'y a rien qui manque dans ce texte, il n'y a rien en trop.

Super introduction,

Moi j'ai adoré ça:

coline Dé a écrit:
Bien sûr, son père l’avait aimée. Bien sûr.
Bien sûre?

mon avis et pas trés objectif, mais je trouve qu'il y a un tas de petites choses qui donnent du style.

Mais alors à quand la suite..?

fraizyjess a écrit:...
mon avis n'est pas très objectif, mais je trouve ...

Pardonnez moi pour les fautes...

Je trouve ce début de nouvelle bien écrit, et lirai la suite avec plaisir.
En attendant, je m'amuse à l'imaginer, cette suite, et aussi la fin, en fonction du titre qui pour l'instant reste sibyllin.
Que sera ce "petit creux", où sera-t-il ? Par quel cheminement va-t-elle nous conduire jusqu'à ce petit creux ? Je me creuse la cervelle. Super !
Ton écrit est stimulant.