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SUPER CASINO : Golden Casino

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Krystelle
Jonjon
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Message  Jonjon Ven 16 Juin 2006 - 17:59

Quelque chose dans l’air, un nouveau courant chargé d’arômes familiers se glissa par la fenêtre entrouverte. Dans un amalgame de mauvaises odeurs déjà confortablement installées - parfums bon marché, relents d’alcool, fumée de cigares et de cigarettes - cette chose s’immisça et me prit à l’improviste. Il s’agissait d’arômes innommables dont l’existence était ignorée des dictionnaires, car leur nature différait d’un individu à un autre et le rassemblement en une seule définition de toutes ses interprétations serait impossible. Des effluves d’un passé enfoui s’infiltrèrent en cette nuit de novembre dans mon appartement du 722, avenue des Millets. J’ignorais comment elles étaient parvenues à se faufiler jusqu’à moi, ni pourquoi elles avaient choisi de le faire ce soir, mais elles arrivaient pile au moment où je ne m’y attendais pas, alors que je ne les espérais plus.
J’aimerais qu’Amanda mette tout le monde à la porte. Que sa petite réception prenne fin. J’aimerais que cette puanteur s’échappe par la fenêtre et qu’il ne reste que l’odeur des souvenirs. Qui étaient ces gens qui festoyaient dans mon salon? Je ne les connaissais ni de nom ni de visage. Pourquoi les avait-t-elle laissés entrer chez moi? Pourquoi faisaient-ils tous semblants d’être mes amis alors que je n’avais aucune envie de leur parler? Était-il vraiment possible de se sentir désespérément seul au milieu d’une foule?
- Partez...
Mais la musique étouffa ma voix. Je cherchai Amanda des yeux pour lui rappeler qu’elle travaillait à deux heures, mais je ne la trouvai pas. Étrange à quel point cet appartement qui, en temps normal, paraissait si petit, me paraissait trop grand quand Amanda y tenait ses petites fêtes. Trop grand et trop plein.
Un homme s’approcha de moi, complet usé, lunettes léopard, taille de moustique, manières efféminées, et posa une main sur mon épaule. Il avait desserré sa cravate et son visage était couvert de sueur. Il fumait le cigare. Je ressentis immédiatement pour lui une grande aversion. Il se pencha soudainement vers moi et souffla dans mon visage son haleine fétide :
- Fous z’habitez jai fos parents ?
Et il s’esclaffa en se tapant les genoux. De la cendre de son cigare tomba sur le plancher et je ne pus me retenir de jeter sur lui un regard méprisant. L’alcool dut l’empêcher de le remarquer, car il continua de rire en zigzaguant parmi les invités.
J’avais mal au coeur. La pièce manquait d’air. Je me levai et, tandis que je me dirigeais vers la sortie, je tombai sur Amanda, l’excentrique Amanda en sous-vêtements, un verre de Guinness dans une main, sa bière préférée, et une cigarette dans l’autre.
- Dis, mon chou, tu t’amuses?
- Que fais-tu avec une cigarette, Amanda?
- Quoi?
- Tu ne fumes pas.
- Ah! t’as raison, mon chou. Mais tu ne trouves pas que ça me donne de la classe? J’ai pas l’air d’une vedette de cinéma?
- Non. Rhabille toi, t’as l’air d’une traînée...
Je me chaussai.
- N’oublie pas qu’on t’attend au cabaret dans une heure.
Elle fit un vague signe d’indifférence.
- Ils peuvent bien aller se faire... Oh! François, Frankie, mon chou, je peux te demander un service ?
J’enfilai mon manteau.
- Quoi ?
- ...
- Amanda ?
Elle n’avait déjà plus d’attention pour moi. Je soupirai.
- Je vais marcher un peu, j’ai besoin d’air. Je rentre plus tard.
Elle ne m’écoutait pas. Sans plus attendre, je pris mes gants et sortis.

*

Il faisait aussi froid qu’en janvier. J’enfonçai mes mains dans mes poches et relevai le col de mon manteau. Hudson hibernait. J’entendais un ronflement lointain, celui des voitures de l’autoroute 16 en circonférence autour de la ville. Du ciel, Hudson devait avoir l’air d’une prison, avec en son point central une masse aveuglante de lumières appartenant au Golden Casino. Il s’agissait de la seule ville dans l’histoire de la planète à s’être construite autour d’un casino. Et la seule, contrairement à Vegas, à s’être refermée sur elle-même pour mourir dans sa cage de béton. Elle avait l’apparence d’une mégapole, mais la population d’un bled. Ceux qui passaient par ici devaient avoir l’impression de traverser une ville fantôme. Le Golden casino, exemple effarant du capitalisme enragé de l’homme, accentuait leur sentiment de malaise. Que faisait ce monument illuminé au milieu de cette grisaille? À quoi pouvait bien servir un palais trônant au sommet de ruines? Non pas qu’Hudson ne fut que décombres, mais pour quelqu’un comme moi qui y habitait depuis son enfance, qui pouvait comparer le jadis au présent, c’était l’effet que ça me faisait : une ville qui peu à peu s’écroulait sous le poids de l’argent. Quelle ironie! Comment une ville possédant un casino aussi luxueux pouvait-elle s’appauvrir autant? Quelque chose me disait qu’au sommet de la chaîne, quelqu’un, quelque part trichait au jeu et nous volait notre fric. Mais qu’est-ce que je pouvais bien y faire? Je n’étais qu’un autre maigre citoyen qui finirait probablement par s’en aller une autre nuit comme celle-ci.
Hudson dormait, certes, mais les souvenirs, eux, s’accrochaient à moi. Je me rappelais cette ville telle qu’elle était trente ans plus tôt, riche et vivante, au sommet de sa forme. Tout était d’un gris plus propre, plus fort et plus fier. Je me souvenais des odeurs surtout, celles-là mêmes qui m’avaient surpris cette nuit. Elles avaient changé depuis. La ville puait. J’ignorais ce qui s’était produit, ce qui avait poussé les gens à s’exiler, quelle pomme avait contaminé les autres. Je ne savais pas moi-même combien de temps il me restait à vivre ici.
- De la monnaie, s’il vous plaît...
La voix râpeuse qui m’avait posé cette question avait surgi de derrière moi et se trouvait à ma droite à la hauteur de mon oreille. Je figeai de surprise. Les doux arômes des souvenirs furent vite chassés et remplacés par une puanteur d’égouts. Je sentis une main se poser sur mon épaule, tout doucement, sans brusquerie. Cela me détendit un peu et je trouvai le courage de me retourner pour faire face à l’homme inconnu.
Il s’agissait d’un mendiant à la barbe longue et grise, emmêlée et sale, au visage crasseux et dont le corps petit et squelettique était vêtu d’un vieux smoking, d’un noir poussiéreux, effiloché au niveau de la taille et du bas des manches, et accompagné d’un charmant noeud papillon. Une personne naïve aurait pu croire qu’il l’avait volé ; moi, j’étais persuadé que cet homme avait déjà mené une vie prospère et que ce smoking était tout ce qu’il lui restait. Je soupçonnais même le casino de lui avoir tout volé.
- Avez-vous de la monnaie?
- De la monnaie, vous dites?
Mon vouvoiement le surprit. Il se renfrogna.
Je fouillai dans mes poches et, ne trouvant rien, haussai les épaules.
- J’ai rien sur moi. Désolé.
Je repris ma marche, cette fois en direction de chez moi. Ce clochard venait de me rappeler à quel point la ville n’était pas sûre et que y déambuler innocemment en pleine nuit entraînait nécessairement de mauvaises rencontres. De toute façon, je me sentais fatigué. J’avais besoin de dormir.
- Partez pas si vite!
C’était l’autre qui rappliquait. J’entendis son pas lourd se diriger vers moi. Il marchait assez rapidement.
- Vous pouvez me donner n’importe quoi.
- J’ai rien sur moi, je répétai.
- Vous avez des gants.
Je pressai le pas. Il m’imita.
- Vous savez, avec l’hiver qui approche, un peu de chaleur, ce serait pas de trop. Je suis certain, de toute façon, que vous avez le fric pour vous en acheter une autre paire, pas vrai?
Non, je ne l’avais pas le fric. Mais je n’avais pas envie de lui expliquer en détails ma situation financière. J’apercevais l’immeuble qui abritait mon logement au bout de la rue. Deux minutes encore et je pourrais rentrer chez moi. Je ne ressentais aucune culpabilité à l’idée de pouvoir enfin me débarrasser de ce lambeau de vie, de cette pomme pourrie qui était tombée de l’arbre du Golden Casino et qui cherchait à s’accrocher à moi, à me contaminer.
- Eh! Je te parle!
Il me tutoyait maintenant.
Plus qu’une trentaine de pas. Je me sentais si seul dans cette rue déserte, habitée presque exclusivement par des carcasses de voitures abandonnées. Je me sentais si seul avec cette homme. Comme je ne l’avais jamais été avant. Ma solitude était-elle déjà un premier symptôme de la maladie qu’il m’avait transmise? M’avait-il contaminé en posant sa main sur mon épaule?
- Fais pas semblant de pas m’entendre! J’en connais beaucoup de mecs comme toi! Bien fiers de ne pas être à mon niveau! Bien heureux les poches pleines et le coeur vide! Des mecs comme toi, j’en connais des centaines dans cette putain de ville!
J’arrivai à la porte de mon immeuble et entrai. Comme une bête, le mendiant resta dehors, incapable de franchir la frontière psychologique qui nous séparait, lui et moi. Car il aurait bien pu me suivre. La porte principale n’était jamais barrée.

*

Je trouvai l’appartement déserté.
J’avais espéré revenir et me replonger dans la folle réception organisée par ma soeur. Je me heurtai à une solitude bien pire que la précédente. Celle qui vous attendait après une dure journée, au moment où vous auriez besoin de réconfort, et qui vous assenait des coups de blues terribles. Celle qui vous mettait groggy. Celle qui vous tuait lentement et cruellement et qui vous faisait déjà regretter le lendemain. Ce fut cette solitude là qui m’attendait dans mon appartement vide et enfumé. J’avais l’impression d’être arrivé trop tard, comme si la fête avait eu lieu sans moi. Comme si la vie s’était éteinte avant mon arrivée et qu’on ne m’en avait laissé que les restes. Que les os.
Dans ma chambre, une femme nue dormait dans mon lit. Ce n’était pas Amanda. Je ne la connaissais pas. Elle était couchée sur le côté, face au mur du fond et respirait profondément. Je ne voyais pas ses seins. Je ne voulais pas les voir. Je ne devais pas les voir. Je m’étais depuis longtemps résigné à l’idée du célibat et je n’avais plus envie de m’émerveiller devant la nudité d’une belle femme. J’avais peur qu’en voyant ses seins, je me remettrais à espérer quelque chose qui ne viendrait jamais. Qui ne viendra jamais.
Il n’était pas question de la réveiller.
Je me couchai sur le divan et me mit à réfléchir.
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Message  Jonjon Ven 16 Juin 2006 - 18:07

Le texte n'est malheureusement pas complet, vous l'aurez remarqué.
En effet, l'histoire s'est avérée plus complexe et plus longue que je ne l'aurais cru au départ. Ce que vous venez de lire (ou lirez) n'est qu'une toute petite fraction de tout ce que j'ai à raconter.

Ceci dit, il y en a suffisament pour se faire une bonne idée sur la direction que prendra le récit. J'ai tenté d'établir une atmosphère et une situation "initiale" tout en développant peu à peu la psychologie de mon personnage principal.

Je n'ai malheureusement pas (ou peu) respecté les contraintes que j'avais moi-même établies lorsque j'ai lancé l'exo.

Elles étaient: Racontez l'histoire d'un chanteur (chanteuse) de cabaret, avec 2 personnages. Et l'histoire doit avoir rapport à un casino.

Mon histoire a rapport à un casino, un des personnages secondaires et une chanteuse de cabaret... mais je compte, au moins, l'intervention de 4 ou 5 personnages.

Voilà! Je crois que c'est tout ce que j'avais à dire!
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Message  Krystelle Lun 19 Juin 2006 - 9:55

Un texte très inégal, très disparate. Il manque d’unité, dans le fond et la forme. Il y a du bon et du mauvais. Du point de vue formel, il y a toujours ces maladresses, ces lourdeurs de style sur lesquelles je butte à la lecture et qui immanquablement me hérissent le poil ; j’en ai relevé quelques unes :

- dont l’existence était ignorée des dictionnaires
- Je ressentis immédiatement pour lui une grande aversion
- De la cendre de son cigare tomba sur le plancher et je ne pus me retenir de jeter sur lui un regard méprisant. L’alcool dut l’empêcher de le remarquer, car il continua de rire en zigzaguant parmi les invités
- Et la seule, contrairement à Vegas, à s’être refermée sur elle-même pour mourir dans sa cage de béton
- mais pour quelqu’un comme moi qui y habitait depuis son enfance, qui pouvait comparer le jadis au présent, c’était l’effet que ça me faisait
- Dans ma chambre, une femme nue dormait dans mon lit
- Je figeai de surprise


Il y a des passages intéressants, notamment la description de Huston et certaines réflexions sont plutôt bien vues mais d'un coup, paf, tu nous ressors une formule un peu balourde comme tu sais les faire et ça me gâche l’effet !
Du point de vue du sens, il te manque du lien, des raccords. Tout le passage initial sur les odeurs apporte peu. Certes tu le reprends par la suite et l’idée d’en faire une sorte de fil conducteur, un leitmotiv est vraiment intéressante mais là ça fonctionne mal. Tu nous parles d’odeurs, de puanteur avec tous les synonymes possibles et inimaginables et on n’arrive pas vraiment à percevoir ce qu’elles représentent réellement. Elles contribuent à l’atmosphère glauque du texte sans pour autant constituer une récurrence solide, un véritable liant. Et puis d’un coup tu nous balances « les doux arômes des souvenirs » et là je comprends plus !
De même, je comprends pas bien ce type qui fuit son appartement et la fête qui s’y déroule pour regretter une fois de retour qu’elle soit déjà finie. Encore une fois, le décalage peut être intéressant mais il n'est pas suffisamment exploité à mon avis.
La fin est surprenante et inaboutie ; je sais que le texte n’est pas fini mais peut-être que ça aurait été bien de le finir avant de le poster…

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Message  Jonjon Lun 19 Juin 2006 - 14:31

Le texte risque de faire une bonne vingtaine de pages... je ne vais pas le poster dans son intégralité.
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Message  Krystelle Lun 19 Juin 2006 - 14:56

jonjon21 a écrit:Le texte risque de faire une bonne vingtaine de pages... je ne vais pas le poster dans son intégralité.
Ben pourquoi pas?

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Message  Jonjon Lun 19 Juin 2006 - 14:59

Parce que personne ne va le lire.
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Message  Krystelle Lun 19 Juin 2006 - 15:04

jonjon21 a écrit:Parce que personne ne va le lire.
Jonjon, certains Loiseau étaient très longs (plus d'une vingtaine de pages) ça t'a peut-être empêché de les lire mais d'autres l'ont fait.

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Message  Jonjon Lun 19 Juin 2006 - 15:05

Krystelle a écrit:
jonjon21 a écrit:Parce que personne ne va le lire.
Jonjon, certains Loiseau étaient très longs (plus d'une vingtaine de pages) ça t'a peut-être empêché de les lire mais d'autres l'ont fait.

Petit coup bas.
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Message  Krystelle Lun 19 Juin 2006 - 15:07

jonjon21 a écrit:
Petit coup bas.
Pas un coup bas, je te dis juste que je préfère lire un texte achevé qu'un extrait mais t'es pas obligé non plus.

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Message  Jonjon Lun 19 Juin 2006 - 15:08

Bah je l'avais seulement posté parce que ça faisait partie d'un exo qui avait une date limite (qui ne semble pas avoir de l'importance de toute façon, je m'en rend compte maintenant).
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Message  Aegis Mar 20 Juin 2006 - 12:07

Si je ne m'abuse, il y a des stéréotypes là-dedans (l'univers fonctionne par stéréotypie): peut-être devrais-tu encpre plus jouer là-dessus... ton texte gagnerait certainement à être retravaillé dans quelques temps, avec du recul
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Message  mentor Dim 16 Juil 2006 - 12:29

Je n'avais pas commenté ! Et même pas lu ce texte ! Toutes mes excuses Jonjon.
D'autant plus qu'elle me plaît bien ta nouvelle. Ton début de nouvelle. Ou de roman ? ;-)
Oui, je trouve ça très bien écrit. Pas bâclé. J'ai senti que tu prenais du plaisir à écrire. Les descriptions sont bonnes même si quelques imperfections apparaissent. Imperfections ou maladresses, je ne sais pas. Comme quand le narrateur dit "J’avais espéré revenir et me replonger dans la folle réception" ou "Les doux arômes des souvenirs furent vite chassés" alors que tu consacres de nombreuses lignes à décrire à quel point ces "arômes" le dégoûtent.
J'aime beaucoup "comparer le jadis au présent", même si c'est pas français, à moins que ce soit une exprssion de chez toi. Elle est jolie en tout cas.
Et c'est quoi des "lunettes léopard" ?? Le slip, on connaît, mais les lunettes ?? ;-)
Bref, pour moi c'est très bon et je suis curieux de la suite !

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Message  Sahkti Lun 31 Juil 2006 - 12:28

J'attends la suite Jonjon! Et que ça fasse une vingtaine de pages ne me dérange pas. Si les pages sont agréables à lire, le nombre de ne compte pas. Reste donc à les écrire maintenant!

Un de tes textes que je préfère. Je ne le trouve certes pas parfait, il y a encore pas mal de lourdeurs dans les tournures et le vocabulaire (je ne ferai pas de relevé, tu as de bons exemples avec ce qu'on dit Krys et Mentor), mais il y a là-dedans un potentiel qui mériterait d'être exploité. J'aime bien ces ambiances glauques que tu tritures, ces monologues qui s'étirent, la scène avec le clochard... plein de bonnes choses qui se retrouvent malheureusement trop vite noyées par u style encore trop étouffant. Tu devrais aérer, faire des phrases plus courtes, simplifier certaines tournures.
En tout cas, je lirai la suite avec plaisir!
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Message  Giny Lun 31 Juil 2006 - 16:18

je viens de lire ton texte jonjon, si je me rappelle bien c'était un texte à contraintes. Je l'ai pas senti du tout le poids des contraintes, j'aime beaucoup, du début à la fin. J'ai pas lâché alors qu'en général l'histoire s'essouffle au milieu mais là je trouve qu'autant la réception grotesque, que l'agression du mendiant et la femme nue dans le lit à la fin contribuent à une cohérence générale et rajoutent un brin d'absurdité au texte non négligeable et intéressant.
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