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Suicide

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Message  Squeezer Dim 12 Juil 2009 - 21:49

Ce jour-là, je pressentais que quelque chose arriverait, que je ferais le plus beau, le plus éclatant des mauvais coups jamais faits, et le suicide. J’étais chez Steph. On jouait à un jeu de lutte débile sur la Nintendo 64. Mon regard oscillait entre l’écran et la fenêtre; j’entendais le vent se presser contre la vitre, la secouer, m’appeler. « Steph, j’en ai marre de ce jeu de nerds, munissons-nous d’œufs, et sortons! » Il réfléchit un instant, puis me lança un sourire complice, hochant vivement le bonnet.

Nous sommes partis vers le parc Henry. C’était notre parc fétiche. Chaque après-midi de ce mois de janvier, nous nous y réunissions, chargé de munitions : deux douzaines d’œufs volés, auparavant, par Massoud, qui nous les troquait en échange de pages déchirées de magazines Playboy. C’était notre base d’attaque. Là, nous avions élaboré et retranscrit sur une carte tout un réseau de cachettes potentielles. Là, j’avais décoché des œufs sur des enfants, un chien, le bad ass de mon école, le dentiste du quartier, un vieillard, ma copine, son caniche, mon père et ce, sans qu’ils ne me reconnaissent jamais. Car moi et Stéph, nous étions des lanceurs élites! Furtifs et précis. D’inséparables fripouilles qui s’amusaient, in fine, au détriment de la colère des Longueuillois du quartier.

En ce jour radieux, mais bizarrement venteux, nous sommes arrivés à notre parc Henry, un boisé en forme de cercle d’environ 300 par 500 m, délimité par les cours de nombreuses maisons. Le soleil de janvier dardait ses rayons sur le sol couvert d’une épaisse couche de neige dure. Nous nous sommes empressés de nous charger de quatre œufs chacun et de cacher leurs boîtes dans un cèdre. « As-tu un plan d’attaque? demandais-je à Steph. Il grimaça. – Le prêtre Paul? répondit-il instantanément en glissant tout à coup ses mains dans ses poches. Celles-ci semblaient manipuler les œufs. J’ai souri. – Crime de diablotin! Tu crois pas que Dieu te punira pour cette idée? – Hé hé, en autant qu’il ne me confisque pas ma casquette, moi j‘suis OK. – Ha ha! Eh bien alors, faudrait attirer l’prêtre dans le coin. Je l’ai souvent vu se promener dans les environs, mais quand et par quel chemin… j’le sais pas. – On n’a qu’à le faire suivre. – …ou l’attirer ici, proposais-je. Je… Tiens, j’pourrais l’inviter à se promener avec moi… – T’es fou, il va se mettre à te sermonner! – J’suis prêt à faire le sacrifice! Et pis… Je l’imagine parler avec son habituelle gravité : « Et Dieu demanda à ses fils : aimez-vous les uns autres. » Puis paf! L’œuf frappe sa tête. – Ha! Ha! ha! C’est ça qui doit arriver, trop!… Et si on filmait tout? – Qui oserait être le caméraman? – Massoud, en échange d’un Playboy complet? – Tu penses? - J’sais pas, répondit-il. Il est prêt à tout celui-là! - Au pire… dis-je, en échange d’une photo de ta mère en sous-vêtements… il se pliera à toutes nos demandes… » Steph me cogna l’épaule. Pif! Comme un coup de marteau. Je sentais la douleur pétiller dans mon l’épaule. « Aïïïïïïïe! Qu’est-ce qui te prend? Mon épaule est en compote. Chu bon pour un bleu. – Tu parles encore une fois de ma mère, ce sera pire, répondit-il d’un air sérieux et agressif. – Bon… ça va, ça va… Y’a pas de quoi s’alarmer… Debord en échange d’une photo de la belle Sarah en sous-vêtements? Ça n’a pas la même… euh… que ta… mais il voudra tout de suite! – Qui prendra la photo? – Si tu réussis à miser dans le mile, le crâne du prêtre, j’la capterai! » Un malin sourire traversa son visage éclairé par un rayon cru. D’accord, nous nous sommes serré vigoureusement la main, pour certifier notre plan.

Donc, il fallait trouver Massoud et le prêtre Paul. Le premier était facile à trouver; le deuxième, moins. Aussi avons-nous décidé de remettre cette recherche à plus tard. Pour tout de suite, j’ai décidé d’aller au dep; Steph m’attendra dans un arbre, là où il sommeillera. J’ai donc cheminé vers l’accès au parc donnant sur la rue Beauharnois. En sortant, j’ai aperçu, sur le trottoir, à droite, une bande d’ados; ils marchaient vers moi, sous une avalanche de lumière qui s’abattait sur leurs faces. Bientôt, j’ai reconnu Massoud, Pat (le « mutant », c’est-à-dire le barbu de 11 ans) et sa bande (trois jeunes de son âge, mais plus petits deux têtes). J’ai alors glissé mes mains dans mes poches, mes doigts entre les œufs froids, prêts à éclater. « Hey, Louis! » s’exclama Massoud. Et une bourrasque de vent secoua les cheveux de tous. Sous son effet, une bouteille de plastique fila sur la rue enneigée et se choqua contre le trottoir du côté opposé. Je tâtai les ovoïdes dans ma poche droite. Je m’imaginais le bruit de sa coquille qui se fracasse, la tête abasourdie de la victime. Un malicieux sourire plissa mes lèvres alors que la bande s’approchait, aveuglés par les rayons criards. Une seconde bourrasque nous heurta. Poc! Je me tournai vers la source de l’éclat; juste à ma gauche, la bouteille de plastique était accolée au bord du trottoir, contre lequel elle venait de se cogner. La bande n’était plus qu’à quelques mètres et, derrière eux à gauche, au lointain, une voiture bleu poudre se pointait et roulait vers nous. Dans ma poche droite, un œuf roula sur ma paume; je refermai tous mes doigts sur lui, l’enveloppai de ma chaleur. Un œuf jumbo. Une sphère difforme prête à éclater. « Hey, Louis, quoi de neuf ? » demanda Massoud avec son accent arabe. Un furieux coup de vent me frappa de profil à droite; nous avons tous tourné nos têtes vers la rue à gauche pour nous protéger de sa force glaciale. La voiture arrivait. Les vitres étaient embuées, sauf celle du conducteur, à demi ouvert. Derrière : Paul, le doux prêtre. Une énergie sauvage me monta à la tête et s’empara de mes bras. Je projetai l’œuf avec une géométrique violence; il fusa vers l’intérieur de la voiture; tapa son crâne chauve. Crash! L’auto freina sec. Tous étaient glacés de stupeur. Long silence de marbre. Sur la tête du prêtre descendait une texture visqueuse et jaunâtre. Une autre bourrasque nous fouetta, s’engouffra dans la voiture et décoiffa le prêtre (enfin les quatre cheveux qui subsistent). Emportée par le vent, la bouteille de plastique fonça se claquer contre le rim du pneu arrière gauche de la voiture. Patchoc! Je sursautai. Et du coup, tout le monde se ranima et s’élança vers l’intérieur du parc, certains sautant la clôture, d’autres filant par la passerelle.

En sprintant, j’avais l’impression que l’adrénaline tambourinait mon sang. Un torrent d’énergie semblait brûler à l’intérieur de mes pieds. Nous avons tous couru vers le centre du boisé du parc. C’est la première fois que je fuyais en leur compagnie; c’était risqué, on était trop nombreux pour passer inaperçu. C’était suicidaire : si on reste longtemps dans cette situation, on va se faire pincer! Pensais-je. D’ailleurs, le prêtre ne m’avait-il pas reconnu? On était nombreux, j’espérais que non. Fallait donc que je me débarrasse d’eux et que je me cache au meilleur endroit, soit dans le cabanon vert. Et vite! Plus loin, nous nous sommes regroupés à l’extrémité du parc du nord. Un coup de vent brutal brassa les branches et les fit s’entrechoquer entre elles. « Écoutez, nous devons nous séparer, leur ai-je dit, sans cesser de haleter. – Qu’est-ce qui t’as pris? demande Pat le Barbu de 11 ans, désemparé. Le choc de surprise causé par ton attaque aurait pu provoqués une crise cardiaque à 74 joueurs de bingo! – C’n’est pas le problème. Il nous poursuit. Faut qu’on se sépare! Tu veux qu’on t’oblige à réciter mille chapitres de la Bible pour te racheter? demandais-je avec terreur. Pas moi! – C’est quoi ton idée? demande subitement Massoud. – On se sépare, on… » C’est alors que derrière nous, le prêtre cria : « Holà, les jeunes, revenez! J’vous ai vue! Si vous voulez vous faire pardonner, faites vos excuses tout de suite! Autrement les policiers… » Je ne pris pas le temps d’écouter le reste, je m’élançai vers la clôture la plus proche, la bleue. La sautai. Eue l’impression de voir, au loin, entre les planches de la clôture, le manteau vert de Steph. Que faisait-il là? Les autres choisirent différents chemins. Moi, j’entrai dans le cabanon rouge. Puis refermai la porte, en pensant : Où est mon friend?

L’intérieur était tout à fait sombre, la seule lumière venait de la fente au bas de la porte. Une agréable odeur d’essence planait. Je savais qu’il y avait une tondeuse et des outils de jardin. Ici, j’avais déjà piqué un ballon. Le cabanon était petit, mais haut. Aussi une échelle donnait accès à un étroit grenier. Mais à la seconde où la porte se ferma, je m’immobilisai, et me tus. Le vent sifflait d’une voix stridente à travers la fente de la porte; il l’ébranlait, la poussait comme s’il voulait la défoncer. Mon cœur battait aussi vite qu’une hélice d’hélico. Bruit du vent sauvage qui brasse la porte. Mon sang tempêtait dans ma tête. Et je riais. Mais tout à coup, j’entendis le son caractéristique d’une clôture que l’on monte : « Gligling! Gligling!» Qui était-ce? Je cessai de respirer. Une voix se fit entendre : « Je sais que tu es là. » Je manquais de souffle. Mon cœur battait si fort que j’avais peur qu’il fasse exploser mon ventre. « Louis, tu es pris au piège, tu le sais bien. Sois sage : sors de là et fais tes excuses. Tu atténueras ta peine. » J’ai souri de sa naïveté. Croyait-il vraiment que je sortirais, comme ça? « Si tu veux bien participer à la chorale del’église durant un mois, dit-il sur un ton tendre, je ne dirai rien à tes parents ni à la police. » Un souffle glacial saisit mon esprit. La chorale? Me mêler à ce champ de voix efféminées pour chanter à la gloire de Jésus? Faudra que je pense à dire à maman que j’accepte enfin d’avoir une cravate. Pour me pendre. Il cogna à la porte. Dans le noir, j’ai vite grimpé sur l’échelle. Je venais de sauter et de me coucher sur le plateau du grenier quand le prêtre ouvrit la porte. Celle-ci laissa pénétrer une rafale de lumière et de vent, elle frappa le mur. « Désolé, c’est le vent, dit timidement le prêtre. Il est furieux, aujourd’hui. Mon enfant, Dieu est en colère contre toi, c’est probant.» Il appelle tout le monde son enfant, ce vieux con. Il devrait adopter des hamsters, il pourrait les nommer et les appeler ses enfants sans agacer personne. « Écoute, Louis, ta punition n’en sera pas véritablement une. Tu verras, faire partit de la chorale est une expérience enrichissante et lumineuse. Ce sera une excellente occasion pour toi de te rapprocher de la Voix de Dieu. » Au Diable, cette proposition! Qui sait, peut-être m’appellera-t-il sa brebis? Je refuserais même si Pamela Anderson donnait les cours. Avant de chanter à la louange du seigneur, j’ai des œufs à garnoter! Il fit quelques pas dans le cabanon. « Tu n’as pas quatre choix, déclara-t-il. Ou bien j’appelle la police, ou bien tu acceptes d’entrer dans la chorale. » Je m’aperçus que dans mes poches, j’avais accidentellement écrasé les œufs. C’est mauvais signe, c’est la fin. Mon règne de lanceur élite est terminé. Pour rien au monde, j’irai en prison ou j’entrerai dans la chorale des licheux de culs de Jésus. Je suis désespéré. « Sors de ta cachette. Je te laisse 10 secondes. » La fin. Je pensai fort à la cravate. Oui, le suicide est la seule issue. La cravate. Mais très vite quelque chose m’a agacé : choisirais-je une cravate illustrée de petits pois, ou de petits oursons? Les petits pois sont sympas, en plus ils ne déteignent pas au lavage. Voilà donc mon choix. Le prêtre attendait toujours. La tragédie achève. Le silence satura l’atmosphère. Je me rends, puis ce sera la cravate. Silence. Je descendis de l’échelle…

Ziff! Le cabanon engloutit une rude bourrasque. « Bougez plus! » s’exclama, du dehors, une voix grave et colérique. Le prêtre se retourna vers l’extérieur. Un monsieur mal rasé qui portait une chemise de chasseur braquait un fusil vers lui. « Écoutez, dit doucement le prêtre, c’est une erreur… - Ta gueule! J’ai le fusil. Ferme-là l’vieux. » Une colère fumait dans le regard de l’homme. Suivit un silence. Le prêtre avait peur. Le vent du hasard, je veux dire de Dieu s’était retourné contre lui? « Maintenant, sortez calmement sans dire un mot de chez moi. Ne revenez plus jamais, OK? – OK, dis-je tout de suite, retenant avec peine ma joie. – Bien sûr, monsieur, mais… - Tais-toi. T’es sourd? J’t’ai dit, pas un mot, chut, ta gueule. – Ok ok, mais je suis prêtre… - Et mon chien s’appelle Robocop. Qu’est-ce que j’en ai à cirer, de ta job, plus un mot. Partez. » Le prêtre marcha hors du cabanon; je le suivis en direction de la porte de la clôture. « Mais, sur ta tête, c’est du jaune d’œuf, c’est dégueu, ça fait partie de tes rites religieux? – En fait, Monsieur… – Ah et puis tu me dégoûtes, j’veux pas t’entendre. » Nous sommes alors sortis de la cour. L’étranger referma brusquement la porte. Je me retournai une seconde en m’éloignant : sur le cabanon dans la cour, je vis Steph; il me regardait et agitait, en l’air, un 10$, tout en clignant de l’œil.

Moi et le prêtre avons marché quelques minutes. Il était songeur et silencieux. À un coin de rue, il me dit, très préoccupé : « Ne souffle mot à personne de cette histoire. Je ferai de même en ce qui concerne ta faute. Ça te va? » Il me tendit la main. Je refoulai un éclat de joie qui tinta dans ma tête, et lui serrai sa main duveteuse.

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Message  Invité Dim 12 Juil 2009 - 22:21

Une histoire vraiment sympa, gouailleuse !

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Message  Invité Lun 13 Juil 2009 - 12:09

Un mélange curieux qui oscille entre une expression classique et un vocabulaire familier, c'est assez surprenant à lire, pas désagréable, et cela même en dépit de certaines maladresses et de pas mal de fautes d'orthographe, je ne sais pas si c'est de l'inattention.
Sinon elle est marrante cette histoire de garnements pas beaucoup "plus pires" que dans "La guerre des boutons" finalement.
J'ai bien aimé le retournement de la fin, avec l'intervention de ce nouveau personnage ; à un moment j'ai cru que le prêtre allait se voir traiter de pédophile plutôt que de fanatique religieux.

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Message  silene82 Lun 13 Juil 2009 - 12:36

C'est plein d'étrangeté pour des continentaux, t'étonnes pas des réactions. T'as rien d'un peu plus gore en boutique, caline?
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Message  silene82 Lun 13 Juil 2009 - 12:36

sorry, t'étonne
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Message  mentor Lun 13 Juil 2009 - 19:33

pas mal du tout ! j'ai apprécié le vocabulaire adapté
et regretté le manque d'aération, tu aurais pu faire des retours ligne quand quelqu'un parle
et ça : "en forme de cercle d’environ 300 par 500 m" :-))))
une sympa petite histoire
comme Easter, j'attendais une insulte genre "pédophile !", mais non

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Message  Squeezer Jeu 16 Juil 2009 - 18:23

Merci à vous.

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Message  Penthesilia Jeu 16 Juil 2009 - 20:35

Je n'ai pas du tout aimé. Je suis restée littéralement bloquée sur le modernisme de joueur à la Nintendo 64 et le reste du scénario qui semble sorti d'une époque révolue. Bref, cet anachronisme m'a sauté à la gorge et m'a gâché le reste de la lecture que rien n'a sauvé.

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Message  Sahkti Mer 5 Aoû 2009 - 12:34

Crime de diablotin! Tu crois pas que Dieu te punira pour cette idée?
Ceci m'a paru d'un autre âge au milieu de ce texte.

Où est mon friend?
Ceci ne colle pas non plus, surtout avec la phrase citée ci-dessus dans un même texte.

Beaucoup de descriptions, trop à mon goût, des détails inutiles qui alourdissent le récit et le rendent peu naturel. Ton histoire parle de jeunes qui font des bêtises pour se marrer mais il manque pourtant cruellement de vie, tout paraît figé. Cela pourrait s'expliquer par la gravité du recul pris par le narrateur pour évoquer ces moments douloureux mais tout de même, il manque quelque chose dans tout ceci pour réellement dynamiser l'histoire.

Il y a quelques concordances de temps incorrectes.

En soi, l'histoire n'est pas mauvaise mais elle traîne tout de même pas mal en longueur et la narration employée, statique, n'arrange rien à cela. Dommage, parce qu'il y a quelques chouettes idées.
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