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Message  Lucien Sam 24 Déc 2005 - 8:15

24 mai


Hier dans le bois, un écureuil m’a salué.
Quelqu’un a peint sur les arbres du chemin que j’emprunte presque à chaque sortie les balises rouge et blanc des chemins de grande randonnée. Chemin, grande randonnée… la vie.
Chemin de vie, un livre de Karlfried Graf Dürckheim, qui a tenté de conceptualiser un zen occidental débarrassé des mythes et rites de l’Orient. Dommage, cette opposition. Mais pourquoi pas si cela peut amener plus d’Occidentaux à la pratique de la pleine conscience. « Zazen », par exemple, devient « assise en silence » ; le « satori » s’appelle « l’expérience de l’Être ».
« Je ne peux m’empêcher de répéter que le son de l’Être est toujours là. Et il dépend de l’homme de s’accorder lui-même en tant qu’instrument afin que résonne, en lui, le son de l’Être. »
Sans cesse, le monde nous donne le la. Pourquoi est-il donc si difficile de s’accorder, de vivre au diapason du monde ? Notamment parce que nous raisonnons trop. Nous raisonnons plutôt que de résonner. Nos raisonnements forment un bruit parasite qui nous empêche d’entrer en résonance, de vibrer à l’unisson du monde. Ce bruit de fond, sans cesse, des raisonnements parasites, écartelés entre « oui, mais si… » et « j’aurais dû… » De peur d’accomplir une action – car qui connaît les conséquences ultimes d’un acte ? – nous retenons le geste, le mot qui nous aurait fait tant de bien : « Oui, mais si… » Puis vient le regret de l’acte non accompli. Nous nous rendons compte, trop tard, qu’il aurait seulement suffi d’un peu d’audace pour accomplir le geste, pour dire le mot. Nous regrettons, il est trop tard : « J’aurais dû… »

Vers le soir, dans le bois, je passe auprès d’un arbre qui, littéralement, m’appelle. Petits cris aigus, ininterrompus, apeurés, affolés. J’étais passé, je fais demi-tour je cherche. Un tronc creux, cassé à un peu plus de deux mètres, plus rien au-dessus, plus aucune branche. A diverses hauteurs, des trous orientés du même côté, et de la sciure fraîche au pied. Et les cris proviennent du trou le plus bas, à hauteur de main. Je pense à une nichée de pics épeiches, je regarde et vois effectivement une petite tête juste derrière l’orifice rond. Ça bouge. Et ça crie. Ça attend la pitance. Et je maudis le pic d’avoir choisi ce tronc si bas, si visible, dans une clairière très fréquentée, et les petits de crier si bruyamment, d’attirer tellement l’attention. Je regarde à nouveau : pas de becs ouverts réclamant la pitance mais deux yeux, un museau… J’y suis, c’est mon écureuil, aperçu hier exactement dans le même coin. Je me cache derrière l’arbre voisin, espérant l’apercevoir. Toujours les mêmes cris, et rien ne sort. Je repars. Mieux vaut ne pas les déranger.
Vingt minutes plus tard, je repasse : un bâton planté perpendiculairement bouche le trou. Un bâton sous lequel les appels aigus continuent de retentir. Les écureuils n’ayant pas l’habitude de fermer la porte quand ils sortent, une seule conclusion s’impose : durant les vingt minutes qui viennent de s’écouler, quelqu’un est passé là, a été attiré comme moi par l’appel de l’arbre et, par curiosité ou méchanceté, a essayé de déloger ses habitants ou pire, de les blesser. Je retire le bâton : au bout, des traces de sciure montrent que l’on a gratté le fond du trou. Heureusement, la cache se prolonge vers le bas du tronc, les cris n’ont pas cessé, la vie est toujours là. Mais plus de trace des yeux, du museau. L’adulte a dû fuir sous l’agression. J’élimine des environs tout bâton qui pourrait servir à de nouveaux envahisseurs et je repars, inquiet, songeant à la belle et fragile nouvelle vie.


25 mai


Aujourd’hui, dans le bois, retrouvé le nid bruyant. Une journée chaude, enfin, et des taches de soleil partout. J’ai mieux distingué la petite face qui se tendait vers moi en appelant de toutes ses forces : c’est un pic épeiche, finalement. Un nid de pic épeiche. J’ai bien distingué la tache rouge orangé sur le front, le plumage rayé noir et blanc des côtés de la tête. Ce que j’avais pris pour un museau est un bec grisâtre, encore court. C’est plus tard seulement qu’il deviendra ce long appendice noir permettant à l’oiseau de creuser le bois tendre des arbres morts.
Toujours cet appel affolé, affamé. Et, hier, cet inconscient qui avait bouché le trou. Je me dis que la nature est bien faite, que si la mère a mené à bien jusqu’à ce jour son patient travail de nourrissage, la nichée peut aller à terme. Que je leur ai de toute façon déjà sauvé la vie hier, en débouchant le trou.
Et s’ils étaient abandonnés depuis lors ? S’ils étaient en train de mourir de faim ? Je me dis qu’ils n’auraient jamais résisté à vingt-quatre heures de disette. Mais une demi-heure plus tard, je repasse : toujours pas de trace des parents. J’attends, près d’un long quart d’heure, à une vingtaine de mètres du nid : rien. Ai-je prolongé la vie, ou la souffrance ? Les deux, sans doute. Et de toute façon, la vie de ces petits pics dépend de la mort de centaines, de milliers d’insectes. Et, à travers le monde, meurent à cet instant des centaines de petits humains.
Pourtant, ici et maintenant, seule compte pour moi la faim de ce petit volatile tricolore qui m’appelle comme si je pouvais faire quelque chose pour lui.


26 mai


Pics épeiches : le miracle continue.
Dans le bois, à la même heure qu’hier, fidèle au rendez-vous. Journée très chaude, 28°, et l’on annonce plus de 30 pour demain. Profusion de vie. J’arrive « auprès de mon arbre » : ça crie toujours autant, ça s’agite, ça sort un bec plus dur, plus noir qu’hier. Aucun doute, c’est nourri, et bien nourri. Bientôt, ça va sortir s’éparpiller dans les environs immédiats du nid, cinq ou six – j’en ai vu toute une nichée il y a deux ans – et ça doit faire près de trois semaines que les œufs sont éclos. Allez, la nature est bien faite. N’empêche, si je n’étais pas passé avant-hier précisément pour déboucher le trou, ils étaient condamnés à mort. Invraisemblable, que l’inconscient ait précisément accompli son geste quelques minutes avant mon passage. Il aurait pu arriver juste après moi plutôt que juste avant…
Je me souviens m’être dit à ce moment : « S’ils vont à terme, c’est un miracle. » Que la vie apparaisse est miraculeux. Le reste, que le terme de la vie se situe un peu plus tôt, un peu plus tard, qu’est-ce que ça change ? Que ces petits pics en partance aillent au terme de leur espérance de vie d’une dizaine d’années, qu’est-ce que ça change au miracle qu’ils soient là ?
Bien nourris, donc, la provende est là, régulière… et je n’ai toujours vu aucun adulte nourricier. Il est clair que ma présence les intimide. Même à une vingtaine de mètres hier, je n’étais pas le bienvenu. Je repars.
À quelques centaines de mètres de là, l’esprit tout occupé du nid, je songe à la façon de décrire l’événement, au feuilleton qui commence à s’organiser dans mon carnet. Je cesse donc, à l’instant, « d’être là », je suis déjà trois heures plus tard à ma table de travail, en train d’écrire. Et bien sûr, à cette seconde précise, je trébuche sur une racine et manque de m’étaler, comme une fois déjà, cet hiver, au moment providentiel. Il est clair que le monde me rappelle à l’ordre, à lui. « N’écris pas déjà, ce n’est pas encore le temps des mots. Je suis là. J’ai encore des choses à te dire. » J’accueille l’avertissement avec un grand rire et repense à cette phrase lue hier chez Karlfried Graf Dürckheim : « Le scintillement d’une goutte de rosée, le rayonnement d’un regard, la pierre qui nous fait trébucher et nous nous trouvons tout à coup transportés par une paix, une clarté et une chaleur qui ne sont pas de ce monde. »
Oui, me dis-je, le monde a encore quelque chose à te dire.
Il me le dit, en effet, quelques instants plus tard. Ces pépiements gourmands, ces appels affamés, impérieux, là… un peu sur la gauche, dans le sous-bois… je sais les reconnaître à présent. Les premiers, ceux pour lesquels je m’inquiète, me l’ont appris voici deux jours : ce sont les appels des petits pics épeiches. Il doit y avoir un autre nid tout près… J’entre en sous-bois, m’érafle les jambes aux orties et aux ronces – je découvrirai plus tard qu’une tique s’est accrochée dans la chair de ma taille – c’est comme si je jouais à ce jeu où il s’agit de découvrir un objet caché par quelqu’un qui nous renseigne en disant : « Ça chauffe… ça refroidit… ça gèle… ça réchauffe… ça brûle… c’est bouillant ! » Je repère un arbre d’où semblent venir les cris, l’observe sans rien voir, m’éloigne de deux mètres : le bruit s’estompe ; je repasse près de l’arbre : il reprend. J’ai beau le regarder : de trois à cinq mètres de hauteur, là où le pic épeiche creuse habituellement son nid, je ne vois rien qu’une sorte de trou pas même circulaire. Je regagne le sentier, me retourne vers le sous-bois et, instantanément, le vois, ne vois plus que lui, à cinq mètres de hauteur environ sur l’arbre que je viens de quitter ou peut-être son voisin, ce trou parfaitement circulaire, évident emplacement du nid et bientôt, non loin, les ondulations d’un assez grand oiseau qui hésite, s’approche, repart, m’a vu sans doute. Je me tapis derrière un arbre, me fonds à l’arbre, je suis l’arbre : bientôt il s’approche, se colle au tronc, superbe, avec son plumage noir et blanc et la tache écarlate à l’arrière du crâne, il approche le bec de l’orifice et distribue la manne. Un cri, non loin de moi, sur la droite, attire son attention. L’autre parent m’a repéré. Il repart. J’ai beau rester parfaitement immobile, les cris de protestation continuent. Je m’en vais.

Le monde a chaque jour quelque chose à nous dire.


27 mai


Pics épeiches : fin du feuilleton.
Au bois en milieu de matinée pour éviter la canicule annoncée l’après-midi. Je m’approche du nid : silence. À l’intérieur : aucun mouvement. Le tronc sonne bien creux : manifestement vide. Je l’avais bien pressenti hier : cette nichée était à terme. Sont-ils sortis hier soir déjà ? Il restait deux heures de jour quand je les ai quittés. Ou plutôt ce matin. De toute façon, leur première journée complète en liberté aura été cette superbe journée de mai, la plus chaude de l’année à ce jour : plus de trente degrés.
Plus loin, autour de l’autre nid, les adultes nourriciers s’affairent encore, me repèrent, protestent.
Ce matin, à l’école, j’ai appris la mort, hier soir, du mari d’une collègue. Trente ans. Il s’est assis dans un fauteuil après le repas, a eu quelques soubresauts : fini. Étrange journée de mai qui donne la vie à une nichée de petits pics épeiches et la reprend à un jeune père de famille. Étrange, comme toutes les journées du monde. Tout est là. Rien ne manque.


30 mai


ce soir sur l’horizon
disque rouge du soleil
prêt à chavirer

Au bois, le deuxième nid de pic
Bruisse-t-il encore ?
Peut-être oui
Peut-être non
Un peu plus loin
Un chevreuil m’a regardé.
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Message  Sahkti Jeu 29 Déc 2005 - 17:40

J'aime la journée du 27 mai et j'aime plus particulièrement ceci:
"Étrange journée de mai qui donne la vie à une nichée de petits pics épeiches et la reprend à un jeune père de famille. Étrange, comme toutes les journées du monde. Tout est là. Rien ne manque."
Deux éléments me plaisent: ce découpage en journée qui installe une envie d'en savoir plus, comme un feuilleton dont on veut connaître la suite.
Et puis ces réflexions sur la vie, la philosophie du quotidien, qui empêchent justement au texte découpé de complètement sombrer dans le feuilletonesque. Habile mélange plutôt réussi.
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Message  Félixlechat Jeu 29 Déc 2005 - 23:41

Lucien a écrit:24 mai
La nature est si loin de la raison que l'Etre s'enfuit à son approche. Il prend peur, il se demande ce qu'elle est. La splendeur de sa simplicité n'est pas toujours évidente; l'oiseau construit un nid sans n'avoir jamais rien appris. Le petit de l'homme, sans les caresses de ses mamies, n'est pas un être fini. A la fin d'un jour, à la fin d'un soir, le bébé de l'homme pleure sur son malheur. Le pic, lui, vole et chante pour la gloire du Créateur. Dans le bois, l'écureuil l'a salué.
Ai-je compris, Lucien?
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Message  Lucien Ven 30 Déc 2005 - 12:46

Félixlechat a écrit:
Lucien a écrit:24 mai
La nature est si loin de la raison que l'Etre s'enfuit à son approche. Il prend peur, il se demande ce qu'elle est. La splendeur de sa simplicité n'est pas toujours évidente; l'oiseau construit un nid sans n'avoir jamais rien appris. Le petit de l'homme, sans les caresses de ses mamies, n'est pas un être fini. A la fin d'un jour, à la fin d'un soir, le bébé de l'homme pleure sur son malheur. Le pic, lui, vole et chante pour la gloire du Créateur. Dans le bois, l'écureuil l'a salué.

Ai-je compris, Lucien?
FLC.

Oui, non, je ne sais pas. Oui, bien sûr, tu as compris ce que tu as compris. Ce que je sais, c'est que je n'ai rien voulu y mettre d'autre que ce que j'y ai mis, c'est-à-dire ce que le monde me donnait : j'ai vraiment pris ces notes en mai après avoir vraiment vécu ces moments. Tout le reste, si tu l'y vois, c'est bien. Moi, je ne dirais pas "le Créateur", mais "la Création". Merci de ta remarque.
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Message  Krystelle Sam 31 Déc 2005 - 12:58

J'ai lu l'histoire de ce miracle autour des pics épeiches un peu comme on lit une leçon de vie. C'est raconté avec beaucoup de justesse et de discernement, beaucoup de poèsie et de philosophie aussi.
C'est sûr que ce récit donne à réfléchir mais d'une manière générale j'ai un peu de mal lorsque j'ai l'impression que l'on cherche à guider ma pensée. Je me sens toujours un peu pointée du doigt quand je lis ce genre de texte, même si l'auteur utilise le nous ("Notamment parce que nous raisonnons trop. Nous raisonnons plutôt que de résonner. Nos raisonnements forment un bruit parasite qui nous empêche d’entrer en résonance, de vibrer à l’unisson du monde")
La leçon de vie, je préfère la prendre au hasard des expèriences et au fil des lectures plutôt que de la tirer d'un condensé de quelques lignes aussi juste soit-il.

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Message  Saint Jean-Baptiste Sam 31 Déc 2005 - 14:16

Un beau livret de bord d'un philosophe poète, Lucien !
Il faut parfois le décès d'un proche pour voir les choses autrement, n'est-ce pas ?
Et comme toujours, une écriture pleine de charme et de poésie…

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Message  mentor Sam 31 Déc 2005 - 16:41

"chaque jour le monde a quelque chose à nous dire", vrai, mais quoi? Nous dire qu'on ne l'écoute pas assez, ou qu'on ne l'entend pas. Très édifiant aussi ce texte avec ses touches philosophiques parsemées au gré des observations ornithologiques très pointues. Reposant. Bien écrit, mais ça, inutile de le répéter à chaque fois! ;-)

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Message  Sahkti Mar 3 Jan 2006 - 15:24

Lucien a écrit:Moi, je ne dirais pas "le Créateur", mais "la Création".
Cela me fait penser au film DARSHAN (L'étreinte), une visite au coeur de l'Inde et au creux de l'hindouisme, entre autres. Là où le créateur se confond dans la création.
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Message  Nothingman Mer 4 Jan 2006 - 12:43

Très belle leçon Lucien. J'ai bien aimé le fait de partir de l'observation de la nature et de cette nichée de pics épeiches pour nous en apprendre plus sur nous mêmes, sur nos propres vies. C'est très fin. Là où je suis moins convaincu par contre, ce sont les passages zen au début du texte, qui traitent de la raison, etc... où là j'ai l'impression que tu nous impose cette pensée alors que dans la suite du texte, c'est à nous de réfléchir en fonction de cet épisode printanier. Très réussi Lucien!
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Message  Charles Lun 9 Jan 2006 - 14:18

Pas grand chose à dire sinon "Lu et aimé, beaucoup aimé"
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Message  Lyra will Lun 20 Fév 2006 - 13:16

Oui, j'ai beaucoup aimé ce texte également, c'est une bonne idée d'avoir mêlé des moments de poèsie et de philosophie et puis le "feuilleton" de la vie de cette famille de pics épeiches, puisque l'un sans l'autre, je pense, serait devenu lassant. Tandis que là, non. Je répète un peu ce qui a déjà été dit, mais en tout cas, ça m'a plu, et si je devais relever une phrase j'aurais gardé la même que Sahkti.
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