Solitude

La masse mouvante est un clan
D'exclusion.
Ils bougent au rythme de l'alcool,
Se jettent dans les canaux,
Fuient devant les uniformes
Et cachent des bouteilles.

Une peur flotte:
Leurs yeux sont injectés de sang,
Leurs démarches hésitantes,
Ils te frôlent et te touchent,
L'odeur suit leurs pas,
Persistante.

L'air vicié tremble,
Secoué par un rire lugubre.

Tu ne reconnais plus personne:
L'orgie est emplie de fantômes.
Tu trébuches sur un bouteille vide
Qui plonge dans l'eau, suivie par un homme
Nu.

Mal éveillée,
Tu zigzagues
Au milieu de cadavres.

Ma foi, épopée un peu banale et convenue d'un lendemain de fête, pour moi.
Le fait de tendre vers l'angoisse, ici, ne me convainc pas.

Pareil.

J'ai suivi le début, perdue, retrouvée. La chute est raide et peut-être méritée une autre tournure.
Alcool brasier et clameur de notre soif d'être.

J'ai lu le titre et ai accouru mais j'ai pas accroché. L'une des raisons: j'ai l'impression que tu l'as baclé ce poème, sans savoir ce que tu voulais vraiment dire et la chute dans laquelle tu le voulais retomber. Je pense avoir reconnu le genre épique mais dans une forme soit improvisée, soit que tu ne maîtrises pas encore?

Merci pour vos commentaires.

Je n'avais aucune intention de faire un genre épique (je ne sais même pas exactement à quoi cela correspond, je me renseignerai)

Dommage que ce poème ne vous ait pas plu, je ne pense pas que je changerais grand chose: malgré son apparence de "baclé" j'y est quand même passé pas mal de temps et je ne vois pas trop d'améliorations possibles.

Peut-être pourrais-tu insister plus sur le sentiment d'étrangeté de la narratrice perdue dans ce groupe ? Parce que à part "tu ne reconnais plus personne", et un ou deux détails rapides, son impression de solitude est assez faiblement traduit.

Ambiance particulière, noire et en même temps pleine de vie. Quelque chose d'étrange se dégage de ce texte, un sentiment agréable je dois dire.

Toutefois, ça reste dans le donaine du léger et de l'évoqué; il y aurait sans doute moyen de donner plus de force à l'ensemble. Reste à trouver comment.

Il est quand même intéressante ce texte, le premier vers appelle beaucoup à l'imagination. Je souhaite vous lire encore, à nouveau. Vous étiez parti sur un thème ici sur lequel nous avons peut-être lu et relu tant de choses que nous en sommes gavés. N'empêche, je trouve cette écriture pleine de promesses.

Ce texte me laisse perplexe: je le trouve bien écrit, mais je me demande si c'est vous qui ressentez la solitude ou bien tous ces alcooliques qui noient leur solitude dans l'alcool ?

Salut amie poétesse Isa
Le poème est achevé!
Il est bien écrit!
le clan de l'exclusion cadavres ivres morts qui ne témoignent plus rien de cette femme qui a trébuché dans le tas dans un état d'éveil poétiquement bien explicite!
Merci
Amitiés
Zalhoud