Exo « Figures de style » : Pour l’amour de Kerbala

Une jolie histoire, un peu trop "classique" à mon goût.

"Qui aurait-on pu imaginer qu’un scientifique de haut vol comme moi" : je pense que la structure est fautive.

oui, bien sûr ; mal relu, merci !

J'ai été frappée par le contraste entre l'incipit trés drôle et la suite, sensible, mélancolique et même désespérée.J'ai bien aimé la lettre à Farah, rose de Kerbala.Elle m'a touchée et garder un accent de vérité avec ces contraintes, je dis bravo.

Mélancolique à souhait. Se lit avec aisance et conviction.
Classique il est vrai mais bien mené.

Je discuterais éventuellement la douce rage, même si c'est peut-être ça qui explique le geste raté.

Un texte triste et beau, plaisant à lire, qui laisse mélancolique... J'ai beaucoup aimé.

Je ne l'ai pas trouvé si classique, moi, ce texte. L'écriture l'est un peu, oui.
Mais j'ai aimé le ton qui oscille entre romantisme et dérision.
J'aime bien l'idée du coup d'éclat final que le désespéré s'apprête à commettre.

C'est bizarre, mais les réfugiés que je côtoie couramment, après force cours et temps passé, sont bien loin de telles subtilités syntaxiques; on dira qu'il a étudié in depth le français à l'Alliance Française de Bagdad, avant que de venir.
Je trouve aussi qu'après l'incipit très drôle, le récit est un peu sage et sans grandes surprises; mais c'est là pinaillage et exigences d'enfant gâté, car ça se lit très bien.

C'est vrai, c'est un peu sage.
Mais cruel, comme tous ces petits rien qui s'ajoutent et qui font ces grands ratés...

P.S : ne devait-il pas avoir un zveu zur la langue ?

zveu pas ;-)

J'ai beaucoup aimé ton exo Easter(Island), connaissant Lyon comme ma poche, j'imagine aisément Chasi Goura à califourchon derrière Louis XIV essayant d'assener l'ultime assaut à sa propre vie...

Farah, il ne reste rien, j’ai tout perdu ; mon passé, en quittant l’Irak ; et le goût de vivre, depuis que tu es partie parler aux étoiles sans m’attendre.

Ça doit être mon côté fleur bleue qui ressort mais j'ai beaucoup apprécié cette phrase émouvante...

Je connais pas Lyon et Louis s'est changé en Bonaparte et Lyon en Rouen, parce que c'est ma seule référence.
Beaucoup aimé ce texte qui, malgré une saveur de tristesse évidente, réussi la gageure de faire sourire le lecteur.

tendrement nostalgique
écrit de façon simple et fluide, le plaisir en découle

Et j'ai pensé alors à cette donzelle qui m'avait donné rendez-vous place Bellecour, sous l'étrier du cheval de Louis XIV.
Du lapin que j'étais, je n'ai pu faire valoir que les grandes oreilles qui me prédestinaient à une métamorphose en âne castré lorsque je me rendis compte que ce cheval de bronze était dirigé par un empereur romain.

Et j'ai souhaité renverser le monarque en utilisant pour levier mon taille-crayon et un porte-mine pourtant métallique. Ce n'est pas l'attache qui m'en empêcha, mais bien ce Goura, car je vous le dis mes amis, il y était bien ce cavalier romantique, ce suicidaire énigmatique porteur d'un message recouvert de roses.

Oui, je confirme, comme le raconte si bien Easter, Chasi Goura tenta d'apaiser son calvaire sur cette place.
Tout ça s'est bien passé ainsi.

Je ne vais pas vous faire grâce de ma référence équestre ; je vois nettement votre héros, à califourchon avec dignité, derrière François 1er en majesté galopante au centre de ma bonne ville.
J'ai aimé votre écriture classique et à la fois très moderne dans le sujet traité.

lu et apprécié. Pandauelsquement, j'ai supprimé le taillage des veines.
J'ai laissé chasi au trot immobile, comme ça. Un rien peu alors arriver : il s'endort, réveillé par un flic au matin qui se demande pourquoi Louis à un drapeau Kurde qui lui fait un tchador. Par exemple.

:-))
Panda, je n'ai ni ton imagination ni ton talent.
S'il te plaît, écris-moi une histoire avec Chasi ...

je suis en butée. Je ne fais plus rien d'autre qu'écrire des conneries et lire.
Jamais ma technique de l'intervalle-temps n'a fonctionné si bien. :-)
Mais est-ce raisonnable ?

Le début m'a plu, la lettre un peu moins, je l'ai trouvée trop sirupeuse, noyée dans quelque chose qui mériterait d'être allégé ou tourné autrement, histoire de faire ressortir la concision de quelques idées.